J'ai toujours été "émerveillé" par le je-m-en-foutisme d'une majorité de fumeurs qui doivent être persuadés qu'est attaché à leur personne un ramasseur de mégot.
Où qu'il soit, -et sauf exception- le fumeur abandonne son mégot, en ville, dans la campagne (quelquefois avec des risques certains), dans le hall d'une gare, dans votre jardin si vous l'avez invité (et même quelquefois sans qu'il ait été invité), sur la plage, du haut d"un télésiège, etc.....
Au mieux, il l'écrasse du bout du pied.
Il lui arrive même de vider son cendrier n"importe où, au feu rouge par exemple.
Un mégot, c'est environ 6 mois de pollution.
Ce je--m-en-foutisme est scandaleux.
Je crois qu'il faudait inclure dans le prix du paquet de tabac le coût de la pollution.
Bien entendu, par ailleurs, si je ne conteste à personne le droit de se suicider, je conteste au fumeur celui de m'assassiner.
D'une manière générale, le fumeur ignore la loi Evin.
Même si qqles progrès ont été faits ces dernières années, vous ne pouvez aller au restaurant sans fumer les clopes des autres, quand ce ne sont pas les abominales cigares, vous ne pouvez fréquentez les galeries marchandes des supermarchés (on ne fume pas dans les super et hyper, mais curieusement dans les galeries, où c'est pourtant tout autant interdit).
Et pas question d'aller prendre un café crème dans un bistrot, car là le fumeur est encore roi, violant encore la loi.
Le tabac c'est 60000 morts par an (l'équivalent d'une ville), tant par tabagisme direct que passif ce qui est monstrueux dans ce dernier cas.
Par ailleurs, ces chiffres sont appelés à doubler, car si les femmes des générations d'avant guerre ne fumaient pas, sauf exception, celles des générations des années 60 arrivent sur le marché de la santé, si je puis m'exprimer ainsi. Et elles feront sur ce point encore mieux que les hommes, car malheureusement pour elles, et par rapport aux hommes, d'autres facteurs sont aggravants.
Va-t-on dans une société quasiment barbare, continuer à permettre :
- que les fumeurs -dans l'immense majorité- pulluent en jetant n'importe où leur mégot
- qu'ils aient le droit de mettre en péril la vie des autres, et corrélativement celui de ne pas respecter les lois.
Je récuse par ailleurs l'argument de service des fumeurs qui vont m'accuser d'intolérance (en oubliant bien entendu la leur ou en essayant ainsi de la faire oublier) :
je ne conteste encore une fois à aucun fumeur le droit au suicide. Il peut fumer tant qu'il voudra lorsqu'il n'est pas en présence de non fumeur.
Je lui conteste par contre farouchement le droit à l'assassinat d'autrui et celui à la pollution générale.
Maurice
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