Il serait intéressant de montrer qu'un confinement "dur" de la population revêt quelques interêts signalés du point de vue du contrôle épidémique et de la balance bénéfices-risques, dans la mesure où ses contreparties socio-économiques et psychologiques sont notoirement délétères.
Aussi a été récemment accepté en publication un article rédigé par une équipe de l'université de Stanford, dirigée par un ponte mondialement reconnu de la recherche en médecine, J. Ioannidis, qui met en évidence que le confinement généralisé n'offre "aucun effet bénéfique" ni "avantage significatif" sur l'augmentation ou la réduction du nombre de contaminations par rapport à des mesures moins restrictives telles que pratiquées en Suède ou en Corée du Sud (pas de fermeture d'entreprises et de lieux recevant du public) :
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/...1111/eci.13484
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