1- Je te l'ai dit : on explique tel trouble adulte par tel expérience infantile, on vérifie sur une population l'existence de la corrélation. Ce n'est pas une preuve d'ailleurs, c'est une base à partir de laquelle on approfondit. S'il n'y a pas cette base factuelle, on parle dans le vide.
2- Ben si je pars de la nosographie psychiatrique (parce qu'elle essaie de caractériser précisément les troubles, justement), il me semble qu'il y a quelques dizaines ou centaines de millions de personnes dans le monde qui soignent leur trouble anxieux généralisé ou leur trouble dépressif sévère en utilisant des médicaments issus de l'approche moléculaire de l'esprit. Et l'on observe dans la majorité des cas (pas tous, loin de là) une efficacité thérapeutique (mesurée selon les canons habituels). En général, l'efficacité est meilleure quand le traitement médicamenteux est doublé d'une psychothérapie (les thérapies cognitives comportementales ou les thérapies familiales et de couples donnent de meileurs résultats sur ces deux troubles que les thérapies psychodynamiques / analytiques selon le rapport d'expertise Inserm précité).
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