Salut à tous,
non je ne vais pas jeter un pavé dans la mare ! non, en plus, sérieusement, je pense qu'il y a une explication simple. Je vous explique ce qui m'interroge aujourd'hui :
si on prend une interprétation mathématiquement rigoureuse (hou là que ça me fait drôle d'écrire un truc pareil!) de la RG, on a donc un trou noir formé à l'infini des temps pour tout observateur extérieur (photon, baleine, ce qu'on veut). Ok. On semble à peu près tous en convenir ici. Maintenant je me rappelle qu'il y a un gars, nommé Hawking qui avec Bekenstein ont bâti une théorie très intéressante sur la perte de l'information et l'ont en partie résolue en proposant que l'information (absorbée par le TN) soit en réalité codée sur sa surface en bit sur des petites surfaces de Planck. Ok...
Sauf que Hawking était spécialiste de la RG, et qu'il semble y avoir une contradiction là : d'une part l'information relative à l'étoile existe sous la forme du TN (masse, etc), l'information "perdue" est encodée sur la surface du TN, à la fin des temps, donc on peut dire que l'information est perdue "pour tout le reste de l'Univers", non ? D'autre part, l'information "entrante" (la baleine, ou un photon qui passaient par là) vont se retrouver "prisonniers" de l'horizon en cours d'effondrement et n'iront jamais sur la surface du TN (leurs bits, si vous me passez l'expression). Y a t il un paradoxe ou pas du tout du tout ? (on pourrait dire qu'il n'y a plus de paradoxe de l'information à la rigueur).
M'enfin comme je serai très surpris -euphémisme- qu'Hawking n'ait pas pensé à tout ça, je veux bien votre avis. Je crois que je vais me relire "la nature de l'espace et du temps"...
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Vu que je fais plutôt confiance au cerveau d'Hawking qu'au mien (sur la RG déjà), ça me question dans les deux sens, celui de la conception du TN et celui du rayonnement. Je vois quelqu'un fin juin qui a bossé sur le rayonnement Hawking, je lui demanderai.
peut être différencié par l'observation d'un astre en effondrement qu'on ne verra jamais former un horizon : tout est dans le "arbitrairement proche"...