Le rapport Meadows c'est une limite à la croissance, il y a aussi décroissance mais c'est par overshoot des ressources.
Ce n'est pas une contrainte physique de décroissance inéluctable comme le proposait Nicholas Georgescu-Roegen, lui s'oppose à la possibilité même d'un état stationnaire de l’économie.
Les deux sont des décroissances mais ayant une cause différentes ce ne sont pas les mêmes (si je ne me trompe pas, je n'ai pas lu son bouquin).
Si c'est le coté flagrant qui te chagrine je reconnais de toute façon qu'il est flagrant que si c'est flagrant pour moi ce n'est pas flagrant pour tout le monde, sinon on en discuterait pas.
Encore faut-il être capable de la quantifier.
Je pense que si on définit l'unité monétaire comme homogène à une représentation virtuelle de néguentropie, l'unité sera trop spécifique est le modèle trop difficile à alimenter.
Le système sera destiné à être utilisé et devra être fonctionnel, la "justesse" physique n'est pas sa fonction principale.
Avant de proposer une solution il faut d'abord justifier et définir l'objectif que l'on vise en liant l'unité monétaire à une unité physique.
Comme on peut utiliser par exemple la fréquence ou la longueur d'onde, cela peut aboutir à des différences sur la commodité d'usage ou l'acceptabilité du modèle, c'est un compromis à discuter.
Il y a plusieurs choix possibles, si tous ces choix peuvent mener à un système cohérent ils ne sont pas pour autant équivalents.
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