100% d'accord.
C'est l'habituel yakafokon des gens qui inventent des "solutions" sur les forums.
Rien que la compo des ménages illustre la diversité des problématiques.
Sur 30 millions de foyer, c'est en gros 3 fois 10 millions avec:
1 personne
2 personnes
3 ou plus.
Sans préjuger de la localisation et du kilométrage, ça fait déjà des besoins et des possibilités diverses.
Sans parler des ménages "recomposés" ou l'occupation transitoire ( mais pas rarissime ) peut être toute autre que la compo officielle du ménage dans les stats.
Et actuellement nous aurions 40 M de bagnoles circulantes ( véhicules légers ) qui ne sont pas à 100% en ménage. On ne peut pas dire qu'on soit sur équipé à l'américaine, avec 1 véhicule par adulte dans les foyers à 2 ou plus. Donc le parc "double" ( citadine elec + berline compacte ) ne s'adresse pas à tout le monde
Je n'ai fais que donner un exemple de mesure ; il y en a d'autres possibles.De toute façon, les calculs "hors-sol", ne tenant pas compte des aspects sociaux ou sociétaux, ne mènent à rien.
Par exemple, au sujet de l'hybride rechargeable, sachant que le prix de l'entrée de gamme se situe entre 35 et 45 k€, et que le moyen préconisé par Kondelec pour favoriser (ou contraindre) son adoption consiste à multiplier par N le prix des carburants fossiles (sans parler de l'hypothèse d'une production d'éthanol suffisante pour les remplacer...), ça revient à dire que 90% de la population n'aurait plus les moyens de financer l'achat et l'usage d'une voiture individuelle. Pour les "classes moyennes" il resterait le vélo ou les transports en commun (là où il y en a).
Et toi tu proposes quoi ?
Moi je péfére la marche à ..pied ! ( Du regretté Henri Salvador)
A+
Non, comme je l'ai dit ça ne concerne qu'un gros tiers des ménages. Mais c'est déjà pas mal. Pour ces ménages ça peut diviser par deux le kilométrage annuel parcouru en thermique, à condition d'utiliser le plus possible l'électrique pour les trajets quotidiens.
Si un autre tiers (qui ne part jamais en vacances) peut n'utiliser qu'une citadine électrique, il ne reste que les ménages assez aisés pour partir en vacances mais n'ayant besoin que d'une voiture au quotidien; pour ceux-ci l'hybride rechargeable (roulant en moyenne à 60 ou 70% en électrique) peut être une bonne solution.
Restera les moutons à cinq pattes, comme moi, qui par exemple ont été assez aisés à un moment de leur vie pour acheter une résidence secondaire (ou qui en ont hérité) et qui voyagent en voiture assez fréquemment, mais n'ont plus des revenus suffisants pour investir dans un VE à grosse autonomie ni dans un hybride rechargeable...
J'ai déjà proposé autre chose dans la suite du message que tu cites : commençons déjà par donner les moyens à tous ceux dont l'usage de leur voiture (ou d'une des deux voitures du ménage) se limite à des trajets quotidiens inférieurs à une centaine de km, de la remplacer par une citadine électrique.
L'hybride rechargeable restera de toute façon réservé à une "élite" capable d'investir au moins 35K€ dans l'achat d'une voiture neuve (comme d'ailleurs les VE bénéficiant d'une autonomie de 500 km et plus). Je ne sais pas si ça concerne plus ou moins de 10% de la population, mais en tout cas ce n'est une solution que pour une minorité aisée, mais assez sensible aux arguments (ou à l'image) écolo pour souhaiter émettre moins de CO2 (ou afficher qu'elle en émet moins).
Pourquoi ne pas donner les moyens d'acheter une hybride rechargeable ? Comme je l'ai démontré l’émission de CO2 est plus faible, et la motivation initiale du passage à l’électrique est censée être la réduction des émissions de CO2.J'ai déjà proposé autre chose dans la suite du message que tu cites : commençons déjà par donner les moyens à tous ceux dont l'usage de leur voiture (ou d'une des deux voitures du ménage) se limite à des trajets quotidiens inférieurs à une centaine de km, de la remplacer par une citadine électrique.
Parce que ce ne sont pas les mêmes moyens...
Perso je pourrais à la rigueur envisager d'acheter une électrique à 20 ou 25 K€ (grâce au bonus), si elle suffisait à mes besoins d'autonomie. Cela aurait été le cas pour celle des deux voitures du foyer que j'utilisais quotidiennement pour aller bosser, ce qui représentait déjà 12000 km par an, et j'aurais pu me contenter d'une citadine avec une autonomie de 100 km; ce n'est plus le cas maintenant que je suis à la retraite et qu'on n'a plus qu'une voiture, avec laquelle on fait assez souvent de longs trajets.
Mais même en supposant que le même bonus s'applique, une hybride rechargeable coûterait au moins 35 K€ et je n'ai ni le revenu ni l'épargne suffisants pour en envisager l'achat. Et de toute façon, je fais près des deux-tiers de mon kilométrage annuel sur des trajets de plus de 500 km, lors desquels l'hybride ne fonctionnerait à l'électrique que sur 10% de la distance (à la rigueur 20% si je profite d'un arrêt toutes les deux heures pour recharger). Donc au mieux ça réduirait mes émissions de CO2 de la moitié.
Si les chiffres que j'ai donnés un peu à la louche sont corrects, le remplacement de toutes les voitures qui ne sont actuellement utilisées que pour des trajets quotidiens inférieurs à 100 km par des VE à faible autonomie (donc "petite" batterie, trois fois moins coûteuse y compris en termes d'émissions de CO2), en conservant des moteurs thermiques pour les autres (et de l'hybride rechargeable pour les plus aisés...), réduirait presque autant les émissions de CO2 qu'un passage à l'hybride rechargeable de l'ensemble du parc, à condition que les ménages possédant deux voitures dont une électrique privilégient l'usage de cette dernière pour les trajets quotidiens. Et ça coûterait beaucoup moins cher aux propriétaires de voitures (ou aux contribuables si l'hybride rechargeable devait être suffisamment subventionné pour être accessible au plus grand nombre).
Remarque, que ce soit pour de l'électrique ou pour de l'hybride rechargeable on aura besoin de solutions de rechargement bon marché à domicile ou (dans les centres-villes où beaucoup de gens doivent stationner dans la rue) en nombre suffisant à proximité immédiate, avec une puissance d'au moins 3 kW (suffisant pour recharger une batterie de 20 kW pendant la nuit). Sans cela ce n'est pas la peine de parler d'hybride.
Je sais que dans ce forum on ne mettrait pas un kopec sur une voiture à hydrogène. Pourtant hyundai a mis sur le marché la nexo. Bon à 80000 euros elle est inabordable mais il semble qu'elle soit aboutie. 666 km d'autonomie et 5 min de recharge.
https://www.hyundai.com/fr/fr/modeles/nexo.html
"...Pourquoi ne pas donner les moyens d'acheter une hybride rechargeable ?..."
Qui, qui paye...... on demande ENCORE à l'état ( de toute façon c'est nous !).
Le trou n'est pas assez profond.... on continue ??
A+
Je réitère ma question plus haut : toi tu ferais quoi ?
Je reviendrai au début: Comment quelques molécules de CO2 sur les 0.04% en volume du CO2 atmosphérique peuvent réchauffer les 99.96% autres ?toi tu ferais quoi ?
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Avec deux moteurs assez puissants pour d'une part ne rouler qu'à l'électrique en ville et voies rapides périurbaines (sur quelques dizaines de km), d'autre part à l'essence ou au diesel pour prendre le relais dès qu'on dépasse les 50 km (souvent en empruntant une autoroute limitée à 130) ?
Parce que sinon l'hybride rechargeable n'a pas d'intérêt. Pour un usage exclusivement citadin / périurbain ou même rural avec des trajets relativement courts, une "citadine" ou compacte électrique fait le boulot (et une petite batterie suffit), et pour un usage principalement (auto)routier, la valeur ajoutée de l'hybride n'est que de l'ordre de 10 à 20%. Ce n'est donc que pour des usages mixtes que l'hybride rechargeable est intéressant, à condition que la double motorisation soit correctement dimensionnée (ce qui augmente le coût de la voiture - c'est peut-être pour ça qu'aucun constructeur n'a cherché à se positionner sur le segment des citadines ou des compactes HR).
Le but est de pouvoir combler tous les besoins tout en réduisant au maximum les rejets de CO2, et c'est justement l'objectif recherché.
Je suis pourtant assez clair, pourquoi faire semblant de ne pas comprendre ?
Un peu comme certains poisons sont mortels à 1 ppm...
Baloo chantait dans le film Mowgli un truc du genre "il sufit de vraiment très peu pour être heureux". Et ben, c'est un peu pareil dans plein de domaines.
N'en déplaise aux climatostupides.
Jusqu'ici tout va bien...
On est d'accord sur l'objectif. Mais on ne comblera pas tous les besoins avec des hybrides rechargeables à 35 ou 40 k€ pour l'entrée de gamme actuelle, et je ne suis pas convaincu que ça pourra beaucoup baisser dans les prochaines années : si des gens ont besoin d'un hybride rechargeable, c'est pour faire de temps en temps des grands trajets, pour lesquels ils ont en général besoin de plus de volume et de confort, et donc d'un véhicule plus massif et plus puissant; avec la double motorisation et la batterie (même limitée à ~10 kWh), c'est normal que ça coûte plus cher qu'une berline thermique équivalente - mais ce n'est déjà qu'une minorité qui achète des voitures thermiques neuves de cette catégorie (et dans les prochaines années on ne pourra pas encore compter sur un marché de l'occasion florissant, que ce soit en électrique ou en hybride rechargeable).
Pour combler les besoins imparfaitement mais de manière quand-même assez massive dans les prochaines années, je ne vois que la promotion des citadines ou compactes électriques (qui pourraient assez rapidement représenter la moitié du parc ?), quitte à (continuer de) les subventionner(*), tout en développant rapidement les infrastructures de rechargement en ville (quelle que soit sa taille) pour répondre aux besoins de ceux qui ne peuvent pas installer une borne à leur domicile. A plus long terme ça dépendra de l'évolution du rapport capacité énergétique / coût des batteries (et de notre capacité à les produire en Europe, en émettant moins de CO2), et je n'ai pas de boule de cristal pour deviner ce qu'elle sera.
(*) Si ça doit concerner 10 millions de voitures sur les 10 prochaines années, à raison de 4000€ de bonus par voiture, ça coûtera 4 milliards par an. Pas tout à fait une goutte d'eau dans l'océan des dépenses publiques, mais pas non plus délirant vu l'enjeu.
Il y a incompréhension, je ne défend pas les HR parce que c'est ce que je "vois" pour reprendre ton terme, mais parce que c'est la solution technique la plus optimale en terme de besoin et de rejets en CO2. Contrairement à la plupart de ce que les participants de ce fil affirment il n'y a aucune démagogie dans ce que j'annonce, mais uniquement du pragmatisme. Je ne me fie qu'aux chiffres.Pour combler les besoins imparfaitement mais de manière quand-même assez massive dans les prochaines années, je ne vois que la promotion des citadines ou compactes électriques (qui pourraient assez rapidement représenter la moitié du parc ?), quitte à (continuer de) les subventionner(*), tout en développant rapidement les infrastructures de rechargement en ville (quelle que soit sa taille) pour répondre aux besoins de ceux qui ne peuvent pas installer une borne à leur domicile. A plus long terme ça dépendra de l'évolution du rapport capacité énergétique / coût des batteries (et de notre capacité à les produire en Europe, en émettant moins de CO2), et je n'ai pas de boule de cristal pour deviner ce qu'elle sera.
Il n'y a que le CO2 d'origine anthropique qui compte et on attend toujours la démonstration physique du comment.J'aime beaucoup le choix des mots "quelques molécules", cela en dit long sur l’honnêteté de ton argumentation.
De toutes façons, vous n'avez aucune solution pour remplacer le thermique à part interdire les mouvements des autres.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bon, ça suffit. RIDEAU
La vie trouve toujours un chemin