Ca s'appelle du parallélisme, puisque tu commences à faire un calcul alors que tu n'as pas encore toutes les décimales de Pi disponible.Envoyé par spi100
Donc mon argument tient toujours, puisque, effectivement, l'impossibilité de faire du parallélisme est une contrainte que j'ai posée.
Ok, j'essaierai d'éviter le mélange.Envoyé par spi100
Bien sûr, on apprend tous à l'école que tout algorithme parallèle peut être réalisé sur une machine séquentielle. Mais là n'est pas la question, le problème est inversé !Envoyé par spi100
Soit un algorithme séquentiel ne pouvant être parallélisé. Si une partie de cet algorithme est une boucle infinie pour des besoins quelconques, on peut prendre un nombre infini d'ordinateurs, une mémoire infinie, ça ne changera rien au fait que toute instruction placée après la boucle infinie ne sera jamais exécutée !!!
Ceci montre clairement que même une machine de Turing améliorée ne résout pas le problème.
AMHA, dans une procédure de calcul quelconque (de type Turing ou pas), nous avons le théorème suivant :
Théorème d'Argyre (je me fais un peu de pub):
il faut et il suffit qu'il existe un calcul séquentiel comportant au moins 2 étapes A et B successives et non parallélisables, l'étape A impliquant l'exploitation de la valeur exacte de nombre réels non rationnels pour que la partie B ne soit jamais exécutée.
Ceci me parait une affaire sérieuse, je vais d'ailleurs tenter de consulter des collègues spécialistes pour savoir si je suis à côté de la plaque ou si j'ai raison.
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