Oui, si on envoie la baballe…. Mais j’ai vu effectivement un reportage sur les exploits réalisés par des oiseaux capables d’aller chercher leur nourriture sur des parcours très astucieux. Il faut dire qu’on les a longtemps considéré comme de la matière comestible, mais aujourd’hui on s’aperçoit qu’ils ont aussi un cerveau…Envoyé par scientist
En fait, les gestes qui deviennent des automatismes comme dans le cas de l’apprentissage de la conduite automobile, ou simplement la marche, relèvent je dirais de nos capacités de motricité ou d’agilité, de cybernétiques, etc... Ici l’adresse nécessite en effet un effort et des gestes conscients au départ, et ensuite cela passe au niveau d’automatismes inconscients. Mais par conscience et inconscience je m’intéressais à l’aspect psychologique de notre comportement et agir, à ce qui se passe entre le moi et le surmoi, dans les phénomènes dits de pulsions inconscientes (décrites notamment par Freud, mais pas seulement…) qui sont refoulées de façon inconsciente par notre éducation (morale) et notre culture en général, mais aussi selon la conscience morale propre de l’individu, qui ne doit pas être sans rapport avec la conscience de soi. En fait c’est bien comme si les sociétés modernes « civilisées » s’étaient inventées des codes ou normes de « bonne » conduite qui parviennent aujourd’hui à maîtriser et « contrôler » les pulsions des individus, contrairement à celles, désordonnées et non maîtrisées, qui animaient les hommes préhistoriques (proches de celles des animaux).[/QUOTE]Posté par Primavera
Sans être spécialiste, j’affirmerais qu’il est évident que c’est l’inverse. Le conscient est le résultat de l’apprentissage et du contrôle de l’inconscient, cet inconscient qui meut nos passions, les pires comme les meilleures, et que la société humaine et le sujet lui-même parviennent à maîtriser grâce au conscient qui ordonne de faire « bien ».
C'est aussi une version plausible. (Je vais y réfléchir).
Qui ordonne de faire le bien ? Sûrement tout un ensemble de facteurs très complexes, mais qui eux-mêmes tirent leur énergie d’où ? That is the question... celle qui se pose par « pourquoi », au-delà du « comment » des « scientist », et qui donne lieu à toutes sortes d’interprétations, malheureusement plus près de la croyance que de l’exactitude, mais question qui se pose tout de même à nous, ce qui nous différencie de nos chers toutous. Car je dirais que la conscience est une capacité à prendre beaucoup de recul sur soi même, la « vision » d’une raison capable de raisonner sur elle-même, un sixième ou septième sens propre à la raison et la rationalité.En revanche "qui ordonne de faire "bien"", c'est discutable (je le supprime par la suite dans la différence Homme/animal).
Le contrôle de l'inconscient, ça me fait penser à une révolution des machines... Comme c'est une peur que l'on soulève depuis longtemps, c'est en effet fort possible que ça se soit passer comme cela.
"Prendre conscience", même sens en effet.
Chez l’animal, de simples instincts, une simple transmission de savoir par les gènes (?) qui ne font pas appel à la conscience de soi ni à la transmission «culturelle».MAis finalement, c'est pas si éloigné de ce que je prétendais :
Un animal (inconscient) utilise une faculté de conscience, ce qui le rend conscient, "maitre de l'inconscient?". Fin de l'usage, retour à un état "inconscient" avec un apprentissage assimilé (enfin j'espère).
Ce qui m'embête le plus, c'est le "contrôle" que vous donnez, ça ne colle pas! Tout au plus peut-on avoir une certaine maîtrise. [seul, vous ne vous hypnotisez pas tout en étant conscient ; vous vous cachez des choses, etc.]
La seule grande différence semble être en fait que je le vois comme une simple capacité (mentale). [Si j'ai bien compris, vous n'êtes pas d'accord? Alors en quoi cela ne pourrait pas en être une?]
La différence homme/animal relève sans doute d’une « simple » sur-capacité mentale mais pas si simple que ça. Car POURQUOI a-t-on cette capacité mentale supérieure si cela ne devait avoir aucune utilité ?
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