Je crois Narduccio qu'effectivement il y a malentendu.
Je ne parle pas des chercheurs qui rejoignent le secteur public à la sortie de leurs études, préférant l'indépendance à la richesse. Ceux-là ont toute ma sympathie, et je déplore leurs difficultés et leur manque de moyens.
Je parle de ceux qui constituent la majorité des conseils scientifiques des institutions que j'ai citées, et dont les revenus proviennent majoritairement du secteur privé.
C'est à dire des personnes qui travaillent dans le privé, mais qui siègent (en général c'est quelques heures par mois) dans ces institutions, et sont donc à la fois juges et partie.
Je peux évidemment me tromper, je suis peut-être paranoïaque, mais il me semble difficile d'être 29 jours par mois salarié d'une industrie et de donner le 30è jour du mois un avis objectif sur les risques des produits fabriqués par cette industrie dans une institution publique.
Tu t'interroges sur mes motivations, et je te remercie une fois de plus de me mettre en garde contre moi-même. Je trouve ça très sympathique de ta part de m'aider à lutter contre mon côté obscur. Merci, vraiment.
J'ai simplement des motivations de citoyen qui s'intéresse à la façon dont est élaborée et transmise l'information en matière de santé. Je ne doute pas que cela soit une sombre motivation, mais je suis comme ça, je crois au contrôle démocratique des institutions.
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