Bonsoir,
Mais c'est un point important! Quand MiniTax dit qu'il y a des solutions de remplacement au pétrole, on ne peut pas lui opposer des limites physiques. Il faut parler de la dynamique recherche/innovation/développement d'équipement, et c'est beaucoup plus compliqué.Envoyé par gillesh38
D'un côté le pétrole va topper puis baisser, mais quand et à quelle vitesse dépend aussi des investissements dans le domaine.
De l'autre côté, il y aura remplacement au minimum partiel, et ça dépend aussi de l'innovation et des développements.
Si je suis d'accord (c'esst évdient) qu'on ne pas pas soutenir une croissance en population eet/ou en niveau de vie plus vite que l'évolution des capacités de mobilisation de l'énergie le permettent, l'idée d'une crise ou d'une récession est affaire de dosage subtil entre différents facteurs.
Ici et maintenant, c'est clair. A un horizon de 45 ans, ça l'est moins, et à horizon en siècles je pense que tu peux au moins "entrevoir" des possibilités.Je veux juste dire que dans le monde réel, je n'entrevois aucune possibilité réaliste de faire ça, et que personne ne m'a indiqué une façon pratique de le faire.
Nous sommes d'accord qu'il y a un problème pratique. Mon point est simplement que l'on peut accorder à Minitax qu'il n'est QUE pratique. Il n'y a pas d'argument absolu qui permette d'affirmer qu'on sera plus limité en énergie dans le futur que maintenant. Je prendrais plus facilement un pari qu'un jour l'humanité disposera de plus dénergie que maintenant, et de manière plus pérenne, que le contraire.
Pour l'horizon 2050, difficile de voir maintenant ce qui pourrait éviter une baisse. Mais cela se jouera comme résultante de différents facteurs contradictoires, et j'admire tous ceux qui ont des certitudes que cela tombera d'un côté ou de l'autre.
L'argument le plus solide pour une baisse et une récession, c'est le manque d'investissement et le manque de retenue actuels. Quoiqu'en dise Minitax, la consommation effrénée et l'optimisme béat dans le futur sont plutôt mauvais signes.
Mais c'est bien dans ce type d'arguments, et je rejoins Paul, que le scénario en 2050 se joue.
Cordialement,
Note : Ce n'est pas dans les coûts et la rentabilité que ça se joue. Le coût, une fois de plus, est une notion d'arbitrage, et son impact dépend des autres sources de "dépense". La rentabilité se discute d'au moins deux manières différentes: la rentabilité énergie/énergie (pb pour le photovolaïque, les mini barrages, la fusion, ...); et la rentabilité financière. Cette dernière est liées aux coûts et aux arbitrages court terme/long terme, et fait plus partie du mode de décision des humains que de facteurs "durs".
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