Une idée comme une autre: est-ce possible que les cellules, périssables, de tout être vivant seraient tout simplement des "fermes" provisoires exploitées par notre génome, permanent, pour ne pas dire éternel, puisqu'il subit des mutations, donc évolue?
Le génome, le véritable être vivant élémentaire, aurait construit, patiemment, en même temps que sa propre structure, siège du schéma des "exploitations" chimiques de plus en plus complexes (les cellules et les structures de cellules) qui lui permettent de se perpétuer et de s'adapter, par des mutations aléatoires, à toutes sortes d'environnements. Lui n'a pas besoin de s'alimenter, mais a besoin d'exister dans un milieu favorable qui lui permette de se reproduire, de préférence à l'identique, mais avec la possibilité de mutations qui sont en fait des tâtonnements à la recherche de sa meilleure adaptation.
Cette conception de la "vie" déchargerait définitivement l'homme de toute responsabilité morale puisque tout son fonctionnement n'obéirait qu'aux "instructions" de base, impératifs, données par sa structure, inaltérable, déterminée par le patron, le génome.
Une fois la ferme bien lancée, en plein rendement, le patron se réplique et s'en construit une nouvelle (ou plusieurs). La ferme continue son existence éphémère et une fois usée, disparaît. Le patron génome continue son existence en ayant mué comme le serpent qui change sa peau usée.
Qu'est-ce que vous en pensez?
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