Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Comme je suis sympa, voici la traduction du titre et du début de l'article :
... et sa conclusionLa fin de la pandémie ne sera pas télévisée
Au début de l'année 2021, la pandémie de covidine 19 semblait s'éloigner. Les discussions et les prédictions sur " l'ouverture ", le retour à la " normale " et l'obtention d'une immunité collective étaient dans l'air. Mais pour beaucoup, l'optimisme s'est estompé avec la recrudescence des cas et des décès en Inde, au Brésil et ailleurs. L'attention s'est portée sur les variants du virus SRAS-CoV-2, et plus récemment sur l'émergence de l'omicron. Alors que la fin semblait se profiler à l'horizon, elle a été interrompue par le pressentiment que la pandémie pourrait être loin d'être terminée.
Contrairement à toutes les pandémies précédentes, celle de covid-19 a été suivie de près grâce à des tableaux de bord qui visent à montrer la circulation et l'effet du coronavirus en temps réel ; ils suivent les métriques des tests de laboratoire, des admissions en hôpital et en soins intensifs, des taux de transmission et, plus récemment, des doses de vaccin administrées. Ces tableaux de bord - avec leurs panneaux de chiffres, de statistiques, de courbes épidémiques et de "heat maps" - ont dominé nos télévisions, nos ordinateurs et nos smartphones. Au cœur de ces tableaux de bord se trouve l'attrait de l'objectivité et des données auxquelles on peut s'accrocher au milieu de l'incertitude et de la peur. Ils ont aidé les populations à conceptualiser la nécessité d'un confinement et d'un contrôle rapides, à orienter l'opinion publique, à alimenter la pression en faveur de contre-mesures et à maintenir une aura d'urgence. Ils offrent un sentiment de contrôle lorsque les cas diminuent à la suite de certaines contre-mesures, mais peuvent également susciter un sentiment d'impuissance et de catastrophe imminente lorsque les cas augmentent.
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La fin de la pandémie ne viendra pas à vous
L'histoire suggère que la fin de la pandémie ne suivra pas simplement l'atteinte d'une immunité collective ou une déclaration officielle, mais qu'elle se produira plutôt de manière progressive et inégale, à mesure que les sociétés cesseront d'être entièrement absorbées par les chiffres choquants de la pandémie. La fin d'une pandémie est davantage une question d'expérience vécue, et donc un phénomène plus sociologique que biologique. Ainsi, les tableaux de bord - qui ne mesurent pas la santé mentale, l'impact sur l'éducation et la négation des liens sociaux étroits - ne sont pas l'outil qui nous dira quand la pandémie prendra fin. En fait, si l'on considère la façon dont les sociétés en sont venues à utiliser les tableaux de bord, il se peut qu'ils soient un outil qui contribue à empêcher un retour à la normale. Les pandémies - du moins les pandémies virales respiratoires - ne se terminent tout simplement pas d'une manière qui puisse être affichée sur des tableaux de bord. Loin d'une "fin" spectaculaire, les pandémies s'estompent progressivement à mesure que la société s'adapte à la vie avec le nouvel agent pathogène et que la vie sociale revient à la normale.
En tant que période extraordinaire au cours de laquelle la vie sociale a été bouleversée, la pandémie de covid-19 sera terminée lorsque nous éteindrons nos écrans et déciderons que d'autres questions sont à nouveau dignes de notre attention. Contrairement à son début, la fin de la pandémie ne sera pas télévisée.
Le PP en reste coi
J'aurai pu parier que le papier n'était ni très scientifique, ni très pertinent : encore un jeunot qui croit que le déni de la maladie est la solution.
Son titre est classe par contre, pour ceux qui connaissent le classique de Gil Scott-Heron.
Bonjour et bonne année .
Je n'ai pas vu où il était question de déni de la maladie...
Et cette tribune, en français, de Dominique Baudon, parue dans le JIM, me semble plutôt aller dans le même sens ;
https://www.jim.fr/medecin/jimplus/e...nt_edito.phtml
Non?
Dernière modification par mh34 ; 03/01/2022 à 13h55.
C’est mignon la covidine Merci DeepL !la pandémie de covidine 19
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Le propos général bien résumé par la conclusion:
Ainsi donc, c'est le fait de se forcer regarder ailleurs (que les chiffres factuels rapportés inlassablement par la presse) qui signera la fin de la pandémie ? c'est beaucoup trop tôt pour dire ça, passons déjà l'hiver.As an extraordinary period in which social life was upturned, the covid-19 pandemic will be over when we turn off our screens and decide that other issues are once again worthy of our attention. Unlike its beginning, the end of the pandemic will not be televised.
Dernière modification par GBo ; 03/01/2022 à 14h10.
en tout cas, c'est pas ma copine...
Sinon, (Gbo), je trouve la référence au classique de Gil Scott-Heron est franchement mal placée par l'auteur et en total contre-sens...
Et oui, la partie n'est pas encore gagnée, car là, vu comment les cas montent, ça peut vite déferler sur les rochers...
Jusqu'ici tout va bien...
L'article du JIM est centré sur les particularités possibles de omicron que l'on espère tous, plus contagieux mais moins mortel (on saura d'ici 15 jours d'après Arnaud Fontanet, qui me semble plus prudent, et qui lui de s'est jamais trompé depuis 2 ans...).Bonjour et bonne année .
Et cette tribune, en français, de Dominique Baudon, parue dans le JIM, me semble plutôt aller dans le même sens ;
https://www.jim.fr/medecin/jimplus/e...nt_edito.phtml
Non?
L'article trouvé par le PP ne développe pas sur cette variante, ce n'est pas le centre de son propos qui se veut plus historique mais qui est juste celui d'un réac rassuriste qui commence à en avoir marre des mesures barrières, tout ça à cause de chiffres de mortalité dont nous abreuvent les méchants médias et qui ne sont pour lui que des chiffres. NON ce ne sont pas que des chiffres, il y a des vrais morts derrière, et des handicaps. On retrouve la même ligne que celle de Raoult, et ce n'est pas un compliment.
Dernière modification par GBo ; 03/01/2022 à 14h40.
Il n'est nulle part dit qu'on devait se "forcer", je comprends juste que ce sera un constat : quand les contraintes seront devenues suffisamment légères pour qu'on n'en parle plus aux infos, la pandémie sera finie. J'espère que tout le monde pense que ce jour arrivera un jour .
Mais il y a beaucoup de vrais morts dont on ne parle pas aux infos ...
Dernière modification par Archi3 ; 03/01/2022 à 14h41.
Je le trouve plutôt bien cet article, et il est co-signé Peter Doshi qui est tout sauf un "jeunot".
Je pense que le passage clef est peut-être là :
Avec Omicron qui est hyper contagieux mais qui envoie moins les gens à l'hôpital, il est facile de se faire peur avec les cas mais ça n'est pas forcément le meilleur indicateur par rapport à d'autres problèmes sanitaires, ou économiques.Certains historiens ont observé que les pandémies ne se terminent pas lorsque la transmission de la maladie s'arrête "mais plutôt lorsque, dans l'attention du grand public et dans le jugement de certains médias et élites politiques qui façonnent cette attention, la maladie cesse d'être digne d'intérêt". Les tableaux de bord des pandémies fournissent un carburant inépuisable, assurant l'actualité constante de la pandémie de covid-19, même lorsque la menace est faible. Ce faisant, ils peuvent prolonger la pandémie en empêchant un sentiment de clôture ou un retour à la vie antérieure à la pandémie.
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Tu sauras que le dernier nom c'est souvent le chef, qui n'a pas forcément écrit une seule ligne de cet insipide dissertation qui se voulait un brillant brûlot. Se centrer toujours sur le premier nom sur uen liste de 2, l'auteur donc, ici un doctorant (ni plus ni moins).
Dernière modification par GBo ; 03/01/2022 à 14h47.
"se faire peur" : tu as peur d'omicron ? Ca te fait oublier les autres problèmes ?
Dernière modification par GBo ; 03/01/2022 à 14h50.
et il y a un graphique qui remet en perspective la mortalité aux US (ça doit être comparable en Europe)
Gbo, même si Doshi n'a rien écrit, sa signature vaut approbation du contenu donc pour moi ça compte. Et pourquoi dis-tu que je dérape? mon propos n'a rien de politique, je parle des réactions que je vois autour de moi, rien de plus, désolé que tu l'interprètes mal.
@Jorkil : oui j'avais lu "faire peur" et non "se faire peur", au temps pour moi.
Mais la peur n'a jamais évité le danger.
Dernière modification par GBo ; 03/01/2022 à 14h52.
Et puis, pour un doctorant, publier dans le BMJ ça a de la gueule, non? Je ne vois personne ici qui aurait pu en dire autant. Donc je veux bien discuter du fond, mais je ne pense pas que prendre de haut un "doctorant" soit la meilleure façon de le contredire.
Ce n'est pas un papier scientifique d'abord, mais vaguement sociologique (limite hors charte).
Dernière modification par GBo ; 03/01/2022 à 15h00.
Senior Editor au BMJ, sa fiche est là https://www.bmj.com/about-bmj/editor...ff/peter-doshi
Peter Doshi est rédacteur principal au BMJ et fait partie de l'équipe News & Views. Basé à Baltimore, il est également professeur associé de recherche sur les services de santé pharmaceutiques à l'école de pharmacie de l'université du Maryland. Ses recherches portent sur le processus d'approbation des médicaments, sur la manière dont les risques et les avantages des produits médicaux sont évalués et communiqués, et sur l'amélioration de la crédibilité et de l'exactitude de la synthèse des preuves et des publications biomédicales.
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oui les estimations de surmortalité en Europe tournent autour de 5 à 10 % (beaucoup moins dans les pays qui ont su se protéger contre la première vague assez tôt et sont restés vigilants ensuite, comme la Norvège et l'Islande). Mais il ne faut pas oublier queet il y a un graphique qui remet en perspective la mortalité aux US (ça doit être comparable en Europe)
Pièce jointe 452196
a) ce taux a été atteint avec (et probablement grâce à ) des mesures sans précédent de confinement et de restrictions de voyages et de rassemblement - dont c'était précisément le but, éviter une trop forte mortalité. L'avoir limitée, c'est plutot une marque de succès.
b) ce n'est pas tant le nombre de victimes que la saturation des services de soin qui était la motivation première de ces mesures. A cet égard, on peut penser que l'épidémie sera considérée comme finie lorsque la menace de saturation sera écartée, pas quand il n'y aura plus de morts (ce qui risque de ne jamais arriver ...)
hors charte, peut-être.
Mais après tout, des fois on a besoin de ne pas raisonner en silo, dans le monde réel tout est interconnecté, la médecine n'est pas indépendante des autres sujets scientifiques (on est même au croisement de la biologie et de la sociologie, voire de l'économie), et un peu d'épistémologie permet de prendre le recul nécessaire sur la discipline étudiée.
Quelques commentaires, avec des chiffres (mais, promis, pas de graphiques) :
1) En France la vague de Delta suit son cours, à bas bruit puisqu'on ne parle plus que d'Omicron : le nombre de cas de Delta semblait avoir atteint un plateau d'environ 60000 par jour vers la mi-décembre, mais il a recommencé à augmenter et dépassait 90000 fin décembre (+50% entre la période du 15 au 21/12 et celle du 23 au 29/12).
2) La vague d'Omicron vient se superposer à celle de Delta, avec une augmentation beaucoup plus rapide (x6 ou autrement dit +500% entre les mêmes périodes), qui fait qu'Omicron doit être maintenant majoritaire en France (malheureusement, pour le moment l'indicateur fourni par les tests de criblage est cassé et il faudra attendre au moins quelques jours pour avoir des chiffres précis; cf. la discussion sur le pourcentage d'Omicron). Résultat, le nombre total de cas a pratiquement doublé entre ces deux périodes.
3) La montée en flèche du nombre de cas n'est pas suivie par une montée aussi rapide du nombre d'admissions à l'hôpital : en moyenne glissante sur 7 jours celui-ci est passé de ~1200 à ~1600 par jour dans les périodes correspondantes (décalées de 5 jours par rapport aux précédentes compte-tenu du délai moyen entre le dépistage d'un cas et l'éventuelle admission du patient à l'hôpital). Autrement dit, sa progression est non seulement moins rapide que celle du nombre total de cas, mais aussi que celle du nombre de cas de Delta !
4) Le nombre quotidien d'admissions en réa a augmenté encore moins vite (environ 10% par rapport au plateau de mi-décembre).
Bien sûr plusieurs facteurs peuvent contribuer à cela :
Malheureusement en France on ne dispose pas de données par variant concernant le nombre d'hospitalisations ou d'admissions en soins critiques, en tout cas pas de données publiques. Donc il semble difficile de démêler le rôle des différents facteurs ci-dessus. Malgré cela, l'impression que ça donne est qu'on a affaire à
Le fait que c'est parmi les moins de 40 ans, suivis par les 40-60 ans, que la progression du nombre de cas a été la plus rapide, entraînant moins d'hospitalisations que chez les plus âgés. Le nombre de cas n'a recommencé à augmenter nettement qu'après Noël parmi les plus de 60 ans, donc il faudra attendre au moins la fin de la semaine pour voir quel est l'impact de cette augmentation sur les hospitalisations. Mais le point suivant devrait limiter cet impact.
L'augmentation du nombre de vaccinés ayant reçu leur rappel, passé de 9 millions début décembre à 18 millions mi-décembre, ce qui a pour effet d'augmenter leur protection contre Delta, mais encore plus contre Omicron (contre lequel le schéma de vaccination initial n'apporte qu'une protection très limitée au bout de quelques mois, cf. les chiffres postés ici). En particulier plus de 70% des 65 ans ont déjà reçu leur rappel et, même s'ils risquent encore d'être contaminés durant la vague combinée d'Omicron et de Delta, cela réduira fortement leur risque d'être hospitalisés et encore plus celui de l'être en réa.
Une (maintenant très probable) moindre dangerosité intrinsèque de l'infection par Omicron, comparée à l'infection par Delta ou aux variants antérieurs. Les données britanniques (après les sud-africaines) commencent à prouver qu'à statut vaccinal identique (non-vacciné, vacciné 2 doses, vacciné avec rappel) les infectés par Omicron risquent moins d'être admis à l'hôpital que les infectés par Delta (moins 60% ?), encore moins d'être admis en soins critiques, et y séjournent moins longtemps.
Il faudrait peut-être arrêter de se focaliser sur un nombre de cas qui va crever les plafonds (ou les a déjà crevé) et dont une proportion de plus en plus grande concernera des vaccinés infectés par Omicron, ayant un très faible risque d'être hospitalisés et admis en soins critiques.
Une vague très raide de nouveaux cas d'Omicron, dont l'impact sur les hospitalisations est encore incertain mais sera proportionnellement inférieur à celui de Delta, et sera progressivement freiné par la campagne de rappel (le risque d'être infecté par Omicron et hospitalisé étant divisé par 4 après le rappel par rapport à sa valeur 6 mois après la 2e dose).
Une vague lente d'hospitalisations dues essentiellement à Delta, qui va peut-être retomber ou atteindre un nouveau plateau maintenant que les fêtes de fin d'année sont passées.
D'un million de cas confirmés la semaine dernière (correspondant sans-doute en réalité à au moins 2 millions d'infections) on va passer à 2 ou 3 millions de cas confirmés par semaine avant la mi-janvier (si les labos arrivent à suivre et si les gens ne se lassent pas de se faire tester) et au moins à 5 millions d'infections par semaine, avant que la vague commence à descendre.
C'est inéluctable car les cas de cette semaine sont les contaminés de la semaine dernière et ceux de la semaine prochaine les contaminés de cette semaine; or à part peut-être la fin de la période des fêtes, rien n'aura vraiment ralenti la circulation d'Omicron.
D'ici la mi-janvier, quasiment tous les jours les média pourront titrer sur un nouveau "record" du nombre de cas.
Mais l'important est qu'au total environ 20 millions de personnes auront probablement été infectées entre mi-décembre et fin janvier, avec un risque d'hospitalisation qui va continuer de baisser à mesure qu'Omicron représentera une part de plus en plus importante des cas et que les vaccinés seront de plus en plus nombreux à avoir reçu leur rappel.
Actuellement on est à peu près à 1 admission à l'hôpital pour 60 cas confirmés, correspondant à 120 ou 150 infections (je rappelle que lors des 2e et 2e vague c'était plutôt de l'ordre de 1 admission pour 20 cas confirmés et probablement 40 ou 50 infections). Dans les prochaines semaines cela pourrait passer à 1 admission pour 200 infections, voire plus - à condition que l'incidence de Delta cesse d'augmenter.
Si 15 à 20 millions de personnes sont infectées en janvier ça va être (très) tendu pour les hôpitaux. Mais comme la proportion des hospitalisés ayant besoin d'être admis en réa va diminuer (merci Omicron et la vaccination avec rappel) ainsi que la durée moyenne des séjours, les pics du nombre de patients hospitalisés et du nombre de lits de réa occupés pourraient être moins élevés que ceux des deux premières vagues.
Et quoi qu'il en soit, cela nous rapprochera probablement plus vite de la fin de la pandémie que si Omicron n'était pas apparu...
Je ne comprends pas pourquoi https://www.gouvernement.fr/info-cor...rte-et-donnees s’obstine à fournir des données sur des variants sans intérêt depuis longtemps et n’a pas individualisé omicron, comme le font tous les autres pays de même niveau technologique et médical.
La seule chose qu’on peut tirer de ces courbes, c’est qu’au 30/12 delta ne représentait plus que 51,2 % des cas détectés.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Parce que, comme d'hab, on est en retard, et il y a une période de flottement avant que tous les labos soient passés à la nouvelle stratégie :Je ne comprends pas pourquoi https://www.gouvernement.fr/info-cor...rte-et-donnees s’obstine à fournir des données sur des variants sans intérêt depuis longtemps et n’a pas individualisé omicron, comme le font tous les autres pays de même niveau technologique et médical.
(source : Santé Publique France)Après une phase de transition, une nouvelle stratégie de criblage, permettant de détecter plus précisément les suspicions de cas d’infection à Omicron, est en cours de déploiement depuis le 20 décembre 2021. En conséquence de nouveaux indicateurs de criblage seront mis en open data début janvier 2022 sur la plateforme Géodes et le site data.gouv.fr.
Bref, on aura sans-doute des données fiables quand Omicron représentera déjà 80% à 90% des nouveaux cas et que ces données ne serviront plus à grand-chose...
Les professionnels concernés ont reçu ça hier dans leur boite mail ;
https://solidarites-sante.gouv.fr/IM...olement40n.pdf
Plus de quarantaine pour les cas contacts, et isolement réduit à 7 jours pour les positifs avec schéma vaccinal complet, plus de vérification par RT-PCR si le TAG est positif.
En gros on est revenu 50 ans en arrière ... pas de problèmes donc ? C'est ça le message ?et il y a un graphique qui remet en perspective la mortalité aux US (ça doit être comparable en Europe)
Pièce jointe 452196
"La réalité c'est ce qui reste quand on refuse d'y croire" P.K. Dick
Oui, ce sont (présentées plus clairement) les mesures qui ont été annoncées publiquement.Les professionnels concernés ont reçu ça hier dans leur boite mail ;
https://solidarites-sante.gouv.fr/IM...olement40n.pdf
Plus de quarantaine pour les cas contacts, et isolement réduit à 7 jours pour les positifs avec schéma vaccinal complet, plus de vérification par RT-PCR si le TAG est positif.
Je suis malheureusement bien placé pour le savoir : notre réveillon de Noël (avec uniquement la famille proche: enfants et petits-enfants, plus la mère et la tante de mon épouse, bientôt 85 ans l'une et l'autre) s'est transformé en un joli cluster familial, avec 5 PCR ou test antigénique positif le mardi et le mercredi (1 déjà positif à l'autotest le lundi), 4 autres en fin de semaine et la 10e aujourd'hui (4 ans, testée pour pouvoir retourner à l'école, mais c'est raté), le tout sur 14 participants, 3 enfants, 2 ados vaccinés, 8 adultes vaccinés dont 4 (les plus âgés) avec rappel, 1 non-vacciné (pas par conviction mais parce qu'il ne sort jamais - au moins maintenant il sera immunisé).
Du coup tout le monde était attentif aux nouvelles mesures, surtout ceux qui devaient retourner travailler (dont 3 dans des écoles primaires et maternelle) et dont les enfants devaient retourner à l'école. Mais aussi ma belle-mère qui, malgré son âge et ses comorbidités, n'a eu aucun symptôme (merci le rappel) et a hâte de sortir de quarantaine.
Le bon côté des choses : aucun cas grave. Sur les 4 vaccinés avec rappel, 3 n'ont pas été infectés (jusqu'à preuve du contraire) et la 4e est asymptomatique. Si c'est Omicron, il ne donne pas que des symptômes bénins : la plupart des infectés ont été bien secoués, comme avec une bonne grippe, et ne sont pas encore complètement remis. Mais au moins comme ça c'est fait, et l'année 2022 devrait être plus tranquille pour nous...
Le moins bon côté : on ne sait pas par qui le virus est arrivé. Mais c'est forcément un des 3 vaccinés avec rappel qui n'étaient pas (ou plus) infectés le mardi et ne l'ont pas été depuis (mon épouse, sa tante et moi. Mais aucun d'entre nous n'a eu de contacts à l'extérieur durant la semaine précédente, sauf en faisant des courses), ou le seul des 11 autres participants qui n'a eu aucun test positif jusqu'à présent, mais qui avait fait un autotest négatif le 24 au matin (un gendre, vacciné depuis août mais qui a probablement aussi déjà été infecté au moins une fois en 2020).
Si ce sont uniquement des TAG vous ne le saurez pas. Et comme ils recommandent de ne pas faire de RT-PCR derrière un TAG positif...
Presque tous ont fait un PCR. Le seul résultat de criblage qui a été communiqué pour le moment est bizarre : aucune mutation détectée; mais le labo en conclut que le prélèvement ne contient aucun des variants recherchés, alors que jusqu'à présent c'était justement l'absence des 3 mutations ciblées qui faisait suspecter un cas d'Omicron.
Je suppose que le labo qui a fait le PCR de criblage était déjà passé à la nouvelle stratégie, ciblant des mutations spécifiques d'Omicron, mais qu'il y a des trous dans la raquette. Ou déjà d'autres mutations d'Omicron qui font échouer le criblage.
Mais si ce n'est pas Omicron, ça serait surprenant que 5 vaccinés (depuis 4 à 5 mois) sans rappel sur 6 et 1 vaccinée avec rappel aient été infectés. Et aussi que l'intervalle intergénérationnel semble si court (~3 jours).