le premier implique qu'il y ait un second....
Sans sophisme préromptoire, il est important que l'auditeur est matière à forger son opinion sans que tout lui soit prédigéré.
Mais, dans le fond, je pense qu'on est tous plus ou moins d'accord sur le métier du journaliste.
Aurait-t-on dévier du sujet ?
Juste pour rappeler un truc : le progrès est connoté positivement que pour une petite élite. Pour la vaste majorité c'est quelque chose extrêmement négatif parce que si nous sommes persuadé de ce que nous perdons, ce que nous gagnons n'est qu'une hypothèse.
On a parlé de Frankenstein, le livre a été influencé par le mouvement luddites qui sévissait en Angleterre et qui a impliqué les artisans du textile dont le métier nécessitait un réel savoir faire et était socialement valorisé et qui se sont retrouver devant les métiers tisser qui obligeait à avoir des ouvriers spécialisés dont la tache ne procurait aucun moyen de se réaliser personnellement.
Même encore avant les découvertes en astronomie qui remettaient en cause la vérité absolue du texte de la bible ont été un véritable cataclysme pour l'époque puisque ça a remis en question tout ce qui fondait la société et les relations avec les autres (avec le tremblement de terre de Lisbonne), avant que des gens comme Kant introduisent une nouvelle façon de se repérer dans le monde.
Le message de Frankenstein c'est aussi le chercheur qui se plonge dans ses expériences et qui, incapable d'avoir une vision globale de ce qu'il fait, se met à résoudre problème après problème sans se rendre compte qu'il ne fait qu'empirer la situation... C'est pour ça que l'humanité a appris à ne plus faire n'importe quoi au nom de la science ainsi que de la séparer du fonctionnement de la démocratie (qu'on se rappelle des lois eugénistes, même dans les démocratie) et que ces garde-fous font qu'on aurait pas construit le LHC si c'était dangereux.
S'il y a méfiance c'est aussi parce que la démocratie s'étend donc qu'on entend la voix de beaucoup plus de monde et notamment les gens qui ont de très bonnes raisons d'en vouloir à ceux qui sont les sources du progrès.
Alors du coup l'idée de dissoudre le peuple et les journalistes parce l'un n'est pas d'accord et l'autre ne fait pas bien son boulot ça me parait un peu difficile à réaliser...
En communication on dit que quand un message n'est pas compris, l'erreur vient de celui qui émet le message, pas du récepteur.
Personnellement la plupart des choses que j'avais entendu sur le LHC (avant l'hystérie médiatique) ça tournait autour "on va recréer le big bang" (dans le meilleur des cas ça fait penser à Gaston Lagaffe avec sa panoplie de chimiste, dans le pire au docteur Folamour...), "un budget énorme et plein de pays différents qui participent" (ouais super, alors qu'il y a des gens qui meurt de faim?).
Je trouve que ça a manquait d'humilité tout ça, vu le contexte de crise dans lequel nous vivons, il aurait peut être fallu commencer par rappeler la base de la recherche fondamentale c'est à dire que c'est pas en cherchant à améliorer la bougie qu'on a inventé l'électricité... Et ensuite je trouve ça totalement inutile d'essayer de prouver que le LHC est inoffensif parce qu'il est impossible de "prouver" une innocence... A partir du moment ou la discussion entre sur ce terrain les chercheurs sont forcément en position de faiblesse. Il faudrait peut être se concentrer sur ce qui se passerait si on ne faisait pas le LHC, qu'est ce qu'on y perd.
Un scientifique ne peut pas gagner contre un avocat. Le scientifique cherche à atteindre une certaine forme de vérité, l'avocat prend tous les éléments de l'affaire et bombarde de questions jusqu'à obtenir un doute. Et s'il arrive pas à l'avoir sur un point il passera simplement au suivant sans se formaliser...
Dans le cas du climat la meilleure réponse que j'ai jamais entendu c'est quand Ted Turner a décidé d'investir dans l'environnement, quand un journaliste américain a essayé de le coincer en faisant passer le changement climatique comme une théorie douteuse il a simplement dit un truc du genre : et alors qu'est-ce que ça change, puisque de toute façon réduire les gaz à effets de serre ça nous permet de respirer un air plus pur et de faire des économies !
Keep it in the Ground !
Qu'est-ce qui te fais penser ça?
Heu... on est d'accord que Frankenstein, c'est un roman?Le message de Frankenstein c'est aussi le chercheur qui se plonge dans ses expériences et qui, incapable d'avoir une vision globale de ce qu'il fait, se met à résoudre problème après problème sans se rendre compte qu'il ne fait qu'empirer la situation... C'est pour ça que l'humanité a appris à ne plus faire n'importe quoi au nom de la science
Qui?
Un budget énorme? Par rapport aux budgets habituels en science, certes. Mais énorme tout court?
Rhaaa Mais si c'est prouvé, cf les rayons cosmiques encore une fois. Cela dit c'est effectivement un cas exceptionnel (qu'on puisse prouver une absence de risque), et c'est donc très perturbant que, même dans ce cas, des idées millénaristes puisse acquérir autant d'échos.
Si vous croyez que la connaissance coûte cher, essayez le prix de l'ignorance. de je sais plus qui.Très vrai mais difficile à expliquer. On dirais que les gens oublient d'où viennent la plupart des richesses autour d'eux...
Si réduire les gaz à effets de serre permettait de faire des économies, ça se ferait tout seul. De la même façon que la plupart des économies d'énergies se font toutes seules, chose évidente quand on regarde l'évolution de la production de richesse versus l'énergie consommée. Mais bon on s'égare là...
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Pas par chance, à mon avis. Avec ses acolytes Rose-Marie Chevrier et François le Guern (entre autres), ils ont amplement démontré que la chimie et la température des gaz n'avait pas varié (vapeur d'eau essentiellement), que les matériaux émis étaient de la vieille lave érodée, et que rien ne montrait la présence de magma dans le cône volcanique.J'ai un autre exemple, tiens: il y a une vingtaine d'années, la Soufrière et le combat (de boxe) Allègre contre Tazieff C'est Tazieff qui a eu raison ...par chance peut être mais c'est vrai que dans ce cas là, on aurait eu tendance à donner raison au Directeur de l'Institit de Physique du Globe de l'époque agissant es-qualité. C'est d'ailleurs ce que le gouvernement a fait avec une évacuation inutile mais valait mieux se gourer dans ce sens là, c'est certain.
Et le préfet de l'époque a gentiment attendu le départ de Tazieff, appelé en urgance pour une mission volcanologique (en Equateur, de mémoire), pour procéder à l'évacuation contre l'avis des volcanologues présents, eux, sur le terrain, contrairement à Allègre.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Oui c'est marrant ce "science officielle" qui est quasiment un oxymore. Le boulôt d'un scientifique, c'est de montrer en quoi l'état des connaissances est faux. Un truc comme le modèle standard n'est pas standard parce que personne ne veut y toucher, mais bien parce que personne n'arrive à y toucher. Sérieusement, quoi de plus jouissif que de montrer que son directeur de thèse raconte une connerie depuis 30 ans?
EDIT croisement
Bonsoir!
"Confiance envers les scientifiques"... et pourquoi pas envers les pingouins, les plombiers, ou les banquiers... un scientifique est un homme, je ne vois pas de rejet populaire vis à vis du progrès, bien au contraire... La science est à part entière qqch de purement universel et donc accessible à tous, d'ou son impartialité (je parle surtout des maths, mais bref la physique aussi)
Nous ressentons tous des psychoses à propos de ce qui nous est étrange, la science aussi. Alors stop à cet anti-scientifisme (j'invente!), qui nait de toute part de la peur des chercheur eux-même...
LHC ou pas, demain nous saurons d'où nous venons... et ca c'est la plus belle des vérités. (stop philo )
Tir groupé :
Qu'est-ce qui te fais penser ça?Voir le message
les gens qui ont de très bonnes raisons d'en vouloir à ceux qui sont les sources du progrès.L'observation sur la passion de perdre quelque chose qui est plus puissante que l'espoir de gain c'est vieux comme Machiavel... L'historien américain Christopher Lasch présente une bibliographie assez complète sur ce thème de l'opposition au progrès aux Etats Unis (j'ai rien en bouquin ici donc va falloir me croire sur parole).Qui?
En Allemagne il a fallu faire intervenir l'armée pour permettre l'installation de l'électricité dans les quartiers ouvriers (source exposition Mehr Licht à Bremen).
Exemple très simple contemporain, si on prend des travaux de gens comme Louis Chauvel, on voit qu'il existe pas mal d'indicateurs qui montre que la génération actuelle vit moins bien que la génération précédente (c'est d'ailleurs la première fois en période de paix).
Autre point le chômage des personnes non qualifié et l'augmentation des écarts de rémunération dans d'autres professions qui va être en grande partie lié à la mécanisation, et aux technologies de traitement de l'information et de la communication (source Krugman et le département économie du MIT).
Je passe sur l'état de l'environnement, c'est quoi déjà les mots du secrétaire national de l'ONU ? Ah oui l'humanité est "au bord de la catastrophe".
Est-ce que ça suffit au niveau des gens qui ont pu et peuvent avoir une vision négative du progrès ?
Roman qui se base sur les idées de l'époque... Sinon pour des exemples réel ce qui me vient à l'esprit ça peut être Tesla qui a quand même fait une expérience qui avait pour but de faire rentrer la Terre en résonance (ce qui s'est terminé en une centrale électrique de cramé), Von Neuman qui avait théorisé le fait que le salut de l'humanité ne pouvait passer que par une attaque atomique immédiate sur l'URSS avant que la course aux armements arrive à un point de non retour et milité pour ça, tous ceux qui ont travaillé aux programmes de stérilisation forcé en Suède ou aux Etats Unis, Ewen Cameron qui cherchait à reconstruire la personnalité de sujets par des électrochocs et des comas forcés,etc, etc... Et là j'ai fais que taper dans les démocraties, si je commence à m'accorder les exemples des dictatures je vais faire sauter la limite de caractères.Heu... on est d'accord que Frankenstein, c'est un roman?
Je dis juste ce qu'un individu lambda totalement pas intéressé par le sujet à entendu, ça n'a pas vocation à être un avis sur le LHC mais un avis sur la communication faite autour du LHC. D'ailleurs j'ai aucune idée du cout du projet personnellement et je m'en fiche un petit peu...Un budget énorme? Par rapport aux budgets habituels en science, certes. Mais énorme tout court?
Par contre pour avoir une échelle des couts pour savoir si c'est "énorme tout court" :
Budget nécessaire pour les investissements permettant de garantir la sécurité alimentaire mondiale : 15 à 30 milliards d'euros (ce qui doit être l'ordre de ce que l'humanité dépense en parfum)
Buget de la recherche contre le SIDA : 2,2 milliards d'euros (il y a quelques années c'était plusieurs fois inférieur au budget de la recherche sur un "viagra féminin")
Budget des programmes sur l'amélioration de la nutrition : 300 millions d'euros.
Demande à n'importe quel juriste il t'expliquera mieux que moi pourquoi on ne peut pas prouver une innocence, seulement la culpabilité. Par exemple comment est-ce que tu peux me donner la preuve irréfutable que tous les instruments de mesure qui ont permis d'enregistrer l'activité des rayons cosmiques n'ont pas été mal réglés, ou même déréglé volontairement par le tentacule invisible d'un monstre volant en spaghetti ? ( http://en.wikipedia.org/wiki/Flying_Spaghetti_Monster )Rhaaa Mais si c'est prouvé, cf les rayons cosmiques encore une fois. Cela dit c'est effectivement un cas exceptionnel (qu'on puisse prouver une absence de risque), et c'est donc très perturbant que, même dans ce cas, des idées millénaristes puisse acquérir autant d'échos
Quand on sort du domaine scientifique, il ne faut pas s'étonner à ce que la méthode scientifique ne soit pas adapté.
Si c'est difficile à expliquer peut être que ce n'est pas un bon argument ? Même si j'avoue que je serais incapable d'en trouver un moi-même...Si vous croyez que la connaissance coûte cher, essayez le prix de l'ignorance. de je sais plus qui.Très vrai mais difficile à expliquer.
Le réchauffement climatique c'est aussi un changement de paradigme qui est aussi fort que le projet Manathan. Ca veut dire qu'on remet en question tout ce qui s'est passé depuis la révolution industrielle, de l'image du graph du taux de CO2 dans l'atmosphère qui part en exponentielle à partir du XIXe siècle à la conclusion : tout ce qu'on a fait depuis cette date va dans la mauvaise direction, il n'y a qu'un pas qui a de toute façon déjà été franchie... Je ne sais pas si je suis le seul à avoir lu "le nouvel ordre écologique" de Luc Ferry mais j'ai souvent l'impression qu'on arrive à des problématiques encore plus critiques. Est-ce que les gens oublient d'où viennent les richesses ou est-ce qu'ils sont plutôt en train de dire qu'elles n'en valent pas la peine (y compris tous les acquis de l'humanisme chose que je trouve personnellement très dérangeante..) ?On dirais que les gens oublient d'où viennent la plupart des richesses autour d'eux...
Keep it in the Ground !
C'est très clair merci. La confusion habituelle entre la science et ce qu'on en fait: quelqu'un invente le métier à tisser qui augmente la richesse collective? Il se fait reprocher la mauvaise répartition des richesses. La science permet l'industrialisation? Tout problème lié à l'industrialisation est du à la science. Incluant le réchauffement, dont personne ne connaitrait l'existence sans les scientifiques... Les technologies de l'information permettent d'augmenter la productivité de ceux qui s'en servent? Elles se font reprocher de ne pas augmenter la richesse des autres. Effectivement tu met le doigt sur un patron récurent...
Possible, mais comme je le disais j'ai plutôt l'impression que c'est un "oubli des acquis". Peut-être que ça irait mieux en listant une partie de ce qu'il faudrait perdre pour suivre l'oncle Vania : la sécurité et la qualité alimentaire, l'espérance de vie, la baisse du taux de mortalité infantile et en couche... c'est le genre de richesse dont je ne vois pas très bien comment quelqu'un peut penser qu'elles n'en valent pas la peine. Et non, ça se fait pas sans sciences...
Environ 2 milliards d'euros.
Comparer aux sommes investis dans des programmes que tout le monde trouve insuffisant n'est pas très subtil. C'est plus instructif, àmha, de comparer aux ventes de chewin gum: environ 20 milliards de dollar. Par an.
Enormément de choses...le LHC est l'occasion de combler certaines théories de la physique, peut-être de faire évoluer le modèle standard avec Higgs, etc.Il faudrait peut être se concentrer sur ce qui se passerait si on ne faisait pas le LHC, qu'est ce qu'on y perd.
Et, le LHC à été pensé en 1984, avant la construction de la première génération...Au point où on en est aujourd'hui, ce serait dommage de tout stopper à cause d'une rumeur lancée par 2 types voulant compromettre le LHC. Il aurait peut-être du se réveiller plus tôt.
Certains sont absoluments convaincus que ça provoquera un trou noir mais qui peut vraiment prévoir ce qui peut se passer ? Personne, sauf peut-être des théoriciens chevronés qui tentent de se rapprocher le plus possible de la réponse...je me demande qui sur terre est plus callé qu'un théoricien pour trouver une réponse pareille...(ou au moins s'en approcher)
Sam.
C'est un peu plus, 6 mds de francs suisse soit 3,9 mds d'€ .Envoyé par JiavEnviron 2 milliards d'euros.
Il n'y a pas que ça. Il ne faut pas oublier la face cachée de la recherche fondamentale : le projet du LHC a employé des milliers de personnes à travers le monde, il a permis de maîtriser des technologies à la pointe de ce que l'on sait faire, il a développé des technologies informatiques qui seront réutilisées dans d'autres domaines, il ouvre la porte à de nombreuses retombées indirectes dans le domaine médical par exemple.le LHC est l'occasion de combler certaines théories de la physique, peut-être de faire évoluer le modèle standard avec Higgs, etc.
Si c'était juste répondre aux interrogations de quelques personnes, les États n'auraient pas investi des milliards...
Oui, c'est certain.
Quand on sait que le CERN à réussi à avoir un débit de transfert des données en Gigabits de Genève jusqu'en Californie complètement fou, entre autre. la température la plus froide de tout l'Univers pour refroidir les aimants supraconducteurs aussi et j'en passe...!
J'ai lu les dernières news, une fuite d'Hélium se serait produite ...
Damned.
Mais aussi des vidéos très interéssantes sur dailymotion, tapez LHC et une foule de vidéos interviews de chercheurs y est.
L'une des vidéos est un chercheur, qui avec son équipe sont partis de rien, d'une simple idée pour construire un capteur de 10 000 tonnes ainsi qu'avec une structure et un fonctionnement très très complexe...
Respect.
Ca c'est pas vrai. On sait faire 4 milliards de fois plus froid encore
http://cua.mit.edu/ketterle_group/Pr...Picokelvin.pdf
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Théoriquement ?
Ou c'est appliqué quelque part sur le globe
Le statut des scientifiques évolue en fonction des époques, certes, mais également des réponses qu'ils apportent, ou des échecs qu'ils rencontrent. Le scientifique est comme le pilote d'un jet. Les passagers lui font confiance tant que tout se passe bien. S'il y a une panne moteur, ils feront encore confiance au pilote pour les sortir de cette mauvaise passe. En revanche, si le pilote commence à dire qu'il va traverser une zone radioactive, les passagers commencent à s'inquièter, non de ses aptitudes techniques mais plutôt de son état mental. Même si le pilote sait que son avion est imperméable à la radioactivité.
Pour prendre une autre métaphore, je dirais que les sportifs adeptes des sports à risque (para, spéléo sous marine, etc...) ont cette tendance à toujours repousser les limites. Je pense que c'est cette notion des limites qui crée une faille entre les scientifiques et le public, à savoir: La passion des scientifiques peut-elle les aveugler? Ou bien gardent-ils "les pieds sur terre" et seraient-ils capables de renoncer à des années de recherche, à des budgets pharaoniques et surtout à la possibilité de trouver enfin ce qu'ils cherchent depuis des lustres, dans le cas ou un risque un tant soit peu valable soit prévisible?
Je pense que s'il y a des passionnés au CERN qui seraient enclins à passer outre la prudence élémentaire, il faut préciser que ce ne sont pas trois ou quatre scientifiques qui s'occupent du LHC mais des centaines, et que sur l'ensemble, les décisions sont murement réfléchies, en toute objectivité. De plus, n'oublions pas que les scientifiques sont comme tout le monde: mortels. Et que l'envie d'en finir n'est pas, à priori , leur priorité.
Il n'en reste pas moins que l'on peut toujours se poser des questions lorsqu'on se lance dans une expérimentation nouvelle. La découverte de nouvelles particules s'accompagnera peut-être de la découverte de nouveaux comportements de ces mêmes particules, de nouvelles théories et peut-être même que ces théories deviendront en partie des certitudes. Dans l'inconnu, on peut tout espérer...et tout redouter...
Salut.Ca c'est pas vrai. On sait faire 4 milliards de fois plus froid encore
http://cua.mit.edu/ketterle_group/Pr...Picokelvin.pdf
Je suis pas un spécialiste mais..comment dire...un pico Kelvin ne veut pas dire que c'est des milliards plus froid que -272 degrés.Ca veut juste dire qu'on atteint presque 0 Kelvin, non?
En toute modestie, ne vous gênez pas pour me reprendre.
Un picokelvin c'est 10-12 K .
C'est donc encore plus froid, normalement, 0 K étant le 0 absolu.
Je comprends pas. 10 puissance -12 K ça fait toujours plus chaud qu' 1 K non??
S'ils avaient dit -10 puissance 12 là oui, ça ferait des milliards de fois plus froid.
Vous allez me rendre fou là les gars...
Ben 10-12=0,000000000001
On voit bien que 10-12<1
Sinon il ne faut pas confondre les degrés celcius et les degrés kelvin.
Quand on parle de O Kelvin on est à la température la plus basse possible. On ne peut pas faire plus froid. 0°K=-273,15°C (ceci implique qu'il n'existe pas de °K négatif)
Cordialement,
piwi
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Arf...je voulais dire plus chaud que 0 K pardon.
Merci Piwi.
Si... dans les températures de spin
Lorsque dans un système à deux états d'énergie (spin 1/2 dans un champ magnétique), une augmentation d'énergie fait diminuer l'entropie (entropie nulle lorsque tous les spins sont dans le sens contraire au champ magnétique), on dit que la "température" est négative.
Bon, c'est vrai que ce n'est pas tout à fait une "température" au sens usuel du terme.
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Tu peux aussi avoir une température négative dans un laser lorsque tu as inversion de population.
Sinon, le fait que l'origine de température soit physique fait que les kelvins ne sont pas des degrés. Donc on écrit 0K, pas 0°K.
Je ne fais pas parti de ceux qui pensent qu'étudier l'art plastique, la musique, l'histoire littéraire et artistique (c'est bien ce qu'on apprend au collège non ?) fasse parti d'une "monté du niveau". Les mathématiques sont beaucoup plus importantes et ont plus de valeur que n'importe quel texte d'Hugo, de Voltaire, ou qu'une cathédrale de style gothique de part leur vérité. La démonstration mathématique n'est pas quelque chose de "faible" comme le langage. Comprendre cela, c'est comprendre que les théories physiques qui utilisent la démonstration mathématique sont fiables et décrivent forcément une réalité qui ne saurait être autrement.Je ne pense pas que le niveau scientifique moyen des gens ait baissé. D'une manière générale (toutes disciplines confondues, et pas uniquement scientifiques), le niveau scolaire des gens monte. Même si on considère que le niveau du bac, ou de la licence... ont baissé (ce qui reste à prouver), le fait que beaucoup plus de gens fassent des études augmente de fait le niveau.
Or depuis 1993 et la réforme des programmes, le niveau ne cesse de baisser car les cours se focalisent sur des matières ou la démonstration n'y joue aucun rôle. Le but de cette réfome était d'ailleurs de réduire la "suprématie scientifique" de l'enseignement français. Comment peut-on ensuite s'étonner de voir que plus personnes ne comprenne la puissance d'une démonstration mathématique et qu'on en vienne à penser que toutes les opinions se valent ?
Le scientifique ne gagnera le combat de la crédibilité que lorsqu'il aura gagner la guerre idéologique qui fait rage entre lui et le littéraire (ou l'artiste). Ces derniers n'y vont pas de main morte, alors où est la riposte ?
Certes nous sommes sur un forum scientifique mais permettez moi de vous dire que je pense que vous êtes complètement à coté de la plaque. La guerre scientifique/littéraire n'est que le fait des lycéens mal dégrossis. La science et les lettres forment les deux piliers d'un socle nécessaire à l'appréciation de notre monde.Je ne fais pas parti de ceux qui pensent qu'étudier l'art plastique, la musique, l'histoire littéraire et artistique (c'est bien ce qu'on apprend au collège non ?) fasse parti d'une "monté du niveau". Les mathématiques sont beaucoup plus importantes et ont plus de valeur que n'importe quel texte d'Hugo, de Voltaire, ou qu'une cathédrale de style gothique de part leur vérité. La démonstration mathématique n'est pas quelque chose de "faible" comme le langage. Comprendre cela, c'est comprendre que les théories physiques qui utilisent la démonstration mathématique sont fiables et décrivent forcément une réalité qui ne saurait être autrement.
Or depuis 1993 et la réforme des programmes, le niveau ne cesse de baisser car les cours se focalisent sur des matières ou la démonstration n'y joue aucun rôle. Le but de cette réfome était d'ailleurs de réduire la "suprématie scientifique" de l'enseignement français. Comment peut-on ensuite s'étonner de voir que plus personnes ne comprenne la puissance d'une démonstration mathématique et qu'on en vienne à penser que toutes les opinions se valent ?
Le scientifique ne gagnera le combat de la crédibilité que lorsqu'il aura gagner la guerre idéologique qui fait rage entre lui et le littéraire (ou l'artiste). Ces derniers n'y vont pas de main morte, alors où est la riposte ?
Votre vision de la physique, est elle aussi erronée. Ce n'est pas la fiabilité mathématique qui fait que la physique est dans le vrai. C'est la puissance des concepts développés eux même modélisés via l'outil mathématique.
Cordialement,
piwi
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Permettez moi de vous dire que vous êtes bien naïf de croire que la guerre littéraire-scientifique n'existe pas. Que les scientifiques ne la remarque pas ou ne s'en soucient pas, c'est vrai. Toutefois, les littéraires (au sens large), artistes, et philosophes mènent une véritable guerre contre la science ou plus particulièrement contre la démonstration mathématique. Pourquoi ? Car cela permet de défendre tout et n'importe quoi sans aucune possibilité de le réfuter. Le relativisme est à la mode.Certes nous sommes sur un forum scientifique mais permettez moi de vous dire que je pense que vous êtes complètement à coté de la plaque. La guerre scientifique/littéraire n'est que le fait des lycéens mal dégrossis. La science et les lettres forment les deux piliers d'un socle nécessaire à l'appréciation de notre monde.
Votre vision de la physique, est elle aussi erronée. Ce n'est pas la fiabilité mathématique qui fait que la physique est dans le vrai. C'est la puissance des concepts développés eux même modélisés via l'outil mathématique.
Cordialement,
piwi
En ce qui concerne ma vision de la physique, sans les mathématiques la physique ne serait pas une science quantitative. Elle serait une philosophie.
Elle doit justement sa "puissance" à la démonstration mathématique. Retrouver qualitativement les transformations de Lorentz, ça me paraît bien difficile...
Bonsoir.Je ne fais pas parti de ceux qui pensent qu'étudier l'art plastique, la musique, l'histoire littéraire et artistique (c'est bien ce qu'on apprend au collège non ?) fasse parti d'une "monté du niveau". Les mathématiques sont beaucoup plus importantes et ont plus de valeur que n'importe quel texte d'Hugo, de Voltaire, ou qu'une cathédrale de style gothique de part leur vérité. La démonstration mathématique n'est pas quelque chose de "faible" comme le langage. Comprendre cela, c'est comprendre que les théories physiques qui utilisent la démonstration mathématique sont fiables et décrivent forcément une réalité qui ne saurait être autrement.
Or depuis 1993 et la réforme des programmes, le niveau ne cesse de baisser car les cours se focalisent sur des matières ou la démonstration n'y joue aucun rôle. Le but de cette réfome était d'ailleurs de réduire la "suprématie scientifique" de l'enseignement français. Comment peut-on ensuite s'étonner de voir que plus personnes ne comprenne la puissance d'une démonstration mathématique et qu'on en vienne à penser que toutes les opinions se valent ?
Le scientifique ne gagnera le combat de la crédibilité que lorsqu'il aura gagner la guerre idéologique qui fait rage entre lui et le littéraire (ou l'artiste). Ces derniers n'y vont pas de main morte, alors où est la riposte ?
Un homme libre et équilibré n'est pas un scientifique OU un littéraire. C'est un homme qui ne conçoit pas l'un sans l'autre, qui ne se déchire pas dans l'opposition, mais accepte les complémentarités.
Par votre discours, vous dénigrez des Jules Verne, des Léonard de Vinci...des hommes qui ont su créer un résultat harmonieux en usant à la fois des sciences et de la poésie.
Quel combat enfin? Vous désirez être à la tête d'une nouvelle Inquisition scientifique?
Battez-vous davantage contre votre propre intolérance et vous aurez probablement la victoire que vous recherchez.
Par ordre d'importance, je classerais la politique en premier. Son fonctionnement est nécessaire pour éviter la guerre et la barbarie.
Ensuite la science. Nécessaire pour la survie.
Ensuite l'art. Nécessaire pour connaître le bonheur.
Les textes de Voltaire ont parfois un contenu politique. Par conséquent, je ne le considérerais pas comme moins important que les maths.
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.