pour les quarks tu fais pareil: tu vois la trace de leur passage, rien de plus ni de moins.Envoyé par Fulcanelli
navré, mais elle souffre un peu...Par ailleurs, si on fait participer un lepton, alors on est dans le cas de l’interaction faible qui elle aussi change la composition en quark si je ne me trompe pas (là ma mémoire commence à souffrir).
ce que tu dis est vrai pour certaines réactions faibles, mais pas pour toutes.
je ne peux qu'être d'accord.Il est évident que l’idée des quarks(...) rend compte d’une manière élégante de toutes ces propriétés avec notamment le schéma octuple, un must d’élégance théorique, j’aime !
je crois que je commence à voir ce que tu veux dire, mais cela ne marche malheureusement pas comme ça avec l'interaction faible vue par le modèle d'interaction électrofaible. La théorie de Weinberg-Salam a en effet prédit (ce qui a été observé au CERN et a valu un prix Nobel à je sais plus comment il s'appelle) qu'il existe des "événements à courants neutres". Ce sont ceux dans lesquels le boson vecteur de l'interaction est le Z0. Ces processus sont très semblables à ceux qui ont lieu "grâce à l'échange de photon", à ceci près qu'ils découlent du "secteur faible" de l'interaction. L'image que tu défends serait cohérente si l'on était resté à une interaction faible "à la Fermi" avec une interaction électromagnétique bien distincte. Malheureusement (pour ta théorie), on sait que cela ne marche pas comme ça: aux hautes échelles d'énergie (qui sont celles qui concernent la matière aux petites échelles plus fondamentales que la nôtre qui est "moyennée"), on ne peut pas séparer les deux interactions, et surtout pas de manière qualitative comme tu le fais. Cette "brisure" de symétrie n'est liée qu'à la faible température du monde qui nous environne.Pour les deux champs c’est pourtant simple. L’EM concerne l’étendue spatio-temporelle et l’IFaible concerne les corps, la corporéité de l’atome. Pour l’IFaible j’ai une autre vision. Elle concerne toute la dynamique de la « matière », elle intervient dans le processus de l’atome mais comme c’est un cycle de transformation invisible, on ne la détecte pas sauf quand elle se phénoménalise de manière particulière pour les atomes instables. Le noyau change alors de composition et un électron bêta est émis vu qu’un proton se transforme en neutron ou plutôt l'inverse !
non, la QCD a été "créée" pour avoir une théorie qui explique à la fois la stabilité des noyaux et les réactions hadroniques. Elle fait les deux.Pour l’IForte, la QCD n’est là que par élégance et luxe théorique, pour calquer son formalisme avec le principe de jauge et d’invariance
oui, mais c'est un modèle moins précis et beaucoup plus "empirique". Grâce aux progrès récents faits par la "qcd sur réseau" (résolution sur des ordinateurs des équations de la QCD) on a pu montrer que cette théorie explique des valeurs qui ne sont que des paramètres fixés de manière ad hoc dans les anciens modèles d'interactions. Ceux-ci sont plus faciles d'utilisation, mais ils sont moins fondamentaux.L’interaction qui rend compte de la stabilité du noyau est tout aussi bien formalisée par le modèle de Skyrme qui comme tu le dis, s’applique à ce qu’on veut étudier.
merci pour tes explications. Mais quelles sont ces "deux matières"?(cela dit, il y a deux matières et donc cela permet d’oser la quatrième hypostase).
mais un appareil de mesure plus précis le pourra car la bille est "grosse" et non-quantique. Ou plus précisément: les effets quantiques la concernant sont très très faibles. Trop pour que l'on puisse les mettre en évidence. Mais ils existent.Envoyé par scientist
non, la physique quantique remet en cause l'existence des particules en tant que "points intenses localisés". Une "particule ponctuelle quantique" n'est pas localisée. En fait comme le disait je ne sais plus qui (navré, je n'ai pas le courage d'aller rechercher), la seule chose dont l'"existence" n'est pas "remise en cause" par la physique moderne ce sont les vecteurs d'états (pis encore, c'est un peu plus complexe car c'est pour les champs et pas les particules directement). En clair: la matière c'est selon le modèle actuel un ensemble de vecteurs dans des espaces mathématiques pas mal complexes... mais en fait, c'est pas plus mathématique que l'image qui consistait à dire que "la matière c'est des points dans un espace euclidien tridimensionnel"... on a juste compliqué un peu (à peine...) le modèle mathématique.Ensuite, si on suppose que la bille n'est qu'un point "intense" d'un champ infini (ce qu'on capte en gros), la bille n'a plus d'intégrité locale (si ce n'est peut-être à l'arrêt) ; c'est similaire aux corpucules je pense (comme un électron autour d'un atome, ou autre); alors, la physique non-classique remet-elle en cause l'existence ou met-elle en avant les problèmes de mesure dans lesquel nous intervenons. (en vous lisant Rincevent, j'ai l'impression désagréable que la physique de pointe ne s'appuie que sur l'imprécision des mesures)
naïvement je dirai qu'une observation ce sont "des nombres écrits quelque part qui décrivent un changement qui a été 'vu'". En clair, il y a quelque part "un phénomène". Mais ce phénomène, ne peut jamais être perçu directement. La seule chose que l'on "perçoit", c'est le changement que ce phénomène implique sur autre chose, laquelle autre chose est ensuite source d'un autre changement qui est à son tour "perçu" par l'un de nos sens, ce qui implique un changement corporel que notre "cerveau-esprit-âme-sandwich" "interprête". J'insiste sur l'inconnu total qui règne sur la fin de cette description (et également sur celui qui règne sur le début). Dire qu'un électron a été vu, c'est une interprétation qui résume une succession de changements... mais autrement dit, sans changement pas d'existence.qu'est-ce qu'une observation pour un physicien? En quoi elle consiste, fait?
elle cherche à être plus modeste mais surtout plus rigoureuse. Les révolutions de la physique quantique et de la relativité nous ont montré combien il est facile de se laisser piéger par des conceptions a priori. Il semble évident et naturel que le temps est un long fleuve tranquille... mais si on regarde de plus près en renonçant au préjugé consistant à dire que la simultanéité est une chose partagée par tous, on voit que c'est pas si simple que ça. La physique actuelle cherche évidemment toujours à s'intéresser à "ce qui existe". Mais elle a compris (ce qu'apparemment les philosophes avaient compris depuis longtemps, mais il ne faut pas oublier qu'autrefois phisolophes et scientifiques étaient moins "séparés" qu'aujourd'hui: le livre de Newton s'appelle Principes de Philosophie Naturelle ou quelque chose comme ça) que malheureusement nous avons inévitablement des "intermédiaires" avec ce qui existe et qu'il faut rester très prudent face à ce qui paraît évident et face à ce qui peut ou non être observé "directement".Si la physique ne s'intéresse plus à ce qui existe mais à ce que des théories prévoient et semblent être observés, que fait-elle finalement?
regarde ce que j'ai répondu aujourd'hui sur le fil sur le déterminisme en physique.Nous sommes des choses, des objets ou aussi un champ infini? Ou autrement, est-ce que la somme de champs infini est aussi un champs infini (mathématiquement, il paraît, non?).
entre qui et qui? le langage consiste en des "mots" qui résument des concepts longs et compliqués. Pour celui qui utilise les "mots" en connaissant les définitions précises, il n'y a (normalement) pas de problème. Une des sources de difficultés est que pour que des gens parlant des langages différents communiquent, il faut un individu parlant les deux langages pour fabriquer un dictionnaire. Le "problème actuel" est grossièrement que la physique (et la science de manière plus générale) est traduite de manière imprécise dans la "langue humaine". Or cette même langue est elle-même directement utilisée par certains domaines, tels la philo. D'où certains "malentendus" entre scientifiques et philosophes (par exemple).Cette abus de langage que vous dénoncez, n'est-il pas le résultat d'une incompréhension?
je ne sais pas si j'ai compris, mais j'ai essayé...J'espère que Rincevent comprendra ce que je veux dire. Sinon, j'essayerai de faire plus explicatif.
tu as raison... et ma raison est simple: y'a des trucs que je peux écrire rapidement alors que d'autres demandent un peu plus de temps pour tenter de les formuler pas trop "sombrement"...Envoyé par fulcanelli
-----