En tout cas, le sujet m'intéresse toujours.
Traduire les probabilités quantiques dans les mondes multiples donnerait quelque chose du genre :
Dans chaque copie de l'univers, les résultats de mesures appartenant à une classe définie par une fonction d'onde donnée sont représentées avec des proportions respectant la règle de Born.
Ne pourrait-on pas dériver la règle de Born en définissant au préalable une "copie d'univers" comme un sous-ensemble de l'état quantique de l'univers en "non-cohérence" avec ses autres sous-ensembles (pour utiliser la décohérence, qui est pas trop mal modélisée), puis en tentant de montrer qu'un vecteur quantique donné (l'observateur) y est obligatoirement intriqué avec une population de vecteurs quantiques dont les effectifs obéissent aux règles d'amplitudes de probabilité ?
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). C'est-à-dire, grosso-modo, la mécanique sans le postulat de réduction et sans ajouter quoi que ce soit du type univers multiples (mais ça nécessite quelques jongleries). Au moins la théorie est déterministe, unitaire, respecte la conservation de l'énergie et est même locale (dans ces processus, pas dans sa description car les états restent non séparables). Elle se prête très bien à l'analyse relationnelle.
