Peut-être à rapprocher des cycles solaires?...d'ailleurs j'avais déjà fait l'exercice ici (ne pas lire le texte simplement le graphique)
on voit apparaître un genre d'oscillation de période voisine de 8-11 ans.
Qu'en déduire?
attention au fait que l'absorption du CO2 par l'océan n'est pas uniquement régie par la loi de Henry.
Le CO2 réagit avec le carbonate, présent dans l'océan, pour donner du bicarbonate.
Les équilibres chimiques auxquels cela correspond ne réagissent pas à la température comme la simple loi de Henry.
En plus de cette pompe chimique, il faut tenir compte de la pompe biologique, dans les couches superficielles de l'océan, qui absorbe environ la même quantité que la voie chimique.
Cette pompe biologique a certes une sensibilité à la température mais on conçoit que 0.6°C d'augmentation l'affectent assez peu.
D’accord sur ton analyse, mais si la température de l’océan augmente, il faut que la biomasse agisse davantage que la loi de Henry.
Dernière modification par Philou67 ; 22/12/2009 à 13h17. Motif: Citation inutile
Je me suis déjà fait des réflexions semblables à celles de Gilles, sur la difficulté de l'exercice pour isoler un signal anthropique dans le bruit d'une variabilité qui reste, malgré tout, assez faible (0,8 K sur plus d'un siècle avec deux phases de hausse assez distinctes).
Sur ces points-là, j'ai deux autres questions, assez basiques, sur les modèles AOGCM (il en existe une vingtaine dont les résultats sont utilisés par le GIEC).
La valeur des moyennes. Tel que je me représente l'exercice, chaque modèle produit un grand nombre de trajectoires en faisant varier des conditions initiales ou des paramètres de ses équations, retient celles qui collent à peu près avec la validation instrumentale 1900-2000, et ensuite pour la période 2000-2100, retient une sorte de "moyenne" extraite par densité de probabilité sur l'ensemble des trajectoires. L'effet est d'éliminer des trajectoires trop "chaotiques" (forte hausse ou baisse des T). Mais finalement, cette trajectoire "moyenne" retenue ne repose-t-elle pas sur l'évacuation un peu arbitraire de l'existence de "point de rupture" ou de "boucles réatro-actives fortes" au cours du présent siècle ? Et pour une trajectoire moyenne retenue, qui a toujours une fourchette, les valeurs hautes et les valeurs basses de la fourchette sont-elles équiprobables, la valeur moyenne étant une simple aide "visuelle" pour le lecteur ?
La latitude du paramétrage. Les 20 modèles ont la même physique de base, mais ils diffèrent tous par la paramétrisation. Le schéma que Gilles montre suggère qu'il y a 20 manières différentes de reproduire les T du XXe siècle. Mais finalement, est-ce qu'il n'y en aurait pas potentiellement 200 ou 2000 ou un nombre infini, en faisant légèrement varier les paramètres des points les moins bien connus (les aérosols, la vapeur d'eau, les nuages et les schémas de convection, les suies, le soleil, les échanges océaniques, etc.) jusqu'à obtenir un "fit" correct ? Je me figure mal le rapport liberté/contrainte dans cet exercice.
Si je prends le problème dans l'autre sens, il y a un seul "climat réel" et 20 climats modélisés qui l'approchent. Un des gros problèmes est que l'on ne sait pas quel modèle est le meilleur, donc si pour un scénario donné, on aura une hausse gérable (quoique déjà difficilement) de 2 K en un siècle ou une hausse catastrophique de 4K par exemple. Est-ce que cette incertitude fondamentale aura une chance d'être levée d'ici l'AR5 ou l'AR6, c'est-à-dire dans les dix prochaines années ? Qu'est-ce qui pourrait aider à cela (par exemple, est-ce qu'il y a en ce moment des grands programmes de mesure dont on attend les résultats et qui devraient créer des contraintes plus fortes sur le paramétrage dont je parle)?
Ce qui pourrait aider, outre bien sûr, les avancées inévitables qui auront lieu dans les domaines mentionnés (nuages, aérosols, etc), ce sont les progrès dans la paléoclimatologie.
En effet les modèles pourront être validés sur des périodes différentes mais dans des conditions quelquefois plus dures que l'actuelle permettant de détecter ou simuler des rétroactions éventuellement fortes ou autres points de bascule.
Les simulations de réaction du système à des évènements courts (par ex fortes éruptions volcaniques), permettent aussi d'avoir une approche de la sensibilité climatique et par là-même offre une validation des modèles dans un domaine de variation du système.
on ne peut qu'être d'accord en principe avec ce que tu dis. Ce que je constate juste, c'est que la courbe lissée sur 30 ans que j'ai tracée ne semble pas vraiment bruitée, elle semble réellement "capter" une oscillation, quelle que soit sa nature (je n'exclus pas qu'elle ne soit "qu'une seule vague" due à une conjonction de facteurs , soleil, GES, aérosols, etc... qui se serait combinés pour donner cette impression).Sans doute que les cycles sont mal simulés par les modèles, pour le moment.
Cependant, il serait bon aussi de tenir compte des incertitudes sur les valeurs instrumentales.
Quelle est l'incertitude, par exemple, sur la température globale, en 1910, 1940, etc....et sur les SST?
Avant de dire que les modèles ne collent pas à la réalité il serait bon d'examiner la précision de notre connaissance de cette réalité.
Enfin selon moi.
mais ce que je constate, c'est que le seul facteur capable de faire des variations significatives qui est mis dans les modèles avant les GES , c'est à dire les éruptions volcaniques, ne semble pas corrélé temporellement à cette oscillation, pour une double raison : a) pas d'éruption volcanique importante au moment des ruptures (dans les années 40-50) et b) pas de rupture importante au moment des éruptions (63, 83, 91) .
Pour moi, ça n'apparait pas comme un "bruit" aléatoire masquant un "signal" volcanique, mais comme un signal clair, mais qui n'est pas corrélé clairement aux éruptions. Enfin moi c'est l'impression que j'ai en regardant la courbe.
OK, les oscillations climatiques existent de toute façon, mais il est clair que les modèles n'arrivent pas à les simuler correctement.on ne peut qu'être d'accord en principe avec ce que tu dis. Ce que je constate juste, c'est que la courbe lissée sur 30 ans que j'ai tracée ne semble pas vraiment bruitée, elle semble réellement "capter" une oscillation, quelle que soit sa nature (je n'exclus pas qu'elle ne soit "qu'une seule vague" due à une conjonction de facteurs , soleil, GES, aérosols, etc... qui se serait combinés pour donner cette impression).
mais ce que je constate, c'est que le seul facteur capable de faire des variations significatives qui est mis dans les modèles avant les GES , c'est à dire les éruptions volcaniques, ne semble pas corrélé temporellement à cette oscillation, pour une double raison : a) pas d'éruption volcanique importante au moment des ruptures (dans les années 40-50) et b) pas de rupture importante au moment des éruptions (63, 83, 91) .
Pour moi, ça n'apparait pas comme un "bruit" aléatoire masquant un "signal" volcanique, mais comme un signal clair, mais qui n'est pas corrélé clairement aux éruptions. Enfin moi c'est l'impression que j'ai en regardant la courbe.
J'ai déjà essayé de surajouter des oscillations à des reconstructions à partir de forçages.
Ca marche pas trop mal mais c'est du bricolage, c'est clair.
Trenberth, contributeur du GIEC, dans le chapitre 3 de l'AR4, évoque des Niño et surtout une phase positive de l'AMO pour expliquer la bosse vers 1940-1945.
C'est donc une reconnaissance implicite que les modèles sont encore un peu jeunes pour reproduire la réalité avec une bonne précision.
Et pour faire des modèles,qui reproduisent les amplitudes, fréquences et phases de ce qui nous apparaît comme des oscillations indépendantes mais qui non seulement ne le sont pas mais réagissent aussi aux différents forçages, il y a encore un peu de pain sur la planche...
Dernière modification par meteor31bis ; 22/12/2009 à 15h44.
Il est sur que c'est compliqué comme plusieurs éléments influencent le climat.OK, les oscillations climatiques existent de toute façon, mais il est clair que les modèles n'arrivent pas à les simuler correctement.
J'ai déjà essayé de surajouter des oscillations à des reconstructions à partir de forçages.
Ca marche pas trop mal mais c'est du bricolage, c'est clair.
Trenberth, contributeur du GIEC, dans le chapitre 3 de l'AR4, évoque des Niño et surtout une phase positive de l'AMO pour expliquer la bosse vers 1940-1945.
C'est donc une reconnaissance implicite que les modèles sont encore un peu jeunes pour reproduire la réalité avec une bonne précision.
Et pour faire des modèles,qui reproduisent les amplitudes, fréquences et phases de ce qui nous apparaît comme des oscillations indépendantes mais qui non seulement ne le sont pas mais réagissent aussi aux différents forçages, il y a encore un peu de pain sur la planche...
Dans cette page de mon site on peut comparer l'evolution du AMO, du PDO, du forcage radiatif solaire et des eruptions volcans avec l'evolution de la temperature. Et comme on peut voir l'évolution de la température suit a 70% l'evolution des oscillations oceaniques, à 90% l'évolution de l'activité solaire... ces 438 dernieres années.
Williams
On peut avoir un lien vers une étude (peer-review) qui donnent ces coefficients de corrélation ?Dans cette page de mon site on peut comparer l'evolution du AMO, du PDO, du forcage radiatif solaire et des eruptions volcans avec l'evolution de la temperature. Et comme on peut voir l'évolution de la température suit a 70% l'evolution des oscillations oceaniques, à 90% l'évolution de l'activité solaire... ces 438 dernieres années.
Williams
J'avais mis le lien où on peut voir et même calculer soit meme ces coefficients de corrélation en regardant par exemple le nombre de periodes de phases ascendentes du AMO ou... quand on a un rechauffement : http://la.climatologie.free.fr/recha...uffement11.htm
Williams
Bonjour,
Le CO2 réagit avec le carbonate (CO32-) pour donner du bicarbonate (HCO3-)?
Pas tout à fait. Je fais une petite parenthèse chimique.
Le CO2 dissous réagit avec l'eau: CO2 + H2O <-> H2CO3
Puis le dihydrogenocarbonate est en équilibre avec ses formes déprotonées (bicarbonate et carbonate): H2CO3 <-> H+ + HCO3- et HCO3- <-> H+ + CO32-
Et le carbonate peut réagir avec les ions calcium, pour précipiter en carbonate de calcium (calcaire): Ca2+ + CO32- -> CaCO3.
--
"Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence." - Arthur Schopenhauer
Cela me fait penser à un exercice de reconstruction basé uniquement sur le PDO et sur le cycle solaire, et qui reproduit plutôt bien la courbe des températures.
Le pdf décrivant cet exercice est téléchargeable ici. L'argument de l'auteur est qu'il est possible de construire des modèles qui reproduisent bien les mesures, sans avoir besoin d'intégrer le forçage du CO2, ce qui signifierait que l'influence réelle du CO2 est douteuse.
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"Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence." - Arthur Schopenhauer
Autant je suis bien persuadé que les modèles sont perfectibles et leurs résultats trop incertains, autant je trouve que ces calculs de coin de table reviennent à prendre les modélisateurs pour des pommes. En gros, on dit à une toute une communauté de chercheurs qui passe ses journées à travailler sur le modèle : eh, vous êtes nazes les amis, il suffit de deux variables pour reproduire les T du siècle écoulé.Cela me fait penser à un exercice de reconstruction basé uniquement sur le PDO et sur le cycle solaire, et qui reproduit plutôt bien la courbe des températures.
Le pdf décrivant cet exercice est téléchargeable ici. (...)
De surcroît, et de façon moins polémique, je ne vois pas comment on distingue un PDO naturel d'un PDO "forcé". Je veux dire par là : une fois que l'on a observé des El Nino plus prononcés dans la période récente 1970-2000, encore faut-il examiner ce que cette période plus marquée que les précédentes (dans la même oscillation trentenaire) doit à la hausse des températures de surface de l'océan, hausse elle-même liée aux gaz à effet de serre (et autres forçages). Je n'y connais pas grand chose, mais il me paraîtrait assez logique qu'un forçage anthropique accentue des tendances naturelles préexistantes, au lieu de créer un tout autre régime dans les échanges océan-atmosphère.
Or pour détecter cela... il faut bien des modèles qui intègrent les forçages et les oscillations (cf par exemple sur El Nino : Sang-Wook Yeh, Nature, El Niño in a changing climate, 461, 511-514 24 September 2009). mais des articles comme cela, j'en vois passer des dizaines dans Science et Nature, ils doivent être encore plus nombreux dans les revues spécialisées climat.
Il est sûr que les gaz à effet de serre anthropique doivent avoir une part du rechauffement de 1976 a 1998. Mais pas l'evolution de cette oscillation oceanique, la PDO. Car si non comment ce fait il que depuis 1998 celle-ci baisse.
C'est pour ca que les gaz a effet de serre anthropique ont tout de meme des limites sur les effets sur climat... et donc ne sont pas responsablent de tout, a 100%... comme on tente de nous le faire croire.
Williams
Dernière modification par Philou67 ; 23/12/2009 à 22h15. Motif: citation inutile
A propos de ça, il est vrai qu'on établi souvent 30 ans comme trend pour étudier les données climatiques sur le RC, car ça constitue un guide utile, mais en fait c'est plus compliqué que ça et pas tout à fait correct.
Voici une méthode pour déterminer précisément "Comment évaluer mathématiquement la durée minimale à analyser pour distinguer la tendance du bruit" : http://tamino.wordpress.com/2009/12/15/how-long/
Un lien très intéressant (merci à FredT34 sur IC), je pense Gillesh que ça va beaucoup t'intéresser.
Peut on rester dans les limites du sujet proposé? merci
calculair et williams: pour calculer les rayonnement incident à la surface, il faut faire du transfert radiatif. Il existe des tas de codes qui font ça mais peu sont disponibles exactement pour l'usage précis que vous désirez (quel qu'il soit) .
Si vous tombez sur un de ces codes et que vous les utilisez comme des boîtes noires, vous allez avoir des tas de soucis pratiques en plus de questions beaucoup plus fondamentales du genre les utiliser en dehors de leurs conditions de validité.
Essayez donc modtran, c'est encore le plus souple mais ça m'étonnerait fort que ça vous convienne.
En outre, ça ne fait que calculer une luminance (radiance) , voire au mieux un flux (pas modtran) et c'est pas vraiment ça que vous voulez
Dernière modification par Philou67 ; 04/01/2010 à 13h04. Motif: Erreur de pseudo
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Le probleme est qu'on ne sait pas le % de l'effet de l'homme et de la nature sur le rechauffement de 1976 a 1998. Et donc on ne peut pas etre sur a 100% que lors ces 30 prochaines annees qu'on va toujours avoir un rechauffement.
>>en revanche la question que je trouve encore mal réglée, c'est la quantification
>>de cette influence, et la part relative des oscillations naturelles dont parle
>>Williams et de la partie anthropique.
En fait, on ne dit jamais rien d'autre: le réchauffement est assuré puisqu'on ne va pas arrêter d'émettre. Ce qui peut se discuter c'est combien et à quelle vitesse.
Car on peut voir que de 1910 a 1940 les 0.5°C de ce réchauffement a ete causé a 100% ou 90% par la nature. Donc vu qu'on a eu les même oscillations naturels (PDO, AMO, et activite solaire) de 1976 a 1998 et vu que le rechauffement a été aussi de 0.5°C pour une durée assez semblable alors ca montre que la nature a dû avoir une influence tres importante et tres proche du rechauffement de 1910 a 1940.
De plus depuis 12 a 10 ans la temperature n'evolue plus au meme rithme qu'avant comme si un ou plusieurs éléments influenceraient ce rechauffement. Et cela a justement lieu quand la nature elle meme s'affaiblie comme le montre les index qui faiblies du PDO (oscillation decennale du Pacifique) et du AMO (oscillation multi-decenalle) donc de la temperature d'une surface de ces oceans (Pacifique tropicale et Atlantique du Nord) qui baisse ainsi que de l'activité solaire qui baisse tres vite vers un minimum de dalton pour 3 cycles solaires (donc vers 3x11=30 ans).
Donc la nature a plus d'influence sur le climat qu'on le dit suivant tout ceci.
Williams
Beaucoup de HS ont été déplacées dans une autre discussion (http://forums.futura-sciences.com/de...-basiques.html) prière de s'y reporter pour tout ce qui ne concerne pas les points 6 et 7 du message 1
Les bases de la discussion sont exposées au message 1 .
je disais .....
Ce que tu fais (et d'autres aussi), c'est de discuter ces bases ...qui ne sont remises en cause par aucun spécialiste , ce n'est pas là que se situent les désaccords.
Je vais donc faire un grand ménage et scinder cette discussion en deux parties:
1 discussions sur les bases elles m^mes: en réalité, il n'y a pas matière à débat mais à demande d'explications ou d'informations
2 discussion dur les questions sujettes à débat,: les points 6 et 7
6 pour qu’il n’y ait aucun réchauffement anthropique, il faudrait soit que la Terre possède une sorte de thermostat , soit que le soleil diminue d’intensité
7 le réchauffement peut être masqué ou, au contraire, amplifié par la variabilité naturelle essentiellement liée aux interactions océan-atmosphère
Dernière modification par yves25 ; 12/01/2010 à 11h52.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Je cite: "La discussion doit porter sur les deux derniers points :
A existe-t-il une rétroaction négative très puissante et inconnue à ce jour ?
B la variabilité naturelle est elle très supérieure à la contrainte imposée par l’augmentation des GES ?"
Pour A, la discussion semble totalement limitée et le débat totalement fermé, sauf à ramener l'homme dans un état de civilisation proche de celui des époques préhistoriques!
Il existe une autre rétroaction connue mais j'ose espérer qu'il n'y a pas de climatologue qui puisse l'envisager !
Pour B, les données sur les paléoclimats semblent nous conduire à répondre oui!
Je préciserais également "dans la même intervalle de temps" sinon on risque d'avoir des réponses du type :B la variabilité naturelle est elle très supérieure à la contrainte imposée par l’augmentation des GES [/I]?"
les données sur les paléoclimats semblent nous conduire à répondre oui!
Je cite: "La discussion doit porter sur les deux derniers points :
A existe-t-il une rétroaction négative très puissante et inconnue à ce jour ?
B la variabilité naturelle est elle très supérieure à la contrainte imposée par l’augmentation des GES ?"
Pour A, la discussion semble totalement limitée et le débat totalement fermé, sauf à ramener l'homme dans un état de civilisation proche de celui des époques préhistoriques!
Il existe une autre rétroaction connue mais j'ose espérer qu'il n'y a pas de climatologue qui puisse l'envisager !
Pour B, les données sur les paléoclimats semblent nous conduire à répondre oui!
pour A comme tu dis, la question est au contraire parfaitement ouverte. Existe t il dans le système climatique des rétroactions négatives?
La réponse est oui, évidemment
existe t il des rétroactions négatives suffisamment puissantes?
Evidemment oui, il y en a une: c'est la rétroaction de l'émission de rayonnement via la loi de Stefan. C'est elle qui empêche la planète d'exploser en provoquant une émission plus forte quand la température augemente, c'est ce qui rétablit l'équilibre.
Exioste t il une autre rétroaction puissante qui limiterait danatage les variations de température de la planète?
Ca s'appellerait un thermostat
Tout le monde les cherche
Lindzen, par exemple, est persuadé de son existence et il crie partout que c'est la convection tropicale qui s'en charge. on en a parlé plusieurs fois déjà . La dernière fois , c'était là: http://forums.futura-sciences.com/de...ml#post2688182
tout à fait d'accord, bien sûr.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
la montée de température dans les années 1910-1940 s'est fait dans le même intervalle de temps et avec la même amplitude que celle 1970-2000, et le GIEC lui même dit que les modèles climatiques avec ou sans forçages anthropiques sont essentiellement indiscernables avant 1940. Donc il me semble que la réponse est "oui" , non ?
Si je comprends bien, on aurait affaire à une oscillation qui ne comporterait que des phases positives ou nulles.
Sinon, on aurait dû retrouver en 70 le niveau de 1910, non?
C'est donc autre chose: une oscillation de beaucoup plus grande ampleur et qui prend son souffle avant de repartir à l'assaut? C'est ton idée?
Faudra toujours m'expliquer pourquoi l'augmentation de l'effet de serre n'aurait aucun effet.
Comme ce sujet a déjà été abordé dans toutes les discussions sur le RC depuis un bon bout de temps, il n'a sa place isi que si, quelqu'un y apporte une vue réellement originale.
Est ce trop demander que d'avoir , au moins, une discussion qui ne s'égare pas?
Dernière modification par yves25 ; 12/01/2010 à 12h30.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
ben je ne crois pas que ce soit ce que j'ai dit !je n'ai pas l'impression d'égarer la discussion en répondant à la question qui étaitSi je comprends bien, on aurait affaire à une oscillation qui ne comporterait que des phases positives ou nulles.
Sinon, on aurait dû retrouver en 70 le niveau de 1910, non?
C'est donc autre chose: une oscillation de beaucoup plus grande ampleur et qui prend son souffle avant de repartir à l'assaut? C'est ton idée?
Faudra toujours m'expliquer pourquoi l'augmentation de l'effet de serre n'aurait aucun effet.
je réponds donc le plus factuellement que je peux :B la variabilité naturelle est elle très supérieure à la contrainte imposée par l’augmentation des GES ?"
la variabilité naturelle, dans la période 1910 -1940, c'est environ 0,6 °C sur 30 ans il me semble.
la "contrainte imposée" par les GES, c'est combien en 30 ans ?
PS : je n'ai pas de modèle personnel du climat, je me contente de dire ce que je vois sur les données d'avant 1970 , c'est à dire dans les périodes où l'influence anthropique ne semble pas prédominante. Entre parenthèses, l'essentiel des variations de crosse de hockey, boreholes, etc.. sauf erreur , datent de cette période, donc je ne vois pas trop en quoi elles peuvent être interprétées autrement que par des variabilités naturelles !!
Non, tous les cycles n'ayant pas la même période ni la même phase pendant certaines années ils s'ajoutent, pendant d'autres certains baissent, d'autres montent etc ....Envoyé par Yves25Sinon, on aurait dû retrouver en 70 le niveau de 1910, non?
* ni la même intensité à chaque cycle
Ouais, bon, on peut discuter sérieusement?
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Pourrais-tu cesser ce ton hautain s'il te plait ? C'est vraiment insupportable, tu te plains de la mauvaise ambiance des discussions sur le climat, je fais simplement remarquer un point totalement objectif et directement tu plombes la conversation.Ouais, bon, on peut discuter sérieusement?
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On est bien d'accord que l'assertion "Sinon, on aurait dû retrouver en 70 le niveau de 1910, non?" a pour présupposé des cycles bien en phases, d'intensité constante et de pèriode similaire non ?
On est aussi d'accord que ces présupposés ne sont pas vrais dans le cas du climat et donc que ton assertion est fausse ?
C'est quand même un point très important puisque tu ne sembles pas comprendre (?) qu'uniquement par des contributions cycliques on puisse monter puis stagner/descendre légèrement et ensuite monter à nouveau.
Cette incompréhension vient il me semble d'une idéalisation de ces phénomène cycliques.
Dernière modification par BioBen ; 12/01/2010 à 20h40.
J'aimerai aussi reprendre ma question dans l'autre forum puisqu'elle a plus sa place ici:
Comment dans les modèles "sans contribution anthropique" la température peut baisser de 1970 à 2000 alors que la PDO, AMO, la NAO, l'oscillation arctique et l'oscillation antarctique sont en trend fortement positives sur la periode 1970-200 !
PDO
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Pd...00_present.png
NAO
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Winter-NAO-Index.png
AMO
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Am...56-present.svg
L'antarctic oscillation aussi a une trend positive sur cette periode
http://worldclimatereport.com/wp-images/antosc2.JPG
Et l'oscillation arctique c'est moins clair mais c'est aussi globalement positif pour 1970-1995
http://global-warming.accuweather.co...h_ao-thumb.gif
Et même l'activité solaire est proche d'un maximum....
A croire que PDO+AMO+NAO+arctique+antarctiq ue + Soleil = epsilon ....
Voilà donc deux messages tout ce qu'il y a de plus scientifiques auxquels j'aimerai si possible obtenir une réponse.
Merci.
Dis moi, c'est combien de degrés en moyenne planétaire tes oscillations?
Il ne suffit pas d'aligner des liens.
Faudrait voir à expliquer.
Et à réfuter correctement les explications les plus simples.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...