Bonjour,
Une petite remarque, pour ce qu'elle vaut. Si on regarde les études qui sont faites sur la diversité humaine, on se rend compte qu'elles portent souvent sur quelques milliers ou quelques dizaines de milliers de sujet choisis pour être représentatifs. (Quand ce n'est pas bien moins.)
Les scientifiques considèrent donc qu'il est déjà possible de dire des choses intéressantes et publiables sur la diversité humaine avec de tels panels.
Il est impossible de mettre un seuil objectif sur le taux de couverture de la diversité, et donc de répondre à la question.
Mais on peut réfléchir en termes de rendements décroissants. Et j'ose une proposition de réponse (sans base autre que l'argument ci-dessus ): avec quelques dizaines de milliers d'individus soigneusement choisis, on doit capturer la plus grosse partie de la diversité humaine, au sens où chaque ajout à ce panel, même s'il augmente nécessairement la diversité, ne l'augmente pas de manière significative. (Ce qui demande une sorte de pondération de la mesure de la diversité par la fréquence, i.e., on donne un poids plus fort à capturer un gène courant qu'un gène rarissime.)
Mais on serait bien loin de "tout" capturer.
Cordialement,
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