Bonjour,
il me semble que chercher à définir la conscience par des tests oui/non, donc comme une propriété tout-ou-rien, n'a aucun sens. Il doit exister nécessairement des degrés de conscience, et même l'intervalle entre les degrés a toutes les chances d'être continu.
C'est d'ailleurs clair quand on parle de tester si un blessé est conscient ou non, et qu'on rapproche cela de la question "tel animal est-il conscient?" Si déjà le même animal (ici le blessé, ou même un simple dormeur) peut être considéré comme étant conscient ou non selon les circonstances, comme espérer trouver un critère pour dire si tel ou tel animal possède une conscience?
En tout état de cause, il me semble qu'on peut affirmer sans risque qu'au moins les fourmis sont conscientes, puisque ces animaux sont capables de se droguer!
L'effet d'une drogue ne pouvant objectivement se définir que comme une altération de la conscience, cela établit l'existence d'une conscience chez la fourmi.
Maintenant, ce qu'il est aisé de dire pour la drogue pourrait sans doute s'étendre à la simple prise de nourriture... le nombre d'espèces conscientes se voyant largement multiplié!
A l'inverse, si on s'attend à ce qu'une fourmi nous serre la main pour nous signifier qu'elle nous a entendus, on risque de rester longtemps à attendre!
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dans "conscience", il y a "science" (...)
! Je déclare donc urbi et orbi que je fais mienne cette façon de voir "la conscience de soi" : une réponse positive au test du miroir prouve "la conscience de soi" (Qu'on vienne seulement me prouver le contraire.).
Sachant que pas de réponse au test du miroir ne prouve rien du tout (l'exemple extrème déjà cité dans ce fil des aveugles en est un. Il y a une foule d'animaux pour qui la vue n'est pas le sens qui leur permet d'apréhender leur environnement).
à tous les lecteurs de ce fil pour cette digression. Promis, j'essayerai de ne plus recommencer.