Là c'est quand même revenir sur des choses aussi basiques que la notion d'énergie primaire/finale/utile...etc...d'autre part, le nucléaire n'est pas à 2% (ou alors chute spectaculaire depuis 2008), mais à presque 6%: http://www.iea.org/stats/pdf_graphs/29TPESPI.pdf
La géothermie, le solaire et l'éolien sont loin derrière.
http://srren.ipcc-wg3.de/report/IPCC_SRREN_SPM
P6/24 de la synthèse du GIEC, on est bien sur 2% pour le nucléaire au niveau mondial.
Les conventions de conversion en énergie primaire de l'IEA ne sont plus utilisés qu'à l'IEA parce qu'elles ne rendent pas compte de la réalité (l'UE a officiellement abandonné cette convention pour ses objectifs pour adopter la notion d'énergie finale par exemple). L'IEA garde la notation pour des raisons historiques de continuité de la comptabilité.
Par exemple dans ton graphique, le nucléaire est à 6% et l'hydro à 2,2%.
Or si tu regardes les productions réelles en TWh_électrique dans le monde on a 2900 TWh produit par l'hydro contre 2600 TWh pour le nucléaire...
C'est simplement parce que la convention de l'IEA c'est de prendre 1 TWh_éolien = 1 TWh_hydro = 3 TWh_nucléaire et donc tu retrouves les 2% en mettant toutes les productions électriques sur le même plan d'égalité.
Pour un exemple de pays qui base son développement sur les énergies renouvelables, on peut citer le Brésil qui est à 50% d'énergie renouvelable... Le Brésil c'est un pays qui a pas franchement plus de ressources renouvelables que l'Union Européenne...
Si ça ne dépend que de la volonté, ça veut dire que ça ne dépend ni de la technique, ni de l'économique...Le problème des scénarii volontaristes, c'est qu'ils demandent de la volonté.
...donc raison de plus puisque les business as usual montrent une hausse croissante des EnR mais une stagnation et même une baisse du nucléaire... (que ce soit l'IEA ou le GIEC)
Avant Fukushima (qui va entrainer des nouveaux surcouts pour mettre au norme les centrales) et l'explosion des couts de réalisation des centrales nucléaires c'était ça les perspectives :
http://web.mit.edu/nuclearpower/
With regard to nuclear power, while there has been some progress since 2003, increased deployment of nuclear power has been slow both in the United States and globally, in relation to the illustrative scenario examined in the 2003 report. While the intent to build new plants has been made public in several countries, there are only few firm commitments outside of Asia, in particular China, India, and Korea, to construction projects at this time. Even if all the announced plans for new nuclear power plant construction are realized, the total will be well behind that needed for reaching a thousand gigawatts of new capacity worldwide by 2050. In the U.S., only one shutdown reactor has been refurbished and restarted and one previously ordered, but never completed reactor, is now being completed. No new nuclear units have started construction. In sum, compared to 2003, the motivation to make more use of nuclear power is greater, and more rapid progress is needed in enabling the option of nuclear power expansion to play a role in meeting the global warming challenge. The sober warning is that if more is not done, nuclear power will diminish as a practical and timely option for deployment at a scale that would constitute a material contribution to climate change risk mitigation.
update 2009 : the future of nuclear power
-----