mais ça, c'est "à nombre d'infections constant", mais ce n'est pas pertinent de raisonner comme ça comme je te l'ai dit . Le nombre d'hospitalisations n'est pas proportionnel à la population à risque, il y a un simplement une rétroaction qui fait qu'on le maintient à un certain seuil critique (en se faisant déborder parfois mais globalement on y arrive), mais l'un dans l'autre on sature toujours les services, quel que soit le nombre à risque, tant qu'il est significatif - autrement dit le nombre d'infections se régule toujours sur les capacités d'hospitalisations, qui finissent par saturer avant qu'on réagisse (je précise que ce n'est pas une "loi de la nature", c'est juste une conséquence du choix politique de réagir par rapport au taux de saturation des services). .
Il n'y aura que lorsque la vaccination +l'immunité acquise aura fait tomber "naturellement" le R en dessous de 1 qu'on pourra respirer. Meme si on a besoin de 80 % de population immunisée, ça laisse 20 % de la population non immunisée, et 20 % c'est 13 millions de français, très largement de quoi saturer les services de toutes façons. Donc tant que le R sera supérieur à 1, on ne sera jamais tranquille sur ce critère.
prenons date alors : je parie que les restaurants ne rouvriront pas avec le 30 juin ...les spectacles de toutes façons ce sera au mieux à l'automne. Et qu'on a encore au moins 3 mois de mesures assez contraignantes devant nous.
Ensuite, si on compare la situation fin juin avec celle de 2020, sur la base d'un Ro(nouveau)=5 au lieu de Ro(historique)=3, mais avec 50% d'immunité au lieu de 6%, des mesures équivalentes conduiront à un R(t) un peu plus faible. Il sera donc certainement possible de rouvrir restaurants, salles de spectacles, etc. (avec maintien de mesures barrière). De plus, dans les premières régions confinées (surtout l'IdF), le taux d'immunité est déjà nettement plus élevé (entre 35% et 40% en IdF en comptant infections + vaccination), et les 50% seront atteints plus tôt.
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