du coup on déconfinera quand alors selon toi ?
bonsoir,
tres cher le problème n'est pas vraiment là mais dans la politique de fermetures de lits et d'hopitaux suivie avec opiniâtreté depuis qqs lustres.Bjr à toi ,
Prévoir deux ans à l'avance qu'une putain de cochonnerie, va arriver sans ...s'annoncer faut s'appeler Mme Soleil !!
Mais bon pas interdit se dégainer le Yaka Faucon une fois de plus.
Bien content que les soignants arrivent ( en partie ) à échapper au covid. ! ( c'est bizarre...on ne les applaudit plus !!)
Bonne soirée
Gouverner c'est prévoir!
si mes collègues et moi avions fait la même chose dans le domaine avionique les avions tomberaient comme à Gravelotte.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
les chiffres de la dernière semaine peuvent alerter : après une baisse continue due au confinement du mois d'avril, manifestement, les gens se lâchent et sont contents de retrouver des activités sociales (on peut les comprendre !), mais malheureusement, ça semble aussi correspondre à un ralentissement de la baisse voire à une stabilisation
https://covidtracker.fr
certains départements commencent même à montrer une remontée des cas, qui semble significative comparée à la baisse des dernières semaines, semblant indiquer un R repassant localement au-dessus de 1
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs...1_4355770.html
C'est un peu le problème que je soulevais en janvier ; même si la vaccination augmente le taux d'immunité et diminue les contraintes à respecter pour garder R< 1, ces contraintes continuent à exister, on ne peut pas revenir à la vie d'avant qui correspondait à un R de 3 ou peut etre meme de 5 avec les nouveaux variants. L'immunité collective ne suffit pas à compenser ce facteur 3 à 5, il faut donc continuer à appliquer des mesures de distanciation sociale , mais lesquelles ? personne ne sait individuellement si son comportement est le bon ou pas, donc on pilote à vue : on relâche les mesures et on voit ce qui se passe, et si ça se passe mal, on les resserre. Le curseur a été déplacé vers le bas, mais on a toujours le doigt dessus : d'un point de vue ressenti social , il n'est pas encore exclus qu'on soit amené à resserrer à nouveau les mesures , avec les conséquences psychologiques qu'on peut imaginer - il serait donc prudent de ne pas trop donner l'impression qu'on est sorti pour de bon de la crise.
C'est un peu ce que disait Arnaud Fontanet hier. Il continue de porter le masque, même étant vacciné. Il est trop tôt pour se relâcher complètement.
Le problème est que les signaux optimistes de ces derniers jours ont un impact sur le comportement.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
ouais.. après je pense que le premier facteur qui contrôle le R, ce n'est pas le port du masque, c'est plutot le nombre de personnes qu'on fréquente de manière rapprochée par jour ...
Cependant le port du masque est le seul signe visible que l'épidémie est toujours d'actualité. Selon moi, porter un masque équivaut à dire alentours: "faites attention, il peut y avoir un virus dans le coin" et ne pas le porter équivaut à dire:"tout est normal, prenez-vous dans les bras, entassez vous à 100 dans un deux pièces mal aéré si vous voulez".
C'est un marqueur mnémotechnique d'autant plus important que c'est, je pense le seul. Je m'élève en permanence contre les gens qui disent "arrêtez de porter ce truc, c'est ridicule, ça ne change rien etc."
FabiFlam
Je ne nie pas l'aspect psychologique du port du masque, je disais juste que le facteur le plus important qui gouverne à mon avis le R est le nombre de personnes qu'on côtoie, et quand c'est dans un cadre familial ou amical, on enlève souvent le masque ...Et je suis allé en ville hier, il est clair que le port du masque devient de plus en plus lâche, même la serveuse de la terrasse avait le nez découvert ..
Sur le site https://covidtracker.fr, ça n'a pas l'air de s'arranger, la courbe semble remonter, après je ne sais pas quelles sont les perturbations apportées par le week end de la Pentecôte. Je crains que beaucoup de gens se soient lâchés, en ait profité pour voir du monde (ce qui est un peu mon cas je l'avoue même si ça n'a été qu'un verre en terrasse et un anniversaire familial). Bizarrement le R est toujours à 0,76 alors que sur les chiffres, manifestement ça ne baisse plus depuis une bonne semaine, mais je ne sais pas sur quel intervalle ni quel indicateur il est calculé (les hospitalisations et les décès suivent de plusieurs semaines les contaminations).
Mais oui, l'important c'est de ne pas lâcher trop vite. Des réunions amicales et familiales, pourquoi pas ? Mais on se fait tester avant et on reste chez soi si on a le moindre doute. C'est du bon sens, mais tout le monde n'en a pas ! Et aussi il faut être bien informé et tout le monde ne l'est pas, alors il faut bien mettre un peu de pression ! Je me rappellerai toujours de ce papy qui sortait de réa et qui racontait que son fils et sa copine diagnostiqués COVID+ quelques jours avant mais sans symptômes étaient venus lui rendre visite sans rien lui dire pour ne pas l'inquiéter
Moi je pense qu'on finira par relâcher les gestes barrières quand une majorité de personnes seront vaccinées (on gardera peut-être le masque dans les transports et les rassemblements nombreux en intérieur) mais que les restrictions aux voyages, tests et quarantaines resteront longtemps d'actualité.
FabiFlam
Malheureusement, "une majorité de personnes vaccinées" ne suffit pas à assurer qu'on ne prenne plus de précautions. Pour qu'elle s'éteigne, il faut que le R tombe en dessous de 1, et encore une fois si le Ro "sans précaution" des nouveaux variants (plus contagieux que le variant historique où le Ro était autour de 3) est autour de 5, il faut 80 % de la population immunisée, en additionnant les vaccinés (pour lesquels ça a marché) et les anciens malades (qui ont gardé l'immunité acquise). On en est encore loin ...
A ce propos je remarque que les chiffres de protection vaccinale donnés par Yves , tout en étant appréciables, sont bien inférieurs à ce qu'il faudrait pour éviter de retomber malade après une première infection avec la probabilité estimée pendant la première année. Donc, soit les vaccins sont bien moins efficaces que l'immunité naturelle, soit on s'est un peu planté sur les recontaminations ...
Mais finalement le problème reste le même, c'est que personne ne sait estimer quel est le degré de précautions personnelles à prendre pour éviter de contaminer plus de 1 personne si on est malade. si on veut contrôler la démographie, avoir un enfant, c'est facile à compter; mais contaminer une seule personne, on n'en sait rien !
on en est donc réduit à ajuster les mesures un peu au pif et à s'adapter à ce que ça donne. Le souci reste le même : quel indicateur prend on pour le pilotage et "l'asservissement" du système ? si on attend que le taux de circulation devienne important, ben on se coltine une vague à chaque fois ...
Salut,
L'unité de modélisation épidémiologique de l'institut Pasteur a publié une mise à jour des scénarios de levée des mesures de freinage. En résumé :
Mais ça dépend évidemment de beaucoup d'hypothèses, en particulier sur le rythme de la campagne de vaccination, avec un taux d'adhésion assez élevé dans la partie la moins vulnérable de la population adulte, et sur le fait que le relâchement des comportements ne sera pas plus important que durant l'été 2020. Et cela n'exclut pas une reprise de l'épidémie l'automne prochain, surtout si la couverture vaccinale n'est pas suffisante.
- Si l’on réussit à maintenir le rythme actuel de décrue des infections et hospitalisations jusqu’au 9 juin tout en maintenant ou augmentant le rythme de vaccination, on ne s’attend pas à observer cet été de reprise importante de l’épidémie liée au variant B.1.1.7 sous les conditions de contrôle qui avaient été mises en oeuvre durant l’été 2020.
- Si la décrue s’arrête suite à la deuxième étape du calendrier de réouverture le 19 mai et que les taux de transmission repartent à la hausse dès cette date, la situation épidémiologique durant l’été est plus incertaine. Dans ce scénario, un rebond épidémique cet été ne pourrait être exclu. La taille de ce rebond dépendrait notamment des taux de transmission sur la deuxième moitié de mai et en juin, du rythme de vaccination et des hypothèses sur l’augmentation de transmission du variant B.1.1.7. Dans tous les scénarios explorés, ce rebond resterait plus petit que la 3ème vague.
Même si ces mots vont traditionnellement ensemble, les jeunes ne sont pas tous écervelés. Il y aura des réfractaires mais je pense qu'une bonne partie se feront vacciner. J'en connais qui l'ont déjà fait.
justement, c'est pas top top en ce moment : sur cette page de covidtracker : https://covidtracker.fr/deconfitracker/ il font un focus sur les dernières semaines et sur l'extrapolation à partir du taux de croissance, et on voit qu'on est redevenu légèrement positif en taux de croissance des nouveaux cas. Le nombre de cas à la date du prélèvement du 21/05 est le même qu'une semaine avant au 13/05 ce qui n'était pas arrivé depuis un mois. Et on n'a pas le résultat du week-end de la Pentecôte où les gens se sont surement plus vus et sortis ensemble.Mais ça dépend évidemment de beaucoup d'hypothèses, en particulier sur le rythme de la campagne de vaccination, avec un taux d'adhésion assez élevé dans la partie la moins vulnérable de la population adulte, et sur le fait que le relâchement des comportements ne sera pas plus important que durant l'été 2020. Et cela n'exclut pas une reprise de l'épidémie l'automne prochain, surtout si la couverture vaccinale n'est pas suffisante.
Le taux de vaccination, c'est un peu un trompe l'oeil sur le court terme. Chaque jour augmente de 1% le nombre de vaccinés, mais ça ne change que de 1% le R. L'impact principal à court terme est la façon dont les gens vivent leur vie sociale et le nombre de gens qu'ils fréquentent, ça ça peut varier rapidement du simple au double ou au triple, voire plus. A mon avis il n'y a pas assez de sensibilisation sur ce point, on devrait faire comprendre aux gens que même si ils ont envie de se retrouver, il faudrait quand même continuer à limiter par exemple le nombre de réunions amicales par semaine, même si on n'a aucun moyen légal de le contrôler bien sur.
Dernière modification par Archi3 ; 25/05/2021 à 05h06.
Comme tu le sais je me méfie un peu des stats basées sur le nombre de tests. Encore plus lorsque la période inclut un jour férié (et en l'occurrence un pont de 4 jours du 13 au 16/5). Le nombre d'admissions à l'hôpital, en moyenne glissante sur 7 jours, était encore en décroissance avant le WE de la Pentecôte. Il faudra attendre au moins demain soir pour que les retards de déclarations dues au WE de la Pentecôte soient rattrapés, mais pour le moment ça donne encore R(t)~0,9 à 0,95 calculé à partir des hospitalisations par tranche d'âge, pour les infections de la semaine du 3 au 10 (après la réouverture des collèges et lycées et la suppression de la limite de 10 km) au lieu de 0,75 une semaine avant. La première étape du déconfinement (le 3/5) aurait donc eu pour effet d'augmenter R de 20 à 30%.justement, c'est pas top top en ce moment : sur cette page de covidtracker : https://covidtracker.fr/deconfitracker/ il font un focus sur les dernières semaines et sur l'extrapolation à partir du taux de croissance, et on voit qu'on est redevenu légèrement positif en taux de croissance des nouveaux cas. Le nombre de cas à la date du prélèvement du 21/05 est le même qu'une semaine avant au 13/05 ce qui n'était pas arrivé depuis un mois. Et on n'a pas le résultat du week-end de la Pentecôte où les gens se sont surement plus vus et sortis ensemble.
Reste à voir quel sera l'effet (avant celui de la Pentecôte) du pont de l'Ascension, qui a donné lieu à pas mal de brassages de population, avec des regroupements souvent en intérieur chez les uns ou les autres puisque les restos n'étaient pas ouverts et que la météo n'était pas top. Mais l'effet des regroupements familiaux ou amicaux à l'occasion des WE prolongés est limité dans le temps (par ex. on a vu qu'après une petite bosse mi-janvier suite aux festivités de Noël et du nouvel an, la courbe des admissions à l'hôpital est retombée).
Ton raisonnement est faux (l'augmentation du nombre de vaccinés ne se traduit pas directement par une diminution de R d'un même pourcentage), mais le résultat sur lequel tu tombes est à peu près juste : dans une population de 65 millions dont 15 millions sont déjà immunisés par au moins une première dose de vaccin depuis plus de 3 semaines et 30% des autres (15 autres millions) immunisés par une infection antérieure, la vaccination de 2,5 millions de vaccinés par semaine fait baisser la population susceptible (35 millions) d'environ 7%, et contribue donc à faire baisser R d'autant. Et le même nombre de vaccinés par semaine aura un impact de plus en plus important à mesure que la population susceptible diminuera (par ex. dans un mois, avec 10 millions d'immunisés en plus [sans même tenir compte des nouveaux infectés] cet impact sera de 10% par semaine). En gros, sur le mois en cours, ça compense une augmentation de 50% de R due à l'évolution des mesures et des comportements.Le taux de vaccination, c'est un peu un trompe l'oeil sur le court terme. Chaque jour augmente de 1% le nombre de vaccinés, mais ça ne change que de 1% le R.
Il me semble effectivement probable qu'à court terme R repasse au-dessus de 1, suite à la réouverture des terrasses et au WE de la Pentecôte. Et sur le nombre de cas on voit sans-doute déjà l'impact du pont de l'Ascension (les PCR+ correspondant à des contaminations en moyenne 7 jours plus tôt). Mais la tendance à moyen terme (en lissant l'effet des WE prolongés) pourrait rester à la baisse, à moins évidemment d'un relâchement généralisé des comportements dans la vie de tous les jours : une fois passé l'effet "libération" cumulé à celui des WE prolongés, le fait d'avoir la possibilité d'aller manger ou boire un verre en terrasse avec des amis et de pouvoir rester dehors jusqu'à 21h ne devrait pas avoir un impact négatif, au contraire (les épidémiologistes semblent estimer que cela sera plutôt positif, en évitant que ces regroupements se fassent en intérieur, au domicile des uns ou des autres, donc de manière incontrôlable).
oui c'est juste une alerte que j'ai eu en regardant les courbes, néanmoins les derniers chiffres étant du 21 , incluent déjà les effets du WE de l'Ascension (mais pas de la Pentecôte). J'entendais ce matin à la radio des messages assez optimistes, qui étaient fondés d'une part sur le chiffre des hospitalisations qui continuaient à baisser, mais là on est clairement sur la lancée de la baisse du confinement et le déconfinement n'a pas eu le temps d'agir, d'autre part sur l'étude de l'Institut Pasteur dont le message est essentiellement "si ça continue à baisser comme ça jusqu'en juin, ça ira pour juillet " - ce qui est sans doute exact, mais encore faut il que la baisse soit continue.
Reste à voir quel sera l'effet (avant celui de la Pentecôte) du pont de l'Ascension, qui a donné lieu à pas mal de brassages de population, avec des regroupements souvent en intérieur chez les uns ou les autres puisque les restos n'étaient pas ouverts et que la météo n'était pas top. Mais l'effet des regroupements familiaux ou amicaux à l'occasion des WE prolongés est limité dans le temps (par ex. on a vu qu'après une petite bosse mi-janvier suite aux festivités de Noël et du nouvel an, la courbe des admissions à l'hôpital est retombée).
je ne pense pas que ce soit très faux, si tu vaccines x % de la population aléatoirement , tu fais baisser le R de x% il me sembleTon raisonnement est faux (l'augmentation du nombre de vaccinés ne se traduit pas directement par une diminution de R d'un même pourcentage), mais le résultat sur lequel tu tombes est à peu près juste : dans une population de 65 millions dont 15 millions sont déjà immunisés par au moins une première dose de vaccin depuis plus de 3 semaines et 30% des autres (15 autres millions) immunisés par une infection antérieure, la vaccination de 2,5 millions de vaccinés par semaine fait baisser la population susceptible (35 millions) d'environ 7%, et contribue donc à faire baisser R d'autant.
je pense que c'est très compliqué de savoir à l'avance ce qui agit ou pas sur les contaminations. C'est vrai que l'expérience de l'année dernière peut rentre plutot optimiste sur le fait que les vacances sont peu propices aux contaminations (je pense aussi qu'on transmet moins d'amis en amis car on reste en famille, ou avec des amis proches avec qui on est parti, mais il y a moins de transmission d'un groupe à l'autre), mais d'ici juillet je pense qu'il faut quand meme etre attentif pour ne pas que les efforts faits pendant avril soient annihilés.Mais la tendance à moyen terme (en lissant l'effet des WE prolongés) pourrait rester à la baisse, à moins évidemment d'un relâchement généralisé des comportements dans la vie de tous les jours : une fois passé l'effet "libération" cumulé à celui des WE prolongés, le fait d'avoir la possibilité d'aller manger ou boire un verre en terrasse avec des amis et de pouvoir rester dehors jusqu'à 21h ne devrait pas avoir un impact négatif, au contraire (les épidémiologistes semblent estimer que cela sera plutôt positif, en évitant que ces regroupements se fassent en intérieur, au domicile des uns ou des autres, donc de manière incontrôlable).
Archi, plutôt que de te focaliser sur le chiffre des contaminations, tu devrais tenir compte uniquement du nombre d'hospitalisations, qui est beaucoup plus représentatif de l'évolution de l'épidémie.
Comme le disait le célèbre Dr. Trump, il suffit de diminuer le nombre de tests pour qu'il y ait moins d'infectés.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
J'ai fait le calcul en partant du R0 et en pondérant chaque R possible par sa probabilité en fonction du pourcentage d'immunisés: on voit que le R baisse plus rapidement au debut de la vaccination que le % d'immunisés, puis moins vite une fois les 50% d'immunisés atteints. Cela pourrait-il expliquer ce qu'on observe partout en Europe, a savoir la baisse rapide du R effectif malgré qu'on ait vacciné a peine 30% de la population ?
Code vite fait pour R0=3:
Et pour R0=4:Code:new_R = []; for x=1:100 t=x/100; %pourcentage immunisés P=[t*t*t 3*t*(1-t)^2 3*t*t*(1-t) (1-t)^3]; new_R = [new_R; P*[0 1 2 3]']; end plot([1:100], 100*(3-new_R)/3) hold on plot([1:100], [1:100], 'r')
Code:new_R = []; for x=1:100 t=x/100; P=[t*t*t*t 4*t*(1-t)^3 6*t*t*(1-t)^2 4*(1-t)*t*t*t (1-t)^4]; new_R = [new_R; P*[0 1 2 3 4]']; end plot([1:100], 100*(4-new_R)/4) hold on plot([1:100], [1:100], 'r')
qu'est ce qui n'est pas linéaire ?
il me semble qu'il y aura proportionnalité dès que la population vaccinée a le même R que la population générale, et ça peut etre le cas même si les classes d'âge ne sont pas vaccinées de la même façon (il suffit que le R soit le même dans les classes d'âge) . OK ce n'est peut etre pas strictement vrai mais la différence est sans doute du second ordre.
Eh bien, plus R est important, plus une tranche de vaccinés suplémentaires produit d'effet. Par ailleurs,dès que R passe au dessous de 1, moins la tranche de vaccinés supplémentaire aura d'influence sur sa valeur. Enfin, c'est toi même qui disait que plus le R0 était grand, plus il fallait de vaccinés pour faire baisser R.qu'est ce qui n'est pas linéaire ?
il me semble qu'il y aura proportionnalité dès que la population vaccinée a le même R que la population générale, et ça peut etre le cas même si les classes d'âge ne sont pas vaccinées de la même façon (il suffit que le R soit le même dans les classes d'âge) . OK ce n'est peut etre pas strictement vrai mais la différence est sans doute du second ordre.
Par ailleurs, j'insiste, ça dépend de l'efficacité du vaccin: la preuve aux Seychelles ils ont beau vacciner ils restent toujours avec une épidémie active.
FabiFlam
Ce qui compte n'est pas le x% de la population globale, mais le y% de la population susceptible, avec y qui augmente régulièrement si le nombre quotidien (ou hebdomadaire) de vaccinés est constant (= x constant), puisque la taille de la population susceptible diminue (cf. l'exemple que j'ai donné; même si le calcul est à la louche, il montre qu'au rythme actuel de 10 millions de vaccinés par mois, l'impact sur R évolue nettement en un mois, passant de -7% par semaine à -10%). De plus, rigoureusement il faudrait tenir compte des nouvelles infections, puisqu'elles diminuent également la taille de la population susceptible. Mais (heureusement) leur nombre est maintenant très inférieur à celui des nouveaux vaccinés, donc je t'accorde qu'on peut négliger cet aspect.
D'autre part on ne vaccine pas aléatoirement. On ne vaccine pas les gens qui ont été PCR+ dans les 3 mois précédents, et (normalement) ceux qui l'ont été plus tôt n'ont besoin que d'une injection ; évidemment ça ne joue pas sur tous ceux qui ont été infectés mais non testés durant la première vague, à l'époque où seuls les cas graves étaient testés, mais depuis l'été 2020 40 à 50% des infectés sont testés, et au total environ 10% de la population adulte sont connus comme étant déjà immunisés.
De plus, je ne sais pas si les gens qui savent qu'ils ont déjà eu le Covid dans les 6 ou 8 derniers mois (durant la 2e vague) et qu'ils bénéficient déjà d'une immunité sont aussi pressés d'aller se faire vacciner que les autres (ça peut jouer dans les deux sens : ceux qui ont eu des symptômes assez lourds préfèrent sans-doute jouer la sécurité; mais tous ceux qui n'en ont eu que de bénins, voire pas de symptômes, peuvent se dire qu'ils ne risquent rien de plus en cas - déjà peu probable - de réinfection).
Et de toute façon, en ayant commencé par vacciner les plus âgés, ce sont les tranches d'âge dans lesquelles le pourcentage d'infectés était le plus faible (2 fois plus faible pour les 50-69 ans et 3 fois plus faible pour les 70+ que pour les 20-49) qui ont été vaccinées prioritairement.
Bref, pour faire un calcul plus rigoureux que celui que j'ai donné à titre d'exemple, c'est pas si simple...
Si la moitié de la population est déjà immunisée au début du mois (R0 divisé par 2), vacciner 25 % de "la population" en un mois fera encore diminuer le R de 50 % à la fin du mois (R0 divisé par 4)... sauf à vacciner aléatoirement au lieu de cibler la bonne moitié !
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Pas vraiment. Si tu regardes le modele posté plus haut, le R ne descend que de 15% supplémentaires quand on passe de 50% a 75% de vaccinés:
Code:%immunisés R ==================== 0 3 5 2.7217 10 2.4840 20 2.1120 30 1.8480 40 1.6560 50 1.5000 60 1.3440 75 1.0312 90 0.5160 100 0
Mais pourquoi ?
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Parce que les probabilités d'avoir N={0,1,2,3} immunisés sur les 3 contaminés possibles (R0=3) sont polynomiales en taux de vaccinés:
probs_R3.png
My bad, j'ai inversé 2 probas Du coup après correction, le R est bien linéaire en taux de vaccinés
oui c'est vrai j'ai supposé qu'on vaccinait aussi ceux qui avaient été malades. En fait ça arrive aussi donc le résultat est intermédiaire entre les deux, mais j'aurais du dire que vacciner 1% de la population fait gagner a % où a est de l'ordre de 1 à 1/X, X étant la proportion de la population immunisée. Ca reste petit quand même ...le message est que la vaccination joue progressivement sur R, alors qu'un changement collectif de comportement joue instantanément (c'est bien pour ça qu'on fait des confinements quand on veut réagir rapidementt ! )
Bon, là on est à peu près d'accord (il resterait à prendre en compte l'hétérogénéité du taux d'immunisation, vaccinale ou post-infection, suivant les tranches d'âge; mais le fait qu'on ait commencé par vacciner les tranches les moins infectées depuis le début de l'épidémie, et que c'est dans ces tranches que le taux d'adhésion à la vaccination est le plus élevé, a tendance à gommer cette hétérogénéité, du moins parmi les adultes : mi-juillet les moins de 18 ans vont se retrouver les seuls à être immunisés à moins de 40%, les autres tranches d'âge le seront probablement toutes entre 70 et 85%).oui c'est vrai j'ai supposé qu'on vaccinait aussi ceux qui avaient été malades. En fait ça arrive aussi donc le résultat est intermédiaire entre les deux, mais j'aurais du dire que vacciner 1% de la population fait gagner a % où a est de l'ordre de 1 à 1/X, X étant la proportion de la population immunisée. Ca reste petit quand même ...le message est que la vaccination joue progressivement sur R, alors qu'un changement collectif de comportement joue instantanément (c'est bien pour ça qu'on fait des confinements quand on veut réagir rapidementt ! )
Mais même si l'effet n'est que progressif, un impact de -30 à -40% par mois sur R est loin d'être négligeable, il permet de compenser un impact de +50 à +60% de l'allégement, lui aussi progressif, des mesures. Et +50%, c'est à peu près ce qu'on avait observé entre mi-mai et mi-juillet 2020, dans une période comparable. Bref, il y a de l'espoir - c'est d'ailleurs ce que montrent les scénarios des épidémiologistes de Pasteur.
Evidemment la similarité des mesures ne suffit pas à garantir que leur effet sera exactement le même, il faut aussi tenir compte de la manière dont elles sont appliquées, donc de l'adhésion de la population à ces mesures et des comportements individuels. Mais ce que je constate aujourd'hui (en vacances dans un département relativement peu touché par l'épidémie), c'est que la grande majorité reste prudente (un indicateur : le port du masque en extérieur, qui n'est pourtant pas obligatoire dans ce département à part dans certains centres-villes, reste pratiqué par beaucoup de gens malgré sa relative inutilité, et par quasiment tout le monde dans les endroits où il est obligatoire. Et les mesures barrière restent bien appliquées dans les commerces ou restaurants).
D'autre part, même s'il y avait un rebond en juin, avant que suffisamment de personnes soient vaccinés (en particulier parmi les moins de 50 ans), à condition que l'avancement de la vaccination permette d'en limiter la durée (évidemment il ne faudrait pas que la tendance reste à la hausse durant tout l'été...), le fait que 80% des personnes vulnérables seront immunisées permettra de réduire fortement l'impact de ce rebond en termes d'hospitalisations.
Quant à la tendance à la stabilisation du taux d'incidence (basé sur les PCR+), elle peut s'expliquer par une légère remontée du nombre de cas parmi les moins de 18 ans suite à la réouverture des écoles, puis des collèges et lycées, alors que ce nombre baisse dans toutes les autres tranches d'âge, comme le montrent les données hospitalières.
Mais compte-tenu du délai entre contamination et hospitalisation et des retards de déclarations des admissions par les hôpitaux les WE et jours fériés (ce qui impose de ne tenir compte que de la moyenne glissante sur 7 jours du nombre d'admission), il ne s'agit pour le moment que des infections antérieures au pont de l'Ascension, et cela ne préjuge pas de l'effet des brassages de population durant ces 4 jours ni de celui de l'allègement des restrictions le 19 mai. C'est l'inconvénient des indicateurs basés sur les données hospitalières, qui donnent une image de la situation de l'épidémie environ 2 semaines plus tôt; mais ça reste à mon avis bien plus fiable que le taux d'incidence calculé à partir des résultats des tests.
NB : dans le graphique ci-dessous, basé sur les données des hôpitaux jusqu'au 25/05, les dates sont celles (supposées) des contaminations, en moyenne 12 jours avant les déclarations des admissions.
comment est-ce que tu calcules le nombre d'infections à partir du nombre d'hospitalisations?