Je confirme bien sûr l'explication #20 de Lansberg
Mais c'est vrai que ce terme de comobile a qqchose de piégeux.
Dans mon explication sur les 4 notions de distance, j'aurais peut-être du rajouter la notion de distance-coordonnée, qui pour moi devrait porter le nom de distance comobile. Une distance qui ne se mesure pas en mètre mais en nombre de graduations. C'est ce qu'on note souvent χ (Chi) dans les bouquins de cosmo.
Prenons deux point, A et B, on dit qu'ils sont comobile si χ = cte, ce qui est l'approximation usuelle.
Par exemple ici χ = 5
A . . . . B
5 quoi ? On s'en fiche, le choix est arbitraire.
Et à ce moment là, la distance propre (souvent appellée comobile d'une façon que je trouve piégeuse) c'est :
D(t) = a(t)χ
a(t), le facteur d'échelle, se mesure alors en mètre/graduation, et c'est lui qui permet de relier le choix arbitraire du système de coordonnée à la réalité physique. Ce facteur d'échelle est une fonction du temps : l'univers est en expansion. Et cette dépendance contient toute la cosmologie : les développement à partir de l'équation d'Einstein permet de relier (le carré de) la dérivée logarithmique de a, c-à-d H² = (da/dt)/a, au contenu énergétique de l'univers (densité d'énergie et pression) à travers les 2 équation de Friedmann.
Bon, un dernier truc : très souvent on utilise a sous forme d'un ratio. Dans les bouquin de cours on utilise par exemple â
â = a/a0
où a0 représente le facteur d'échelle aujourd'hui. Et c'est le plus souvent ce ratio qui est utilisé pour exprimer le facteur d'échelle. Faut juste comprendre que le facteur d'échelle ça se joue en deux temps : dimensionné en mètre / graduation, puis rapport adimensionné.
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