Covid-19 : on fait quoi après ? - Page 4
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Covid-19 : on fait quoi après ?



  1. #91
    Yann94600

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?


    ------

    Pour nos dirigeants, la difficulté vient de ce qu'on ne sait pratiquement rien de ce covid-19, autrement dit même prévoir le nombre de cas d'une semaine sur l'autre est impossible. Il est possible que le confinement dure deux mois, trois mois, six mois, personne n'en sait rien d'autant que la Chine en est maintenant à ce qu'ils appellent une deuxième vague qui n'est pas sur Hubey mais ailleurs en Chine.

    #### supprimé : politique.

    -----
    Dernière modification par JPL ; 15/04/2020 à 18h44.

  2. #92
    Kemiste
    Responsable technique

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Merci d'en rester à la science, nous ne sommes pas là pour faire de la politique.

  3. #93
    Archi3

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Je me permets de faire un "up" de ce sujet posté assez tôt dans l'épidémie, et qui est maintenant tout à fait d'actualité. Quel sera l'impact à long terme sur la société des mesures post-covid ? on a l'impression que se mettent en place par tâtonnement des mesures "ajustées" pour rester à la limite de R ~ 1 : si on tombe en dessous, l'épidémie décroit et on se relâche, et si il réaugmente, on le voit sur le nombre de cas et on resserre la vis.

    ( c'est d'ailleurs en soi un cas interessant de sociologie pour voir comment l'humanité s'adapte spontanément à une crise, qui pourrait servir de modèle pour comprendre comment l'humanité s'adapte à des crises globales, souvent pensées et imaginées comme catastrophiques et brutales, mais qui vont plutot probablement conduire à des adaptations de comportement les maintenant dans la limite de supportabilité, mais c'est un peu HS)

    Bref pour le·la Covid, que peut on imaginer, que faudra-t-il pour contenir la maladie ? devrons nous porter pendant des années des masques dans tous les lieux clos ? comment redémarrer les évènements sportifs, artistiques, à grand public ? le tourisme mondial est-il durablement affecté ? a-t-on maintenant une idée plus précise du point de convergence des mesures rendant la présence de la maladie ET sa gestion supportables ?

  4. #94
    Gwinver

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Bonjour.

    Tout dépendra de l'évolution des outils permettant le contrôle de la maladie (vaccin, traitement) et de la progression de l'immunité collective (pérenne ou pas).
    En bref, on risque d'avoir une période d'environ 1 à 2 ans d'incertitude avant d'avoir les outils complémentaires et une information plus précise sur l'immunité.
    En complément, il faut imaginer un scénario genre "grippe" avec de nouvelles mutations régulières.

  5. #95
    Archi3

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Salut

    pour le moment l'immunité collective ne me parait pas pertinente, on en est tellement loin que ça ou zéro immunité, ça ne fait pas une grande différence. A mon avis, on est plutot à la recherche des mesures à la fois les plus efficaces et les plus acceptables socialement pour limiter le Ro - manifestement par tâtonnements et sans avoir trop d'informations sur ce qui est le mieux de faire.

  6. #96
    papy-alain

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    La seule manière d'évoluer vers une situation nettement satisfaisante sera l'arrivée d'un vaccin fiable avec le moins d'effets secondaires possible.
    En attendant, rien de fondamental ne viendra modifier la situation actuelle. Certes, il y aura des hauts et des bas, mais tant que le virus circule, les précautions élémentaires resteront de rigueur et le tourisme sera fortement ralenti.
    Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.

  7. #97
    yves95210

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Salut,

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    pour le moment l'immunité collective ne me parait pas pertinente, on en est tellement loin que ça ou zéro immunité, ça ne fait pas une grande différence.
    On n'en sait pas encore assez. Selon le point épidémiologique du 9/7, en France la séroprévalence, estimée d'après les "fonds de tubes" conservés par les labos lors de prélèvements sanguins effectués pour d'autres causes que le Covid semaine 11 et semaine 15, était de 6,7% avant la mi-avril (*), avec des disparités importantes en fonction des tranches d'âge, sans parler des disparités géographiques. Probablement autour de 9% aujourd'hui si on se base sur l'augmentation du nombre de cas (en utilisant comme indicateur le nombre d'admissions à l'hôpital, car le nombre de cas confirmés par test n'est pas un indicateur fiable compte-tenu des évolutions de la politique de test).
    Mais compte-tenu des disparités géographiques, ça doit bien aller de 2% à 15% suivant les régions (mi-avril dans l'Est et en Ile-de-France le taux était déjà supérieur à 10%). Et sans-doute 20% dans les tranches d'âge les plus contaminées des régions les plus touchées. Comme il est probable qu'en cas de deuxième vague ce soit les mêmes tranches d'âge qui soient à nouveau les plus touchées, cela pourrait contribuer à freiner la progression de l'épidémie au moins dans certaines régions.

    (*) Il est possible que ce taux soit un peu sous-estimé compte-tenu du pourcentage de faux-négatifs. En revanche, l'étude étant basée sur des prélèvements effectués à des dates où les personnes infectées avaient dû l'être dans les semaines précédentes, il est probable que chez la plupart de celles ayant produit des anticorps, ceux-ci étaient encore présents en quantité suffisante pour être détectables. Donc ça me semble plus fiable que les estimations de prévalence basées sur des tests sérologiques effectués plusieurs mois après l'infection (cf. ci-dessous).
    D'autre part, la séroprévalence semaine 15 donne plutôt une indication sur le nombre de personnes contaminées avant la semaine 14, à une époque où la progression du nombre de cas était encore assez forte. C'est donc aussi un facteur de sous-estimation.


    Mais il semble que les anticorps ne soient pas conservés assez longtemps pour procurer une immunité au-delà de quelques mois (au bout de 2 à 3 mois les anticorps ne sont plus détectables par test sérologique chez la grande majorité des patients). La majorité des personnes infectées l'ayant été entre février et avril, si une deuxième vague arrive au début de l'automne, il est donc probable que, même si une fraction bien plus importante de la population avait été infectée lors de la première vague, cela ne suffise pas à stopper la progression de l'épidémie.

    Des études montrent par contre que les lymphocytes T "à mémoire" spécifiques du SARS-CoV-2 restent présents bien plus longtemps, comme c'est d'ailleurs le cas pour le SARS-CoV premier du nom. En cas de réinfection, cela devrait limiter le risque de développer une forme grave du Covid, et donc faire baisser la létalité parmi les personnes ayant déjà été en contact avec le virus. En revanche, je ne sais pas si cela les rend moins contagieuses (ou moins longtemps), et donc si ça peut faire baisser le taux de reproduction moyen, ayant ainsi un impact sur le seuil d'immunité collective.

    A mon avis, on est plutot à la recherche des mesures à la fois les plus efficaces et les plus acceptables socialement pour limiter le Ro - manifestement par tâtonnements et sans avoir trop d'informations sur ce qui est le mieux de faire.
    On commence quand-même à avoir plus d'informations.

    D'une part sur ce qui ne sert pas à grand'chose, surtout si on tient compte des impacts sociaux négatifs. Par exemple la fermeture des écoles (maternelles et primaires), alors que les études montrent aujourd'hui que les enfants sont moins contagieux et que lorsqu'ils sont contaminés c'est plutôt par des adultes au sein du foyer que dans le cadre de l'école. En revanche ce n'est pas le cas pour les ados, mais à partir du collège les mesures suivantes peuvent être appliquées, même si ça demande un effort d'éducation.

    D'autre part sur ce qui marche, à commencer par les gestes barrière (lavage des mains, limitation des contacts physiques,...), le port des masques dans les lieux clos - toutes choses qui pourraient d'ailleurs avoir un effet positif lors d'autres épidémies (la grippe...).
    Et, mais c'est plus contraignant socialement et économiquement, l'interdiction des rassemblements importants, surtout dans des lieux fermés (perso, vu ce qu'on sait aujourd'hui sur la propagation du virus par aérosols, ça me surprend un peu de voir qu'on autorise les théâtres et cinés à rouvrir sans imposer le port du masque aux spectateurs une fois qu'ils sont installés dans leurs fauteuils. Mais évidemment ça serait dissuasif pour la majorité des spectateurs, et donc contre-productif pour les professionnels du spectacle... Quoi qu'il en soit, il me semble que le risque, multiplié par des milliers de salles de spectacle dans le pays, est plus élevé que celui présenté par des rassemblements plus importants mais en plein air et en nombre bien plus faible).
    Plus, bien sûr, le traçage des contacts dès qu'on détecte un cas, à condition qu'il soit assez rapide pour permettre d'isoler les personnes contaminées mais asymptomatiques ou pas encore symptomatiques, à temps pour éviter qu'elles en contaminent d'autres (voire assez exhaustif pour identifier et tester les contacts des contacts d'un cas confirmé). Mais ça, il me semble que c'est un vœu pieux, à part dans des clusters identifiés assez tôt pour que cela ne concerne que quelques dizaines de cas et quelques centaines de contacts. Disons que ça marche au moins (du moins dans certaines régions) dans la situation transitoire dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, avec une circulation du virus assez faible.

    Sans parler de tâtonnements, cela laisse une marge de manœuvre pour adapter les mesures en trouvant le meilleur compromis entre sanitaire et socio-économique en fonction de l'évolution de l'épidémie, sans avoir besoin de reconfiner l'ensemble de la population.

  8. #98
    Archi3

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Citation Envoyé par yves95210 Voir le message
    Salut,


    On n'en sait pas encore assez. Selon le point épidémiologique du 9/7, en France la séroprévalence, estimée d'après les "fonds de tubes" conservés par les labos lors de prélèvements sanguins effectués pour d'autres causes que le Covid semaine 11 et semaine 15, était de 6,7% avant la mi-avril (*), avec des disparités importantes en fonction des tranches d'âge, sans parler des disparités géographiques. Probablement autour de 9% aujourd'hui si on se base sur l'augmentation du nombre de cas (en utilisant comme indicateur le nombre d'admissions à l'hôpital, car le nombre de cas confirmés par test n'est pas un indicateur fiable compte-tenu des évolutions de la politique de test).
    Mais compte-tenu des disparités géographiques, ça doit bien aller de 2% à 15% suivant les régions (mi-avril dans l'Est et en Ile-de-France le taux était déjà supérieur à 10%). Et sans-doute 20% dans les tranches d'âge les plus contaminées des régions les plus touchées. Comme il est probable qu'en cas de deuxième vague ce soit les mêmes tranches d'âge qui soient à nouveau les plus touchées, cela pourrait contribuer à freiner la progression de l'épidémie au moins dans certaines régions.
    Salut Yves

    pour préciser, je ne disais pas que l'immunité était trop faible pour qu'elle ait un effet observable. Je disais juste qu'elle était trop faible pour modifier sensiblement les politiques de prévention. Si il y a des régions ou des milieux où elle atteint 20%, il en existe aussi où elle est bien plus faible, et du coup des mesures "générales" vont s'appliquer partout, tout comme le confinement a été déclaré même dans les régions où le virus ne circulait que très peu. A ce rythme de très faible contamination, il faudra des années pour qu'elle joue un rôle, et peut etre jamais si l'immunité disparait au bout de quelques mois ...

    On commence quand-même à avoir plus d'informations.

    D'une part sur ce qui ne sert pas à grand'chose, surtout si on tient compte des impacts sociaux négatifs. Par exemple la fermeture des écoles (maternelles et primaires), alors que les études montrent aujourd'hui que les enfants sont moins contagieux et que lorsqu'ils sont contaminés c'est plutôt par des adultes au sein du foyer que dans le cadre de l'école. En revanche ce n'est pas le cas pour les ados, mais à partir du collège les mesures suivantes peuvent être appliquées, même si ça demande un effort d'éducation.

    D'autre part sur ce qui marche, à commencer par les gestes barrière (lavage des mains, limitation des contacts physiques,...), le port des masques dans les lieux clos - toutes choses qui pourraient d'ailleurs avoir un effet positif lors d'autres épidémies (la grippe...).
    Et, mais c'est plus contraignant socialement et économiquement, l'interdiction des rassemblements importants, surtout dans des lieux fermés (perso, vu ce qu'on sait aujourd'hui sur la propagation du virus par aérosols, ça me surprend un peu de voir qu'on autorise les théâtres et cinés à rouvrir sans imposer le port du masque aux spectateurs une fois qu'ils sont installés dans leurs fauteuils. Mais évidemment ça serait dissuasif pour la majorité des spectateurs, et donc contre-productif pour les professionnels du spectacle... Quoi qu'il en soit, il me semble que le risque, multiplié par des milliers de salles de spectacle dans le pays, est plus élevé que celui présenté par des rassemblements plus importants mais en plein air et en nombre bien plus faible).
    Plus, bien sûr, le traçage des contacts dès qu'on détecte un cas, à condition qu'il soit assez rapide pour permettre d'isoler les personnes contaminées mais asymptomatiques ou pas encore symptomatiques, à temps pour éviter qu'elles en contaminent d'autres (voire assez exhaustif pour identifier et tester les contacts des contacts d'un cas confirmé). Mais ça, il me semble que c'est un vœu pieux, à part dans des clusters identifiés assez tôt pour que cela ne concerne que quelques dizaines de cas et quelques centaines de contacts. Disons que ça marche au moins (du moins dans certaines régions) dans la situation transitoire dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, avec une circulation du virus assez faible.

    Sans parler de tâtonnements, cela laisse une marge de manœuvre pour adapter les mesures en trouvant le meilleur compromis entre sanitaire et socio-économique en fonction de l'évolution de l'épidémie, sans avoir besoin de reconfiner l'ensemble de la population.
    pour le moment, on a toujours très peu d'informations sur les canaux de contamination préférentiels (ce que je trouve étonnant vu le soin avec lequel on doit retracer les chaînes de contamination dans les clusters actuels). Je garde toujours l'impression de mesures annoncées sans réel travail de justification. Par exemple je ne sais pas si les théâtres et les cinémas ont joué un vrai rôle ou pas. On a entendu parle de contaminations significatives dans des rassemblements religieux ou des matchs de foot (Bergame), mais les comportements sont assez différents, avec probablement bien plus de contacts physiques et de chants communs : ça a sans doute compté. De même je suis un peu étonné qu'on ait vu si peu d'impact du déconfinement sur la mortalité . Il n'y a que maintenant qu'on semble voir une stabilisation ou une légère remontée des cas, mais le déconfinement a eu lieu il y a 2 mois ! j'aimerais d'ailleurs comprendre quel "relâchement" a pu refaire passer R au dessus de 1 .

    Ou bien les nouvelles contaminations sont-elles exogènes, avec R< 1, ce qui serait compatible avec un faible taux de nouvelles contaminations ne donnant pas lieu à une explosion exponentielle? il faudrait en savoir plus sur le profil et l'origine des nouvelles contaminations actuelles.

  9. #99
    yves95210

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    pour préciser, je ne disais pas que l'immunité était trop faible pour qu'elle ait un effet observable. Je disais juste qu'elle était trop faible pour modifier sensiblement les politiques de prévention. Si il y a des régions ou des milieux où elle atteint 20%, il en existe aussi où elle est bien plus faible, et du coup des mesures "générales" vont s'appliquer partout, tout comme le confinement a été déclaré même dans les régions où le virus ne circulait que très peu. A ce rythme de très faible contamination, il faudra des années pour qu'elle joue un rôle, et peut etre jamais si l'immunité disparait au bout de quelques mois ...
    On est d'accord. A un moment ou à un autre il va bien falloir adapter les mesures à la situation locale, au moins les plus contraignantes (reconfinement s'il y a lieu).

    Quant à l'immunité de groupe, je suis d'accord avec toi, elle n'aura pas de rôle majeur à l'échelle nationale. Mais sait-on jamais, elle peut contribuer à freiner une nouvelle vague dans les régions les plus touchées. A cet égard la situation en Suède me rend perplexe : sans nouvelles mesures l'épidémie est sur la pente descendante alors que, si on se fie au nombre de morts il ne doit pas y avoir plus de 10% de la population infectés - mais sans-doute le double dans la région de Stockholm. Si on pense que l'immunité de groupe contribue à la baisse actuelle, ça voudrait dire que le seuil serait bien en-dessous des 50%, quelle qu'en soit l'explication (effet des disparités entre catégories de la population, immunité croisée,...).

    pour le moment, on a toujours très peu d'informations sur les canaux de contamination préférentiels (ce que je trouve étonnant vu le soin avec lequel on doit retracer les chaînes de contamination dans les clusters actuels).
    Avec le traçage, on arrive sans-doute à déterminer plus précisément par qui et où la contamination a eu lieu. Mais, sauf cas particulier, pas forcément par quel canal (gouttelettes par voie aérienne à courte distance ou déposées sur des surfaces, aérosols).

    Par exemple je ne sais pas si les théâtres et les cinémas ont joué un vrai rôle ou pas.
    Moi non plus. Mais si la transmission par aérosols est un des canaux préférentiels, le fait d'avoir plusieurs dizaines à centaines de personnes passant deux heures ensemble dans une salle fermée ne doit pas être anodin. Quant aux distances permettant d'éviter le risque de transmission par gouttelettes, elles sont impossibles à respecter dans une salle de spectacle à moins de supprimer les trois-quarts des sièges...

    De même je suis un peu étonné qu'on ait vu si peu d'impact du déconfinement sur la mortalité . Il n'y a que maintenant qu'on semble voir une stabilisation ou une légère remontée des cas, mais le déconfinement a eu lieu il y a 2 mois ! j'aimerais d'ailleurs comprendre quel "relâchement" a pu refaire passer R au dessus de 1 .
    L'effet du déconfinement est plus marqué depuis début juin. C'est visible ci-dessous sur la courbe des admissions à l'hôpital à partir de la mi-juin et sur celle des décès une semaine plus tard (à titre de comparaison, j'ai mis en pointillés les tendances pendant le confinement).
    1) Données pour la métropole uniquement : sinon la dynamique de l'épidémie en Guyane (avec un taux d'incidence très, très supérieur à la moyenne) pourrait fausser l'analyse.
    2) Les derniers points ne sont pas significatifs, la moyenne glissante sur 7 jours ne suffisant pas à corriger l'effet du pont du 14 juillet (sous-déclarations par les hôpitaux, comme lors de chaque WE).


    Nom : hospi-et-deces-France-0715.JPG
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    Si ça t'intéresse, je peux aussi poster des graphiques par tranche d'âge (déjà fait dans une autre discussion), montrant que, à part pour les plus de 80 ans, la tendance à la stabilisation (voire à l'augmentation) du nombre de nouveaux cas est la même pour toutes les tranches. Ce n'est que la persistance de la baisse du nombre de nouveaux patients de plus de 80 ans qui limite cet effet, même si cette baisse est moins rapide depuis juin.

    Ou bien les nouvelles contaminations sont-elles exogènes, avec R< 1, ce qui serait compatible avec un faible taux de nouvelles contaminations ne donnant pas lieu à une explosion exponentielle? il faudrait en savoir plus sur le profil et l'origine des nouvelles contaminations actuelles.
    Vu ce matin aux infos une carte (qui doit émaner du ministère de la santé) indiquant le R par région. Cela monte quand-même jusqu'à 1,5 dans le Sud-Ouest (où il est vrai que le nombre de cas partait de très bas, ce qui fait qu'un petit nombre de nouveaux cas peut conduire à une valeur de R élevée alors que la prévalence reste faible).
    Mais il faudrait zoomer à l'échelle des départements : par exemple dans la région Centre-Val de Loire, si je me rappelle bien la valeur de R indiquée sur la carte était de 1,35 alors que dans la Mayenne elle doit être plus élevée. Dès qu'il y a un cluster (et en l'occurrence il y en a plusieurs, dont de nouveaux détectés dernièrement), avec plusieurs centaines de cas, ça ne peut être dû qu'à une contamination locale, même si l'origine est un cas "importé". Surtout quand ça diffuse plus largement dans la population.

  10. #100
    Archi3

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Citation Envoyé par yves95210 Voir le message

    Vu ce matin aux infos une carte (qui doit émaner du ministère de la santé) indiquant le R par région. Cela monte quand-même jusqu'à 1,5 dans le Sud-Ouest (où il est vrai que le nombre de cas partait de très bas, ce qui fait qu'un petit nombre de nouveaux cas peut conduire à une valeur de R élevée alors que la prévalence reste faible).
    Mais il faudrait zoomer à l'échelle des départements : par exemple dans la région Centre-Val de Loire, si je me rappelle bien la valeur de R indiquée sur la carte était de 1,35 alors que dans la Mayenne elle doit être plus élevée. Dès qu'il y a un cluster (et en l'occurrence il y en a plusieurs, dont de nouveaux détectés dernièrement), avec plusieurs centaines de cas, ça ne peut être dû qu'à une contamination locale, même si l'origine est un cas "importé". Surtout quand ça diffuse plus largement dans la population.
    oui, mais on a déjà discuté de la définition du R dans une population hétérogène, qui n'est pas simple. Il est certain que certaines populations ont des modes de vie rendant le R plus élevé, et logiquement, ce sont dans ces populations que le virus se propage le plus vite : en mesurant le R sur les cas déclarés, on a forcément un R plus élevé que le R moyen. Reste à savoir quelle est la taille de la population en question, et quand est ce que le cluster peut saturer....et bien sur l'information sur de nouvelles flambées peut provoquer aussi des changements de comportements.

  11. #101
    Archi3

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    je me permets de faire un petit "up" de cette discussion lancée le 21 mars, car il me semble que la question reste posée : une fois qu'on aura jugulé la 2e vague, quelle est la bonne stratégie ?

    bon la perspective d'un vaccin parait maintenant plus proche, mais il ne faut pas négliger la possibilité d'un espoir déçu (par exemple des effets secondaires néfastes apparaissant). Et même le vaccin ne sera pas disponible immédiatement pour toute la population, donc que faire en attendant ?

  12. #102
    Gwinver

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Bonsoir.
    Il faudra se préparer à la troisième vague qui risque d'arriver avant la mise à disposition d'un vaccin.

  13. #103
    Vincent PETIT
    Animateur Électronique

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Bonsoir,
    J'ai l'impression qu'entre la réticence vaccinale d'une partie de la population, les différentes souches du virus et les cas de réinfection, la difficulté d'approvisionnement du vaccin, son efficacité qui pourrait être décevante et les effets secondaires qu'on ne connait pas encore, on devrait peut être tout miser sur un traitement plutôt que sur un vaccin ?

    En tout cas la stratégie du confinement me semble se résumer à :
    - long confinement = long répit
    - court confinement = court répit
    Là où il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème.

  14. #104
    Bounoume

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    je me permets de faire un petit "up" de cette discussion lancée le 21 mars, car il me semble que la question reste posée : une fois qu'on aura jugulé la 2e vague, quelle est la bonne stratégie ?

    bon la perspective d'un vaccin parait maintenant plus proche, mais il ne faut pas négliger la possibilité d'un espoir déçu (par exemple des effets secondaires néfastes apparaissant). Et même le vaccin ne sera pas disponible immédiatement pour toute la population, donc que faire en attendant ?
    Les effets secondaires?????
    il y en aura, nécessairement..... au moins quelques effets désagréables à certains.....
    Faudra simplement choisir, entre les risques du vaccin, et ceux de la maladie......
    Un cas extrême:
    Entre une probabilité de mort (mortalité cumulée, du fait de l' épidémie, dans les années concernées, et dans ma tranche d' âge).... égale à 1 pour mille, et la probabilité de mort vaccinale égale à 1 pour dix mille, j' ai déjà choisi... J' aurais réduit le risque de l' événement redouté d' un facteur 10..... ça me suffit pour choisir...


    note: les chiffres que j' expose sont IMAGINAIRES, juste vraisemblables, et pour servir d' exemple de démonstration.....
    Les vrais, on saura plus tard.....
    rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)

  15. #105
    Archi3

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Citation Envoyé par Bounoume Voir le message
    Les effets secondaires?????
    il y en aura, nécessairement..... au moins quelques effets désagréables à certains.....
    Faudra simplement choisir, entre les risques du vaccin, et ceux de la maladie......
    Un cas extrême:
    Entre une probabilité de mort (mortalité cumulée, du fait de l' épidémie, dans les années concernées, et dans ma tranche d' âge).... égale à 1 pour mille, et la probabilité de mort vaccinale égale à 1 pour dix mille, j' ai déjà choisi... J' aurais réduit le risque de l' événement redouté d' un facteur 10..... ça me suffit pour choisir...
    oui mais la létalité est tellement dépendante de l'âge que le rapport cout bénéfice peut etre très défavorable pour les jeunes. Je n'ai pas vérifié mais en été on était à moins de 30 décès de moins de 30 ans par exemple, on n'a pas du dépasser 50. On est TRES en dessous d'une létalité de 1 pour 1000, en revanche rien ne dit que les accidents de vaccination sont moins dangereux pour les jeunes.

    Pour dire cru, tuer des jeunes pour sauver des vieux ne semble pas une super idée.

  16. #106
    GBo

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Et les séquelles quand on en s'en sort "the hard way" ?
    "Beaucoup de personnes pensent qu'elles vont tomber malades, aller mieux et que tout reviendra à la normale, mais ces découvertes nous disent qu'il pourrait y avoir des implications à long terme", explique à The Wire Science le professeur Zulfi Haneef, co-auteur de l'étude.
    La suite :
    https://www.doctissimo.fr/sante/epid...es-coronavirus

  17. #107
    Bounoume

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    oui mais la létalité est tellement dépendante de l'âge que le rapport cout bénéfice peut etre très défavorable pour les jeunes. Je n'ai pas vérifié mais en été on était à moins de 30 décès de moins de 30 ans par exemple, on n'a pas du dépasser 50. On est TRES en dessous d'une létalité de 1 pour 1000, en revanche rien ne dit que les accidents de vaccination sont moins dangereux pour les jeunes.
    Pour dire cru, tuer des jeunes pour sauver des vieux ne semble pas une super idée.
    50 décès de 'jeunes'... ça me paraît bien peu.....
    par contre, c' est très peu probable qu' un vaccin correct provoque autant de décès dans la population des moins de 30 ans, comme tu spécifies.....
    rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)

  18. #108
    invite8da976cf

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Bonjour,

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    Pour dire cru, tuer des jeunes pour sauver des vieux ne semble pas une super idée.
    Père de deux enfants pas loin d'être adultes, j'approuve fortement cette vue. Il faut un p.t..n de courage pour avoir osé l'écrire ici. Grand merci.

    Un minimum est de leur laisser venir ce vaccin (peut-être utopique, mais ça ne change pas l'idée) qui protègera aussi l'autre. Un vaccin, digne de ce nom, quoi...
    D'ici là, j'aimerai l'avis des intervenants ici où là qui ont, depuis des mois, accusé par avance les personnes qui décideraient de ne pas se faire vacciner immédiatement, dès la première proposition (souvent en des termes violents, quelquefois qualifiant outrancièrement d'anti-vaccins, ce genre de conneries).
    Si l'un d'entre eux a des connaissances assez avancées pour montrer (ou même seulement dire) que cette première vaccination à simple flux ne porte aucun obstacle à mettre ensuite dans le corps un autre vaccin plus abouti, protégeant aussi de la contamination les tiers, qu'il ne peut y avoir de contre-indication par ce cumul, etc, ce serait bienvenu, et apte à prendre les bonnes décisions personnelles, en toute réflexion.

    Merci à toutes les bonnes volontés calmes.

  19. #109
    FabiFlam

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Bonjour,

    Si j'ai bien compris le principe du vaccin de Pfizer, il n'empêcherait pas la contamination mais juste le développement de la maladie. Du coup, c'est simple: ceux qui ne veulent pas être malade se font vacciner et les autres pas. Que demander de plus ?

    FabiFlam

  20. #110
    GBo

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Mais alors tu ne protèges pas ceux qui ne veulent pas se faire vacciner (un vieux reste de charité chrétienne de ma part ?).

  21. #111
    FabiFlam

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Citation Envoyé par GBo Voir le message
    Mais alors tu ne protèges pas ceux qui ne veulent pas se faire vacciner (un vieux reste de charité chrétienne de ma part ?).
    Si le vaccin est efficace et bien toléré, je ne vois pas qui préfère prendre le risque d'être malade pendant des semaines plutôt que subir un vaccin, mais après tout c'est un choix. L'essentiel étant que ceux qui veulent et doivent être protégés le soient.

    FabiFlam

  22. #112
    papy-alain

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Citation Envoyé par FabiFlam Voir le message
    Si le vaccin est efficace et bien toléré, je ne vois pas qui préfère prendre le risque d'être malade pendant des semaines plutôt que subir un vaccin, mais après tout c'est un choix. L'essentiel étant que ceux qui veulent et doivent être protégés le soient.

    FabiFlam
    Tout à fait d'accord. Sauf que le vaccin ne sera pas disponible pour tout le monde dans l'immédiat. Mais si la population à risque est protégée, c'est un immense pas en avant.
    Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.

  23. #113
    invite8da976cf

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Efficace à 90 %. Après vous être fait (ou faite) vacciné, deuxième injection à un mois, tout ça, vous parlez sans masque à 50 cm de la tête du 10 % ? L'avait qu'à faire partie du peloton ? Oh...

  24. #114
    Vincent PETIT
    Animateur Électronique

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Bonsoir,
    Que peut-on penser de cette piste ?

    https://www.lefigaro.fr/sciences/cov...oisee-20201113

    Ce n'est qu'une piste mais si réellement l'immunité croisée (infection antérieure à d'autre forme de corona virus de type rhume) est la raison pour laquelle certains ont des formes bénine de la COVID-19, est ce qu'on ne se trompe pas de stratégie en confinant tout le monde ?
    Là où il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème.

  25. #115
    GBo

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Bonsoir,
    Sur l'étude du Journal of Clinical Investigation en tout cas, celle qui parle du TMPRSS2 (qui aide à faire rentrer le virus dans les poumons mais qui croît tardivement avec l'âge) :

    Why does COVID-19 seem to spare children? New study offers an answer
    "Our study provides a biologic rationale for why particularly infants and very young children seem to be less likely to either get infected or to have severe disease symptoms"
    Source: https://medicalxpress.com/news/2020-...hildren-1.html

    -> outre le fait que l'étude est faite sur des souris et donc qu'il ne faut pas s'emballer, ca ne change rien puisque les jeunes enfants ne sont pas confinés, ils vont à l'école.

    Pour l'autre étude, as-tu un lien vers le papier de Science STP?

    cdlt,
    GBo.
    Dernière modification par GBo ; 14/11/2020 à 22h43.

  26. #116
    Vincent PETIT
    Animateur Électronique

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Malheureusement je n'ai pas le lien vers cette étude.
    Là où il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème.

  27. #117
    GBo

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Sans doute celle-ci:

    Although there is much attention being directed toward SARS-CoV-2, the coronavirus at the center of the global pandemic, there are multiple coronaviruses that infect humans. These seasonal coronavirus infections occur frequently and typically result in a mild, common cold-like illness. The presence of these coronavirus infections in the population has led to the hypothesis that immune cross-reactivity among these related viruses could occur, and potentially offer some protection to SARS-CoV-2. Now, a group of scientists has detected preexisting antibody-driven immunity against SARS-CoV-2 in a small proportion of individuals who were uninfected at the time of sampling. This work is published in Science in the paper:

    Preexisting and de novo humoral immunity to SARS-CoV-2 in humans
    https://science.sciencemag.org/conte...cience.abe1107
    Dernière modification par GBo ; 14/11/2020 à 23h20.

  28. #118
    invitea606112f

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Bonjour,

    ########## supprimé : hors charte

    Je reprends des phrases écrites ici :
    "Les derniers à réagir pourraient se retrouver en situation de confinement total en entrée et en sortie".
    Phrase prophétique car effectivement le confinement est général.
    "devrons nous porter pendant des années des masques dans tous les lieux clos ?" Si un virus est contagieux, cela devrait être obligatoire et non pas recommandé comme le martèle la publicité idiote qui passe en boucle.

    "comment redémarrer les événements sportifs, artistiques, à grand public ? "
    Lorsque le nombre de contaminés sera proche de 0.

    "le tourisme mondial est-il durablement affecté ?"
    la réponse est toujours dans la question, la durée, le maître mot c'est la durée, entre 25 et 40 millions de morts entre avril 1918 et le printemps 1919 pour la grippe espagnole, nous en sommes à 1,3 millions de morts pour le Covid-19. Le tourisme dépend des transports, or avec un confinement dans la plupart des pays européens il semble que le tourisme mondial est compromis surtout lorsque la restauration et l'hôtellerie sont à l'arrêt.

    "Pour nos dirigeants, la difficulté vient de ce qu'on ne sait pratiquement rien de ce covid-19"
    Cela n'empêche pas de prendre des mesures sensées, sans entraver les libertés de millions de citoyens et je reprends Archi3 en disant qu'il est plus difficile parfois de faire accepter des idées simples que des idées complexes. Je ne donnerai pas de solutions ici car cela ne servirait à rien.
    "comment l'humanité s'adapte à des crises globales"
    En s'adaptant avec intelligence comme elle l'a toujours fait depuis des milliers d'années.

    "Porter des masques pendant des années?"
    Cette question peut vous paraître anodine, mais en réalité cela dépendait déjà de la stratégie qui aurait dû mise en place. Enfin pour ma part, lorsqu'une partie de la population subit des pertes dues à un virus, une guerre, autrement dit un cas de force majeure, l'autre partie de la population devrait rester solidaire. Je n'ai pas du tout cette impression aujourd'hui ni même à l'échelle européenne. A t-on eu des masques gratuits? Avons-nous donner la priorité à la santé plutôt qu'au travail? A t-on ne serais-ce qu'évoquer la situation sociale des personnes qui sont confinées? Cherche t-on à protéger les commerces? Et je pourrais continuer encore et encore sur les problèmes laissés de côté depuis des années.

    Ps : Pensez à vous laver les mains et portez le masque dès que vous sortez de chez vous.
    Dernière modification par JPL ; 15/11/2020 à 02h16.

  29. #119
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    Rappel de la charte du forum :

    Étant sur un forum scientifique et technique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  30. #120
    Archi3

    Re : Covid-19 : on fait quoi après ?

    finalement, au regard de ce qu'il s'est passé depuis 9 mois, je trouve qu'on a écarté un peu vite la possibilité d'une stratégie de vraie éradication (qui a été effectuée pour le premier SRAS et le MERS). On a entendu même ici "mais ce sera impossible à obtenir". Cependant ça semble etre la stratégie qui a été suivie par la Chine et beaucoup de pays asiatiques, qui ont tout fait pour éradiquer purement et simplement le virus de leur population. Certes les mesures sont contraignantes, mais on aurait peut etre pu l'obtenir dans un temps bien plus bref que la crise interminable larvée qu'on est en train de vivre, et on pourrait reprendre une vie normale bien plus vite.

    Or :
    - les mesures d'isolement individuels pour les cas contacts ne dépassent pas 15 jours, c'est donc bien qu'on estime qu'en 15 jours le risque d'être contagieux est très faible.
    - 15 jours c'est une durée faible par rapport aux durées totales de confinement déjà passés et attendus
    - tout le monde a 15 jours d'interruption d'activités : beaucoup d'entreprises ferment plusieurs semaines en aout, les vacances scolaires durent 15 jours, on peut avoir une intervention chirurgicale ou une maladie empêchant de faire sports et loisirs de toute nature pendant 15 jours, ça n'a tué personne, et économiquement c'est tout à fait gérable.

    Le seul truc c'est qu'il faut que le confinement soit GENERAL et TOTAL, ce qu'il a été à Wuhan au début de l'épidémie. Pas d'exception à part les services d'urgence (santé et interventions techniques genre gaz, et police). Pas de commerces ouverts, même d'alimentation. Les gens font des provisions pour 15 jours, ils sont prévenus une semaine à l'avance (il peut y avoir des services de livraison à domicile pour les cas très particuliers). Evidemment pas d'école, meme pas en télétravail, pas de télétravail , vacances pour tout le monde.

    A l'issue de ces 15 jours, les foyers ayant encore des cas restent confinés jusqu'à disparition des cas.

    Si de nouveaux foyers sont encore détectés après cette période, on déclare à nouveau un confinement local de 15 jours, avec indemnisations, sur des zones très limitées (petites villes ou quartiers de grande ville).

    Est ce que ce scénario serait possible ?

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