l'idée est d'utiliser les paires de jumeaux pour estimer la part génétique dans la variabilité d'un trait. Les vrais jumeaux sont nécessairement de même sexe, donc ils ne permettent pas de répondre directement à une question sur la différence sexuelle. Mais si ce trait (disons par exemple la réussite aux tests de rotation spatiale) est significativement moins variable dans un couple de vrais jumeaux que dans un couple de faux jumeaux de même sexe, on saura qu'il y a une part innée dans sa variabilité. Si ensuite on constate une différence significative entre hommes et femmes, on aura un argument (pas une preuve, mais en biologie on a rarement des preuves définitives) pour dire qu'il y a là aussi une part d'inné.
L'idée sous-jacente est que les parents ont le même comportement face à leurs jumeaux, qu'ils soient vrais ou faux, et que donc l'effet de la différence d'éducation est annulé.
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