Salut,Envoyé par Garion
Il y en a un qui a tout compris...
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Salut,Envoyé par GarionFaut quand même dire que cette étude à été réalisée par l'Agence internationale de l'énergie atomique qui est chargée de promouvoir l'énergie atomique...
Il y en a un qui a tout compris...
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Effectivement, il faut garder un esprit critique sur ces chiffres.Envoyé par DémostèneSalut,
Il y en a un qui a tout compris...
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D'ailleurs, il est très difficile de savoir si un cancer est dû à la contamination radioactive provenant de Tchernobyl ou à une autre cause. Et d'autres maladies mortelles sont peut-être également la conséquence de Tchernobyl, sans qu'on ait pu le vérifier (dysfonctionnement des reins, problème cardiovasculaire, immunitaire, etc.)
D'un autre côté, il faut aussi comparer avec ce qui est comparable : beaucoup de gens meurent en France d'une intoxication due à la pollution de l'air, à cause des rejets toxiques d'une centrale électrique qui fonctionne au fuel (le cas d'Ajaccio a récemment fait couler beaucoup d'encre ...).
Ce qui permet, dans l'autre sens, de tout attribuer au nucléaire si on veut gonfler les chiffres.Envoyé par ArgyreEffectivement, il faut garder un esprit critique sur ces chiffres.
D'ailleurs, il est très difficile de savoir si un cancer est dû à la contamination radioactive provenant de Tchernobyl ou à une autre cause. Et d'autres maladies mortelles sont peut-être également la conséquence de Tchernobyl, sans qu'on ait pu le vérifier (dysfonctionnement des reins, problème cardiovasculaire, immunitaire, etc.)
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Bonjour,
Ce serait une erreur !Envoyé par GilgameshCe qui permet, dans l'autre sens, de tout attribuer au nucléaire si on veut gonfler les chiffres.
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Laissons à César ce qui lui appartient !
Et puisque le sujet de ce fil concerne les déchets, n'oublions pas que l'extraction de l'uranium a laissé en France des "traces" inquiétantes et laisse, ailleurs, des pollutions tout aussi intenses avec de forts risques de dispersion.
C'est notamment le cas avec le recyclage d'aciers fortement contaminés dans certains pays d'Afrique.
En France il semblerait que tous les sites où il s'est extrait ou traité de l'uranium présentent des niveaux de radioactivité nettement supérieurs aux normes, que des dizaines de milliers de tonnes de "stériles" ou de sous produits de traitements attendent toujours d'être mis sous bonne protection (tant vis à vis du public que de l'environnement) et que les eaux souterraines, mais aussi de surface, sont impropres à la consommation pour cause de mauvaise gestion de ces stériles...
Il semblerait aussi qu'un certain nombre de mesures de radioactivité effectuées par des services officiels soient entachées "d'erreurs méthodologiques" troublantes...
Alors n'en rajoutons pas, en effet !
Réalisée pour le compte ...., c'est déjà bien différent.Envoyé par GarionFaut quand même dire que cette étude à été réalisée par l'Agence internationale de l'énergie atomique qui est chargée de promouvoir l'énergie atomique...
Puis dans ce cas, il ne faut plus croire les statistiques de l'Insee ou des divers organismes appartenants à l'état. Il s'agit d'une publication sérieuse, la dénigere et la nier avec une simple anerie telle que celle-ci est vraiment une grande méconnaissance de la crédibilité à accorder à ces organismes mondiaux.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Pas difficile avec les statistiques des populations. Il est pratiquement impossible de dire si un cancer particulier à telle ou telle cause, mais la comparaison de 2 populations qui ont des modes de vis identiques, mais sont ou ne sont pas exposées à un risque permettent efficace de se rendre compte de la morbidité spécifique du risque. A ton avis, comment on sait que le tabac s'est dangereux pour la santé ?Envoyé par ArgyreD'ailleurs, il est très difficile de savoir si un cancer est dû à la contamination radioactive provenant de Tchernobyl ou à une autre cause.
En gros, tout ce que subissent les personnes qui ont été exposé est la faute de Tchernobyl ? Mais, il faut aussi tenir compte des conséquences "non-radiologiques", des gens ou souffert un stress d'avoir été évacués, d'avoir perdu leur maison, leurs petites vies tranquilles, ... Cela, il faut aussi en tenir compte, mais pas dans la même "case" que les conséquences radiologiques.Envoyé par ArgyreEt d'autres maladies mortelles sont peut-être également la conséquence de Tchernobyl, sans qu'on ait pu le vérifier (dysfonctionnement des reins, problème cardiovasculaire, immunitaire, etc.)
Il y en a encore plus qui meurent à cause de la pollution automobile par exemple. Après, c'est un choix de société, t'accepte d'avoir les avantages et les inconvénients de telle ou telle technologie ou tu refus les inconvénients et les avantages.Envoyé par ArgyreD'un autre côté, il faut aussi comparer avec ce qui est comparable : beaucoup de gens meurent en France d'une intoxication due à la pollution de l'air, à cause des rejets toxiques d'une centrale électrique qui fonctionne au fuel (le cas d'Ajaccio a récemment fait couler beaucoup d'encre ...).
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Ah bon, tu fais comment pour refuser les inconvénients et les avantages ?Envoyé par NarduccioIl y en a encore plus qui meurent à cause de la pollution automobile par exemple. Après, c'est un choix de société, t'accepte d'avoir les avantages et les inconvénients de telle ou telle technologie ou tu refus les inconvénients et les avantages.
En fait, dans nos sociétés, soit tu acceptes les inconvénients et les avantages, soit tu refuses les avantages, mais tu es toujours obligé d'accepter les inconvénients (que ce soit risques nucléaires, pollution de l'air, ou tout autre risque technologique).
Envoyé par CécileAh bon, tu fais comment pour refuser les inconvénients et les avantages ?
En fait, dans nos sociétés, soit tu acceptes les inconvénients et les avantages, soit tu refuses les avantages, mais tu es toujours obligé d'accepter les inconvénients (que ce soit risques nucléaires, pollution de l'air, ou tout autre risque technologique).
Je pense que ce qui est exposé c'est l'idée de choix, que celui ci soit pris au niveau individuel ou collectif. Le pollen d'arbre ou la voiture sont la cause d'une morbidité considérable, plusieurs ordre de grandeur au dessus du nucléaire. On vit avec parce qu'on ne veut pas s'en passer.
Autrement, "refuser les avantages" ça signifit dans le cas d'espèce produire se propre énergie électrique ou s'en passer completement, j'imagine que ce n'est pas ton cas...
a+
Non, ce n'est pas mon cas, et personnellement, je trouve qu'il y a plus d'avantage que d'inconvénients aux technologies actuelles (ce qui n'empêche pas d'essayer d'en diminuer les inconvénients). Mais ceux qui décident de produire leur propre électricité ou de ne pas avoir de voiture subissent quand même les inconvénients du nucléaire ou de la circulation. C'est en ça que je dis que le choix proposé par Narduccio n'en est pas un.Envoyé par GilgameshAutrement, "refuser les avantages" ça signifit dans le cas d'espèce produire se propre énergie électrique ou s'en passer completement, j'imagine que ce n'est pas ton cas...
En effet, il s'agit d'un choix de société, pas individuel... sauf qu'il s'agit rarement de choix démocratiques, plutôt de choix technocratiques.
Mais si : le choix a bien été fait du nucléaire, avec ses dangers potentiels pour la raison qu'il présente premièrement de nombreux avantages. Narducio disait simplement qu'on ne devait pas juger du nucléaire sur la seul base des dangers potentiels.Envoyé par CécileNon, ce n'est pas mon cas, et personnellement, je trouve qu'il y a plus d'avantage que d'inconvénients aux technologies actuelles (ce qui n'empêche pas d'essayer d'en diminuer les inconvénients). Mais ceux qui décident de produire leur propre électricité ou de ne pas avoir de voiture subissent quand même les inconvénients du nucléaire ou de la circulation. C'est en ça que je dis que le choix proposé par Narduccio n'en est pas un.
Je regrette, mais dans le cas présent, un choix technocratique est un choix démocratique dans la mesure où les technocrates doivent obéir a des représentants élus que ce soit au niveau législatif ou executif.En effet, il s'agit d'un choix de société, pas individuel... sauf qu'il s'agit rarement de choix démocratiques, plutôt de choix technocratiques.
Les choix énergétiques, technologique (type de centrales...) et leur conséquence (gestion des déchet...) font l'objet de débat en assemblées, quand même.
a+
Tout à fait. Le choix dont je parlais était effectivement au niveau de la société. Bien entendu, plus personne en France ne peut fair ele choix de ne pas subir les inconvénients des voitures, ou des autres choix industriels. les choix enverionnementaux, comme les pollens, peuvent être contournés, mais souvent au prix d'un démenagement.Envoyé par GilgameshMais si : le choix a bien été fait du nucléaire, avec ses dangers potentiels pour la raison qu'il présente premièrement de nombreux avantages. Narducio disait simplement qu'on ne devait pas juger du nucléaire sur la seul base des dangers potentiels.
Effectivement, c'est bien les politiques de l'époques qui ont choisis, comme ils ont fait (pour les générations précédentes) le choix de nationaliser le marché de l'électricité, de développer l'hydro-électricité et ensuite les centrales thermiques.Envoyé par GilgameshJe regrette, mais dans le cas présent, un choix technocratique est un choix démocratique dans la mesure où les technocrates doivent obéir a des représentants élus que ce soit au niveau législatif ou executif.
Il est a noté que le nucléaire est la première source d'énergie qui a donné lieu a des débats au parlement sur son utilisation éventuelle. Mais dans l'imaginaire de beaucoups, elle reste la seule qui n'aurait pas été choisie "démocratiquement". Aucun autre moyen de produire de l'électricité n'a fait l'objet de débats parlementaires sur la pertinence d'y recourrir.Envoyé par GilgameshLes choix énergétiques, technologique (type de centrales...) et leur conséquence (gestion des déchet...) font l'objet de débat en assemblées, quand même.
Dernière modification par JPL ; 09/09/2005 à 02h28. Motif: Correction de balise
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Pour ceux qui se sentent concernés par la question, qui se posent des questions ou qui cherchent des réponses: Débat public Gestion des Déchets Nucléaires
Dans le cadre du débat organisé jusqu’au 13 janvier 2006 par la Commission nationale du débat public, il constitue un lieu d’échanges entre internautes pour débattre librement de ce sujet. Il contribuera à nourrir le projet de loi qui sera élaboré par le gouvernement au premier semestre 2006, ainsi que le débat parlementaire qui portera sur ce projet. Nous vous prions de respecter le sujet de ce débat, et les différentes thématiques qui lui sont associées.
Pour rappel, le thème de ce forum est le suivant : la gestion des déchets radioactifs et, plus précisément, des déchets radioactifs « de haute et moyenne activité et à vie longue ».
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Le choix de notre mode d'énergie aurait été réellement démocratique si lors de la mise en place de notre parc nucléaire, il y avait eu des débats à ce sujet et si ça avait fait partie des sujets abordés lors des campagnes électorales. Ca n'a pas été le cas. On ne peut donc pas réellement parler de choix démocratique. Organiser des élections ne suffit pas à faire des choix démocratiques. Je connais plusieurs cas où des décisions politiques ont été bloquées par les fonctionnaires en place dans les ministères.
Pour l'EPR, on organise un "débat public", mais le choix est déjà fait. Est-ce réellement démocratique, ou juste du foutage de gueule ?
De même, pour les déchets nucléaires, je doute que l'avis des populations change quoi que ce soit aux choix qui seront faits.
Pour que les "populations" aient un avis, faudrait-il encore qu'elles soient correctement informées, c'est à dire informées de TOUS les tenants et aboutissants, informations devant être basées sur une certaine variété de sources car on a vu que, "parfois", les sources officielles ne sont pas fiables.Envoyé par Cécile. . . . . .
De même, pour les déchets nucléaires, je doute que l'avis des populations change quoi que ce soit aux choix qui seront faits.
J'écris "parfois" entre guillemets car on serait tenté de penser "souvent".
Ce qui (re) met la puce à l'oreille ?
Un article : "50 ans d'extraction de l'uranium en France : quel impact ?" sur lequel je ne pourrai pas vous fournir de lien car il n'existe à ma connaissance qu'une publication "papier", dans le dernier numéro de "L'Ecologiste" (attention, revue dangereusement subversive... ! ).
D'où il émane que d'importantes quantités de radionucléides à très longue période et de radio-toxiques par ingestion et par inhalation se retrouvent petit à petit disséminés dans l'environnement à cause d'un abandon de plusieurs dizaines de millions de tonnes de stériles au mépris des législations en vigueur.
D'après l'UNSCEAR (United Nations Scientific committee On The Effects Of Atomic Radiation) l'extraction de l'uranium représenterait 47% de la dose collective liée à la filière électro-nucléaire.
Je sais pas si ca va faire avancer le débat, mais en Belgique on veut suprimer le nucléaire dans un futur +/- proche!!! Ce que je me demande, c'est si les gens qui on décidé ca (merci écolo = les verts) ont pensé que alors on allait devoir acheter notre énergie a d'autres pays qui vont se faire un plaisir de nous faire payer le prix fort!!!
Salut,Envoyé par jc_mPour que les "populations" aient un avis, faudrait-il encore qu'elles soient correctement informées, c'est à dire informées de TOUS les tenants et aboutissants, informations devant être basées sur une certaine variété de sources car on a vu que, "parfois", les sources officielles ne sont pas fiables.
J'écris "parfois" entre guillemets car on serait tenté de penser "souvent".
Ce qui (re) met la puce à l'oreille ?
Un article : "50 ans d'extraction de l'uranium en France : quel impact ?" sur lequel je ne pourrai pas vous fournir de lien car il n'existe à ma connaissance qu'une publication "papier", dans le dernier numéro de "L'Ecologiste" (attention, revue dangereusement subversive... ! ).
D'où il émane que d'importantes quantités de radionucléides à très longue période et de radio-toxiques par ingestion et par inhalation se retrouvent petit à petit disséminés dans l'environnement à cause d'un abandon de plusieurs dizaines de millions de tonnes de stériles au mépris des législations en vigueur.
D'après l'UNSCEAR (United Nations Scientific committee On The Effects Of Atomic Radiation) l'extraction de l'uranium représenterait 47% de la dose collective liée à la filière électro-nucléaire.
Voici un lien, ce ne serait pas ce rapport dont tu parles ?
http://66.249.93.104/search?q=cache:...pact+%3F&hl=fr
@++
Oui, Démostène, en partie, et on lit dans ce rapport :Ce qui signale bien certaines carences.Au vu des éléments portés à leur connaissance et des constats précédents, les membres du groupe de travail :
1. considèrent qu’il est particulièrement important d’engager dés aujourd’hui des moyens suffisants afin de compléter l’état des lieux de l’ensemble des sites. ...
2. invitent les différentes administrations à collaborer étroitement et à mettre en œuvre des solutions tenant compte de l’ensemble des réglementations applicables.
....
Salut,Envoyé par NarduccioPour ceux qui se sentent concernés par la question, qui se posent des questions ou qui cherchent des réponses: Débat public Gestion des Déchets Nucléaires
Et ci dessous le calendrier des débats publics :
http://www.debatpublic-dechets-radio...per/index.html
@+
Si vous allez sur le site du débat national, il y a de nombreux documents. Moi, je les trouve neutres par rapport à mes connaissances, ce qui n'est pas exactement le cas d'autres sources qui ont été citées. Mais bon, effectivement, je suis nettement mieux informé que la moyenne de la population sur le sujet.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Quelles sources ne seraient pas "neutres" ?Envoyé par NarduccioSi vous allez sur le site du débat national, il y a de nombreux documents. Moi, je les trouve neutres par rapport à mes connaissances, ce qui n'est pas exactement le cas d'autres sources qui ont été citées. . . . . . . .
Peux-tu préciser ?
Car dans ce genre de problème peut-on se contenter de rester dans le vague ?
Salut,
Mode humour on/
Ceux qui ont vu le reportage intitulé " Cancer des tropiques" dans le dernier Talassa ne douteront plus que les informations données par le CEA et par l'état sont transparentes et honnêtes
Mode humour off/
@+
A propos de sources "neutres" l'article, intéressant et inquiétant, de "L'Ecologiste" que je citais est dû à Bruno Chareyron.
Il est ingénieur en physique nucléaire et responsable du laboratoire de la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la RADioactivité (CRIIRAD) depuis 1993.
On peut douter que M Chareyron se soit laissé aller à écrire un texte qui ne décrirait pas des faits vérifiables lorsque l'on connaît la haute sensibilité de ce type de sujet.
Nous pouvons avoir la certitude que toutes les instances officielles impliquées dans les activités nucléaires auront analysé cet article en profondeur dès sa parution, et nous pouvons être tout aussi certains qu'elles auraient réagi rapidement (et au grand jour afin de mieux discréditer une organisation qui porte le doute sur des conclusions "officielles") si cet article avait contenu des inexactitudes.
Dans ce domaine je ne sais pas ce qu'est une information "neutre" : l'information donnée est ou non valide sur le plan scientifique.
C'est la "validité" qui doit être discutée, et non la "neutralité" puisque la validité scientifique peut s'établir par rapport à l'état actuel des connaissances scientifiques : on se trouve donc bien dans le cadre de ce forum scientifique en prenant en compte ce paramètre.
Le concept de "neutralité" n'est pas définissable dans ce contexte scientifique, qui doit se contenter d'une analyse des faits, mais il le serait d'un point de vue philosophique, politique ou sociologique, ce qui sort du cadre.
Envoyé par jc_mA propos de sources "neutres" l'article, intéressant et inquiétant, de "L'Ecologiste" que je citais est dû à Bruno Chareyron.
Il est ingénieur en physique nucléaire et responsable du laboratoire de la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la RADioactivité (CRIIRAD) depuis 1993.
On peut douter que M Chareyron se soit laissé aller à écrire un texte qui ne décrirait pas des faits vérifiables lorsque l'on connaît la haute sensibilité de ce type de sujet.
Nous pouvons avoir la certitude que toutes les instances officielles impliquées dans les activités nucléaires auront analysé cet article en profondeur dès sa parution, et nous pouvons être tout aussi certains qu'elles auraient réagi rapidement (et au grand jour afin de mieux discréditer une organisation qui porte le doute sur des conclusions "officielles") si cet article avait contenu des inexactitudes.
Dans ce domaine je ne sais pas ce qu'est une information "neutre" : l'information donnée est ou non valide sur le plan scientifique.
C'est la "validité" qui doit être discutée, et non la "neutralité" puisque la validité scientifique peut s'établir par rapport à l'état actuel des connaissances scientifiques : on se trouve donc bien dans le cadre de ce forum scientifique en prenant en compte ce paramètre.
Le concept de "neutralité" n'est pas définissable dans ce contexte scientifique, qui doit se contenter d'une analyse des faits, mais il le serait d'un point de vue philosophique, politique ou sociologique, ce qui sort du cadre.
La neutralité c'est disons "l'honnêteté intellectuelle". On peut être exact dans les faits et malhonnête, disons exagérément partial dans les adjectif et les comparaisons qu'on emploie...
Exemple :
TOULOUSE, 8 jan (AFP) - Des quantités résiduelles "importantes" de césium 137, une substance radioactive, ont été décelées dans les sols de la Montagne noire, un massif situé aux confins de la Haute-Garonne, du Tarn et de l'Aude, affirme une étude indépendante de la Criirad et des Amis de la terre de Midi-Pyrénées rendue publique mercredi.
Cette contamination résiduelle évaluée entre 5.800 et 16.200 becquerels par mètre carré, soit jusqu'à huit fois plus que les valeurs de 2.000 Bq/m2 relevées par les autorités françaises dans la région au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl en 1986, "pourrait avoir été causée par les retombées des essais nucléaires atmosphériques des années 1950-1960", suggèrent les auteurs de l'étude.
En lisant ce qui est en gras, on est censer flipper, non ? Alors que ce sont les retombée de Tchernobyl qui sont tout simplement particulièrement faible dans les Pyrenées (moyenne française : 4000 Bq/m² et dans l'Est ça pu aller jusqu'à 40 000 Bq/m²). Et que de toutes les façons Tchernobyl reste un événement bénin au niveau de la santé publique en France.
a+
Modération
Prière de ne pas citer en entier le message auquel vous répondez. Un ou quelques extraits courts sont suffisants (mais pas toujours nécessaires) pour argumenter la réponse.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
A propos des '50 années d'extraction d'uranium en France', je n'ai pas lu l'article dont jcm parle, mais je me souviens d'avoir lu des articles sur le meme sujet il y a qq années avec tant et tant de milliers de tonnes de stériles miniers assimilés -à tort selon moi- à des déchets radioactifs. Avec le recul je pense qu'il faut prendre ces chiffres avec des pincettes. 'Des dizaines de millions de tonnes de steriles' soit-disant contaminés: il faut vraiment savoir de quoi on parle. (
Pour une mine souterraine je conçois qu'une partie des 'stériles' ramenés au jour étaient au contact de la minéralisation à uranium et puissent être contaminés. Mais la plupart des ces mines ont été exploitées à ciel ouvert, ce qui implique effectivement l'extraction d'une masse importante de stérile, qui pour une grande part n'est pas contaminée (car eloignée des épontes de la minéralisation) du moins pas plus radioactive que n'importe quel granite.
Comme c'est souvent le cas sur les anciennes exploitations minières, de tels blocs rocheux ont surement été utilisés pour faire des granulats par la suite... Ceci est peut etre un des facteurs de dissemination dont il parle. Mais c'est pas du yellow-cake ,ca reste avant tout des gravillons de granite.
Bonjour,
Est-on "censé flipper" ou pas, je l'ignore, rien n'y oblige a priori.Envoyé par Gilgamesh. . . . . . .
En lisant ce qui est en gras, on est censer flipper, non ? Alors que ce sont les retombée de Tchernobyl qui sont tout simplement particulièrement faible dans les Pyrenées (moyenne française : 4000 Bq/m² et dans l'Est ça pu aller jusqu'à 40 000 Bq/m²). . . . . .
On peut considérer cela comme une information, sans y ajouter le vernis non scientifique d'un sentiment.
Et cette information s'avèrera peut-être utile pour les grands amateurs de champignons (on en cueille d'excellents dans cette région mais ils concentrent bien la radioactivité en particulier).
Dans cette optique je retiens qu'il "peut" devenir dangereux de consommer trop de ces champignons, appréciation à vérifier par rapport aux taux considérés comme "admissibles" après mesures effectuées sur ces champignons.
Par ailleurs le fait de savoir que cette radioactivité existe et qu'elle est concentrée dans les 10 premiers cm du sol est tout à fait intéressant : identifier sa source et modifier nos comportements afin que cette radioactivité ne soit pas de nouveau renforcée par des causes identiques me semble assez important.
Si chaque fois que tu montes dans ta voiture quand il pleut tu y entraines 1g de terre humide, et que de temps en temps tes semelles plus grasses y amènent 8 g, tu ne qualifieras probablement pas ce facteur 8 "d'important".Envoyé par Gilgamesh. . . . . . .On peut être exact dans les faits et malhonnête, disons exagérément partial dans les adjectif et les comparaisons qu'on emploie.... . . . . .
Si tu places habituellement 50 kg sur le toit de ta voiture pour partir en vacances et qu'un jour tu places 400 kg, le facteur 8 deviendra "important".
On ne pourra donc pas caractériser quelque-chose comme "important" en considérant uniquement la valeur absolue d'un facteur : c'est le facteur par rapport à l'impact potentiel (un phénomène de seuil par exemple) de ce "quelque-chose" en relation avec ce facteur dont il faut tenir compte dans un cadre déterminé.
Dans le cas d'une augmentation de la radioactivité je ne considère pas qu'il soit particulièrement excessif de qualifier "d'importantes" des quantités résiduelles multipliant par 8 le niveau de radioactivité, étant donné que ce niveau de radioactivité peut avoir de nombreuses conséquences néfastes.
En outre je ne vois pas ce que viennent faire ici les Pyrénées puisque la Montagne Noire se trouve dans le Lauragais, "Dernier bastion du Massif Central".
Bonjour,
Eh oui, tu n'as pas lu....Envoyé par chromite98A propos des '50 années d'extraction d'uranium en France', je n'ai pas lu l'article dont jcm parle, . . . . . . . . ce qui implique effectivement l'extraction d'une masse importante de stérile, qui pour une grande part n'est pas contaminée (car eloignée des épontes de la minéralisation) du moins pas plus radioactive que n'importe quel granite.
. . . . . . . .
Et c'est dommage car tu te serais aperçu que les stériles ne sont pas ce que tu dis du point de vue de leur radioactivité.
L'idée que tu en as ne sera pas confirmée par un compteur Geiger...
Et ce n'est pas sur des idées, mais sur des mesures, qu'il faut envisager ces questions, notamment du point de vue de la santé publique.
Envoyé par jc_mBonjour,
L'idée que tu en as ne sera pas confirmée par un compteur Geiger...
Et ce n'est pas sur des idées, mais sur des mesures, qu'il faut envisager ces questions, notamment du point de vue de la santé publique.
C'est bien de la représentativité des mesures effectuées au compteur dont je veux parler. Un tas de stérile n'a rien d'homogène et un bloc radioactif peut etre entouré de blocs totalement inertes.
C'est tres compliqué d'évaluer tonnage/ teneurs pour un gisement en place, alors pour des stériles remaniés... Est ce que pour chaque site minier l'auteur donne x00 000 t contaminés sur x00 000 t de stérile, ou bien lance un seul chiffre qui globalise la radioactivité moyenne??
Oui, remaniés, concassés (donc assez bien homogénéisés), et contenant des minéraux radioactifs.Envoyé par chromite98. . . . .
C'est tres compliqué d'évaluer tonnage/ teneurs pour un gisement en place, alors pour des stériles remaniés... . . . .
Pouvant se présenter sous différentes granulométries, de la boue au bloc, et parfois dispersés pour différentes raisons : pertes des camions surchargés non bâchés (on en retrouve encore dans les fossés) jusqu'à l'utilisation pour les remblais (routier, bâti) et la construction.
Pour en savoir plus -> le dernier numéro de l'Ecologiste.