OK, 20 mois, c'est quelques et ça ne change rien au fond.
Une centaine de tubes incomplètement contrôlés, pas défectueux. Ce qui, compte tenu du taux de défauts détectés dans la production, aboutit à effectivement moins d'une chance sur un million.
OK
C'est pourquoi il y a eu ensuite la mise en place d'un marquage individuel. N'empêche que tous les lots ont été tracés (1 lot = 1000 tubes, 1 recharge = environ 12000 tubes, donc on sait dans quels réacteurs et quand ces tubes ont pu être mis), et qu'aucun taux de fuite supérieur n'a pu être enregistré dans les réacteurs concernés (ce qui est logique compte tenu de la statistique évoquée plus haut).
Et j'insiste : si l'incident a été classé de niveau 1, c'est plus pour la non-communication (écart à la procédure non signalé) que sur l'aspect technique. Dans l'esprit, ça a fait penser à de la dissimulation, alors que la direction de Paimboeuf de l'époque pensait gérer le problème technique correctement. Effectivement, sur un site non nucléaire, on n'est pas habitué aux procédures de l'ASN.
Mais vous avez raison, revenons au sujet.
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