Bonjour,
C'est une idée assez fausse, sauf peut-être pour un mauvais étudiant de licence qui n'as pas encore intégré ce qu'est la méthodologie scientifique.
Ce qui rend une théorie valide, dans un cadre d'application donné, comme vous le faites remarquer, ce sont les faits.
Si certaine théorie sont souvent utilisé à des fin d'argumentaire, c'est parce qu'elle sont connu (via l'expérience) pour être valide dans le cadre associé au dit argumentaire.
On citera : La RG, Le modèle standard de la physique des particule ....
Tout au plus on demande à une "nouvelle théorie" d'être en accords avec ces dernière dans le cadre de validité (accord observé via l'expérience) des théorie pré-existante. D'où les confrontation nécessaire entre une "nouvelle idée" et la théorie la plus descriptive connu à ce jour.
Par exemple : La RG devait admettre la gravitation Newtonienne comme limite en champs faible (c'est bien sur le cas). La MQ devait admettre la mécanique classique dans la limite d'objet macroscopique. Sans quoi ces théorie aurais été disqualifié d'entrée.
Les théories qui ne sont pas encore soutenu par des observations, sont des tentatives de descriptions du monde qui demande confirmation, aussi une personne sérieuse n'utilisera jamais les prédictions de ces dites théorie comme valeur de preuves. On citera par exemple :
-La SUSY
-La théorie des cordes
-La LQG
-...
De même on n'utilisera pas les prédictions d'une théorie hors de son cadre de validité comme une preuve.
Les prédictions nouvelles de ces théories sont par contre utilisé pour mettre en place des dispositif expérimentaux visant à valider/infirmer l'hypothèse. Ce processus est également suivit pour les théorie connu comme étant descriptive dans un cadre donné, en vu de déterminer les limites du cadres d'application de ces théories.
Tout scientifique sérieux sait faire la part des choses, entre ce qui est "vérifié" et ce qui est "supposé". C'est en substance ce qui différencie un scientifique, d'un croyant !
@+,
G.
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