Je parle du "gène égoïste" dans le sens de Dawkins, ne disposant pas de meilleure définition. Tu me la fournis?
Et tu en conclus que ça conduit à une dérive, non? D'accord, et alors?erreurs de reproduction = mutation
Les mutations peuvent être sélectionnées, mais comme la plupart d'entre elles sont neutres (et neutre ne veut pas forcément dire "sans effet"), ce n'est pas toujours le cas...
Exact (c'est ce que je pense).Si je comprend bien, tu dis que l'ADN est l'élement pérenne de la vie, et non pas l'individu (ou l'espèce) qui le porte?
En effet, et c'est une idée basique en biologie. C'est pour cela qu'il est faux de dire que des individus se reproduisent : en réalité, ils reproduisent simplement leur ADN, ou une partie de celui-ci.
Là il y a désaccord. Est-ce que tu affirmes que les résultats de l'apprentissage sont transmis à la génération suivante? Dans ce cas, ils seraient obligatoirement logés quelque part dans l'ADN, non? Sinon, ils n'ont servi qu'à l'individu qui a fait l'apprentissage et n'enrichissent pas l'espèce. Je dis là une ânerie?Alors là par contre, je ne vois absolument pas le rapport.
Un être vivant est déterminé par deux choses : son ADN, et son environnement.
Le déterminisme environnemental, qui n'est possible que parce que l'ADN code pour une certaine plasticité de l'organisme, n'est pas à négliger.
C'est grâce à cette plasticité, codée par les gènes, que des phénomènes comme l'apprentissage (qui est présent dans tout le règne animal) sont possibles.
L'élaboration ou l'apprentissage de la morale est également une affaire de chaque individu et n'est pas portée par l'ADN. En plus, à te croire, elle est particulière à l'homme. Serions-nous une espèce différente par essence des animaux? Des populations amoraux peut-être pas, mais il existe bien des individus amoraux.Les gènes humains codent pour un cerveau qui est capable par exemple et entre autres choses d'apprendre et d'élaborer une morale.
D'ailleurs, parlons de la morale. Je dirais même que notre cerveau est "obligé" d'élaborer une morale, puisqu'il n'existe pas de population humaine amorale.
Encore une fois, ceci n'est vrai que si nous nous considérons essentiellement différents des animaux. Ce n'est pas mon cas!Donc, nous sommes dans un sens subordonnés à nos mécanismes physiologiques, mais nos capacités cérébrales (elles mêmes codées par nos gènes!) nous permettent d'en prendre conscience, et de modifier nos actes en conséquence (ou pas).
Donc, pour moi, ce genre de considération nous permet plus de nous approcher du libre arbitre que de nous en éloigner.
mmy t'a expliqué le sens du mot "but" en l'occurrence, qui ne correspond en rien au "dessein intelligent". On pourrait dire: "reconnaissance de l'utilité du partage des tâches", mais c'est plus compliqué.Je ne suis pas d'accord : il n'y a pas de "but" au vivant, ni aux gènes, ni aux cellules.
Simplement, ceux (les gènes) qui sont capable de se répliquer envahissent l'espace disponible…
Le droit de dire et d'exprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse. Voltaire.
Amicalement paulb.
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