Le problème fondamental avec les aides à la conduite, c'est que la justice ne peut pas établir de responsabilité entre le "conducteur" et la voiture ou son constructeur en cas de problème dynamique causant un accident.
Depuis l'arrivée de ces systèmes si un accident est provoqué par un freinage non pertinent voire franchement dangereux (pareil pour les changements de cap en mode pilote automatique), il est rigoureusement impossible de savoir si c'est le conducteur (soumis à la loi) qui l'a décidé ou si c'est la voiture qui l'a décidé.
Sans ces systèmes, une vérification de l'hydraulique et de la mécanique permet de savoir si le système est déficient (problème mécanique) ou si le freinage inadapté vient du conducteur (erreur humaine), mais avec ces dispositifs, un système de freinage peut être neuf du moindre joint torique aux disques en passant par la partie informatique mais dysfonctionnel, par bug ou mauvaise programmation de l'algo même si chaque élément est OK, car c'est de l'immatériel qui peut être la cause d'un freinage non désiré. Mais le freinage non désiré peut aussi venir du conducteur, et il n'y a strictement aucun moyen de le savoir.
Cela crée donc un aléa dans le système juridique puisqu'on ne peut pas savoir si le conducteur est fautif d'avoir freiné fortement alors qu'il aurait dû ne pas freiner ou si c'est le constructeur qui a ordonné à la voiture, par programmation de l'algo, de freiner quand il ne faut pas.
Ces systèmes qui confisquent la décision au conducteur et le déresponsabilisent ne devraient pas être autorisés par la loi. Très étonné de voir qu'ils sont obligatoires.
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