Oui, mais l'auteur a expliqué que pour simplifier la simulation, il s'est contenté de considérer que seuls les vulnérables décèdent.
D'accord. Si ce n'est l'estimation de la proportion de cas confirmés dus au nouveau variant début janvier (dans ma simu, j'ai pris environ 1%).Cela dit, le problème c'est qu'un modèle comme ça, pour calibrer les paramètres qui sont spécifiques au nouveau variant et à l'ancien est extrêmement compliqué. Pour ça il faudrait avoir les corrélations entre l'encombrement des réas (de chaque version) avec le nombre de malade déclarés (par le nouveau variant ou non). Bref, en l'état on n'a clairement pas les données suffisantes pour ça.
Ou si on sait initialiser les effectifs des différents compartiments avec des valeurs réalistes, non ?De plus, comme je disais, ces modèles sont bons si l'épidémie n'est pas trop déployée.
(ce qui est à peu près le cas en partant des données des hôpitaux par classes d'âge, et de l'hypothèse ci-dessus au sujet du nouveau variant)
Au contraire il me semble que c'est à partir du moment où l'épidémie est suffisamment déployée qu'on peut se contenter de modèles qui ne tiennent pas compte de l'hétérogénéité de la population et de ses comportements et de l'hétérogénéité géographique, ni des aspects aléatoires dominants au tout début de l'épidémie (quand il y a trop peu d'infectés et que le fait de supposer qu'ils contaminent chacun le même nombre de personnes durant le même temps peut conduire à des résultats très différents de l'évolution réelle).
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