'soir.
Jme contenterai de rappeler qu'on est très très mal équipés pour juger des vitesses d'apparition et de disparition d'espèces.
On a aucune idée du nombre total d'espèces vivantes, du nombre de nouvelles espèces par an, du nombre d'extinctions par an. On peut essayer de l'estimer sur la base des espèces qu'on peut suivre, mais c'est tout.
Et c'est absolument pas suffisant pour parler de phénomènes planétaires, ni même nationaux.
Essayer de conserver un maximum de biodiversité, soit.
Mais pas n'importe comment ; c'est pas en prônant la culture de mauvaises herbes et l'élevage d'insectes ravageurs dans les champs de blé qu'on va améliorer les choses. C'est à l'échelle des paysages que cela se joue : on est pas obligés d'avoir une super biodiversité partout. Il vaut sans doute mieux protéger ou promouvoir une trame d'espaces préservés (voire aménagés dans l'optique d'abriter une forte biodiversité).
Je développerai plus tard.
Enfin ; non seulement cet alarmisme est injustifié (car basé sur aucune donnée précise, aucun raisonnement rigoureux) mais en plus il est contre-productif. Ce n'est pas en faisant n'importe quoi dans la panique qu'on règle un problème complexe.
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