Notre rythme de vie actuel pourra-t-il être maintenu dans le futur ?

[invitea65d3c27]

Je ne vois pas de société, judéo-chrétienne ou pas, qui puisse marcher correctement sans divers systèmes disciplinant les désirs, les canalisant, les triant, favorisant certains et réprimant d'autres.

Bah c'est pour ça que j'avais parlé de yoga (dont tu doutes de l'utilité) et de méditation transcendantale, pour satisfaire au besoin de spiritualité

Non sérieusement, tout ça pour dire qu'il y a pas un seul modèle de société, de mode de consommation, d'éthique, d'optimum écologique ou économique. Un modèle peut être bon maintenant et obsolète dans une génération, adapté en deçà des Pyrénées et absurde au delà, acceptable dans une civilisation et inacceptable dans une autre. Une voie unique sensée rendre l'humanité "durable" est forcément une utopie et donc une impasse.
Prétendre savoir si notre mode de vie actuel est durable ou non, c'est de la pure arrogance.
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[invité576543]

Non sérieusement, tout ça pour dire qu'il y a pas un seul modèle de société, de mode de consommation, d'éthique, d'optimum écologique ou économique. Un modèle peut être bon maintenant et obsolète dans une génération, adapté en deçà des Pyrénées et absurde au delà, acceptable dans une civilisation et inacceptable dans une autre. Une voie unique sensée rendre l'humanité "durable" est forcément une utopie et donc une impasse.
Prétendre savoir si notre mode de vie actuel est durable ou non, c'est de la pure arrogance.

Quel rapport avec les derniers échanges? Je n'ai jamais parlé d'un modèle unique de société. Je re-demande: connais-tu des sociétés qui marche sur la base de "succomber systématiquement au désir "?

Je n'en connais pas. Il n'y a pas qu'un seul modèle de société, certes, mais tous incluent une éthique qui répriment certains désirs. Qu'ils changent n'est pas le point; le point est qu'aucun n'est bâti sur un principe de liberté d'assouvissement de tous les désirs.

Je ne cherchais qu'à répondre à

je regarde toujours avec suspicion les discours souhaitant brider le désir humain - fut-il vulgaire, superficiel, etc. On sait où cela commence, mais jamais où cela s'arrête.

Rien dans vos commentaires ne me fait changer d'avis sur l'impossibilité de bâtir une société qui marche sur l'absence totale de bridage de désir.

Cordialement,

[invitea65d3c27]

Quel rapport avec les derniers échanges? Je n'ai jamais parlé d'un modèle unique de société. Je re-demande: connais-tu des sociétés qui marche sur la base de "succomber systématiquement au désir "?

Je n'en connais pas.

Moi non plus je n'en connais pas. Mais je ne connais pas non plus de société "qui ne succombe PAS systématiquement au désir" qui "marche" (faudrait d'ailleur définir ce terme). J'en connais plein d'ailleurs qui ont basé leur modèle sur l'acétisme, voire la restriction totalitaire qui s'effondrent très vite, soit sous le poids de leur propre contradiction, soit affaiblie tellement par leur spiritualité forcenée et leur manque de pragmatisme qu'elle finissent envahie par d'autres.

[invité576543]

Mais je ne connais pas non plus de société "qui ne succombe PAS systématiquement au désir"

Problème de grammaire. Ce que j'ai dit est que toutes les sociétés demandent que l'on ne succombe pas systématiquement au désir.

Je pense que tu veux dire autre chose, qu'il y a toujours des désirs pour lesquels y succomber est accepté, ce qui est tout autre chose.

Je n'ai jamais dit le contraire.

Le point est que chaque société fait des choix sur les désirs qu'il est acceptable d'assouvir ou non. Ce que j'ai déjà écrit.

Si on en revient à la consommation, au luxe, à succomber au désir de se gaver 2 fois par jour de viande, le point d'origine, c'est un choix de société, comme le reste.

Vous dites l'assouvissement des désirs fait marcher le progrès. Oui, pour certains désirs, non pour d'autres. Non pour le désir de se droguer par exemple. Chaque société fait des choix sur les désirs à réprimer ou non.

Le tabac est un exemple d'un produit qui change de statut. Si les contraintes environnementales, ou des limites, l'impose, le désir de viande changera de statut.

Le progrès se base sur le désir, bien d'accord. Mais pas n'importe lesquels, ceux choisis par la société. Ils incluent en général (!) les besoins vitaux, que l'on peut analyser comme désirs. Mais au-delà, c'est affaire de choix.

Cordialement,

[invite78d2ef62]

L'idée que succomber systématiquement au désir puisse être une base d'une société qui marche est, excusez-moi, totalement ridicule.

Oui, si tu veux. Mon propos est très général, je dis simplement que la satisfaction d'un besoin et la poursuite d'un désir sont un peu différent, que le cerveau humain est cablé pour le désir, qu'il en veut toujours plus et qu'à moins de pratiquer la résection chirurgicale de certains noyaux neuronaux, il en sera toujours ainsi, au moins pour une partie des humains.

Ensuite, que toute société réfrène les désirs des individus qui la composent, c'est une réalité. Je regarde cela comme un phénomène négatif (pur jugement de valeur), que la contrainte soit légale ou morale, chrétienne ou laïque, etc. C'est sans doute nécessaire vu que le primate humain a lui-même plein de désirs négatifs, dont ceux que tu énumères (vol, viol, meurtre). Mais moins il y a de contrainte (à subir ou à exercer), mieux je me porte. A côté de cela, cela ne me dérange pas que mes voisines s'enferment à vie dans un couvent de carmélites pour y subir d'horribles contraintes parce que leur secte les en a convaincus. Le pluralisme éthique, c'est très bien, bien mieux que la monomorale socio-étatique.

Pour en revenir au débat, tu suggérais la distinction besoin-confort-luxe. Je me demande seulement quelles sont les conditions d'universalisation de ta position personnelle vis-à-vis de ces catégories.

Post scriptum : pour continuer dans la provocation, je me demande également si "la société" existe vraiment. Comme tu l'invoques beaucoup, j'aimerais en fait savoir ce que c'est au juste, "la société", ce supposé acteur collectif qui fait des choix, exerce des contraintes, etc.

[invite5c8662c6]

Rebonjour tous ça fait longtemps:
Encore une fois j'insiste, c'est le citoyen qui doit décider et pas la "fonction"
Je peux ètre patron d'une grosse industrie et décider d'avancer pour la planète et d'acheter la dernière lexus Hybride également sans changer mon mode de vie "élevé". Rouler en 4X4 c'est effectivement scandaleux de nos jours puisque la plupart du temps ce sont des engins pour rouler en ville avec 10 litres au 100 environ...Pourquoi? Le plaisir de frimer, d'ètre "au dessus du lot" et le plaisir de la voiture tout simplement. La priorité on le voit bien est ailleurs que dans le geste citoyen écologique.
Ce n'est pas Utopiste que de croire que l'on peut devenir intelligent! Mois le premiers je ne mange plus de thon rouge et j'achète des ampoules à économie d'énergie...et vous, vous faite quoi a part en discuter? Répondez moi svp juste pour que je me rende compte que vous agissez à votre echelle.
ça c'est citoyen pas besoin d'appeler Sarko pour agir non?
Demandez a Nicolas Hulot ce qu'il en pense c'est la même chose.

[invite5c8662c6]

Petite précision sur l'industrie du luxe.
Exemple concret:
Ferrari planche déjà sur les modèles du futur avec comme thême:
-Voiture de 1 tonne maxi
-Voiture moins polluante avec puissance moindre (si si!)
-Rapport poid puissance constant si possible aux modèles prescédent

Tout cela est possible, seulement nos standard vont bouger et faite confiance à Jean Todt car sa volonté c'est d'agir pour la planète directement ou non, tout en maintenant une image crédible/positive à son entreprise.
Une voiture de sport c'est beau non? Ne jetons par le discrédit sur ces gens qui peuvent les vendres ou s'en acheter (s'il sont respectueux des autres!).

ceci est un exemple vérifiable dans la presse spécialisée.
Comme quoi certains industriel vont de l'avant (pour de vrais) car c'est encore une fois le "citoyen" qui décide avant sa fonction! N'est ce pas Mr Todt?

[invite5c8662c6]

tant que nous vivrons au depend des autres comme l'afrique ou tiers monde la réponse est surement vrais...
Le jours ou ils faudra partager avec les pauvres alors il faudra savoir ce serrer la ceinture.Ce n'est donc pas pour demain vue notre mentalité égoiste.
Si nous n'étions pas égoiste il n'y aurai pas de faim dans le monde.Les choses sont simples.
Argent, société de consommation, gaspillage de tout (dont nourriture) = égoisme directe et indirecte.

Vive le citoyen qui se baffre de gateaux au chocolat devant les yeux médusés d'un clochard dans la rue.
Croyez vous que nous y puissions quelque chose sur ce malheureux? oui d'une façon ou d'un autre.Pourquoi?
Nous pourrions nous dire;
"Je pense a ma vie et à son rythme actuel et je ferme les yeux sur mon prochain"...ça c'est 90% des gens tant qu'ils on un toit et un boulôt pour vivre, en regardant Claire Chazale se faire bronzer en maillot.
Quess ke je fais pour changer cela?
Je change mon rythme de vie au bénéfice de l'autre qui à moins que moi...dure à accepter dans un premier temps, car le retour n'est pas immédiat mais cela vaut la peine d'essayer.
Il faut changer les mentalités! Difficile? qui a dit que la vie est facile?(les égoistes)