Les astrophysiciens Karlsson, Burbidge, Napier ont fait une statistique portant sur des dizaines de milliers de rougissements de galaxies et de quasars (de nouvelles observations, beaucoup plus nombreuses, confirment leurs résultats). Ils ont représenté leurs résultats sur un graphique à deux dimensions:
L'axe des abscisses représente les rougissements: chaque astre est représenté par un point. En ordonnées, ils représentent la densité des points ainsi obtenus. La courbe représentative reste voisine de l'axe des abscisses, sauf au voisinage de "rougissements remarquables" Z(n) vérifiant la loi de Karlsson Z(n)= nK où K est la "constante de Karlsson" 0,061 et n un entier 3a+4b, avec a et b entiers non négatifs.
Ce résultat est confirmé par l'étude des "forêts Lyman" des quasars dont les raies principales se déduisent les unes des autres par des rougissements donnés par la loi de Karlsson
En appliquant la loi de Hubble, la plupart des astres se trouvent sur des sphères dont la Terre est le centre.
Si nous ne voulons pas être au centre de l'univers, il faut trouver un effet physique qui évite de lier rougissement et distance donc qui attribue les rougissements à un effet optique. Or il est remarquable que 3K est le rougissement qui amène la fréquence de la raie Lyman beta à la fréquence de la raie Lyman alpha, et que 4K amène la fréquence Ly gamma à la fréquence Lyman alpha.
Mais ce serait bouleverser le fondement actuel de l'interprétation des rougissements, notre échelle des distances, et détruire des concepts remarquables:
- Si la distance des galaxies spirales est divisée par ~3, la matière noire devient inutile.
- Si le rougissement est dû à un effet analogue à la réfraction, il est sujet à une dispersion et il devient inutile de faire varier la constante de structure fine avec le temps.
- Si l'hydrogène atomique intervient, le point de vue des physiciens qui attribuent les rougissements à une interaction de la lumière avec l'hydrogène atomique devient défendable.
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