Réchauffement climatique : les risque clairs ? - Page 4
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Réchauffement climatique : les risque clairs ?



  1. #91
    invitee430ad64

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?


    ------

    Il faut encore pouvoir le prouver... c'est à dire arréter d'exclure systématiquement les sceptiques du GIEC!

    Quels débats si ceux-ci sont tous d'accord.

    La forêt primaire occidentale, cela représentait combien de milliard de mètres cubes de CO2?

    -----

  2. #92
    invitea4a042cf

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Citation Envoyé par pilet14
    Au debut du siecle precedent, nos ancetres mangeaient une a deux fois de la viande par semaine contre plus d'une fois par jour aujourd'hui avec une esperance de vie qui est nettement superieure.
    Une à deux fois par semaine serait bien meilleur pour notre santé que plus d'une fois par jour. On mange trop de viande, ce qui a à la fois des conséquences sur l'environnement et sur notre santé.

    en sachant bien que nos plus anciennes mesures actuelles ne datent que de 40000 ans, ce qui est presomptueux quand on compare a l'age de la terre.
    Avec les carottages à Vostock, on est remontés à 350 000 ans, pas 40 000 ans.

  3. #93
    invite601ac804

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Citation Envoyé par pilet14
    La forêt primaire occidentale, cela représentait combien de milliard de mètres cubes de CO2?
    Bonjour,

    Je ne pense pas que cela puisse se comparer aux émissions actuelles de CO2 et autres polluants. De plus le contexte de la planète était radicalement différent. Et après tout le charbon et le pétrole c'est bien du CO2 piégé non ? Mais je laisserai les spécialistes de la question répondre sur ce point...
    Par contre l'image que l'on se fait habituellement de "la forêt primaire recouvrant tout le paléarctique et décrite par Jules César....etc etc." me paraît loin d'être exacte. On fait trop souvent référence dans ce cas à un type forestier tel que visible aujourd'hui; En oubliant que la plupart des forêts caducifoliées actuelles sont cultivées (soit optimisées du point de vue de la production). Même les lambeaux de forêt primaires subsistant ça et là ne reflètent certainement pas la réalité !
    Parce que l'on oublie toujours les grands herbivores qui avaient un impact déterminant sur le végétal et en particulier sur les ligneux. A quoi donc pouvait bien ressembler une "forêt climacique" (je me méfie un peu de ce terme car il s'agit, on l'oublie souvent, d'un système dynamique) broutée, écorcée et piétinée par des millions de Tarpans, Bisons, Elans, Aurochs, Cerfs, Rennes, Daims, Chevreuils !
    Enfin la croissance de la forêt est aussi dépendante des disponibilités en azote....

    Donc pas si simple !

    Bufo v

  4. #94
    Narduccio

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Pour la vache folle, même à longue incubation, nous devrions être en seuil épidémique, les farines animales ayant été massivement utilisées depuis les années 70. Je me demande si on ne sait pas tromper de responsable.
    Durée d'incubation chez la vache, environ 24 à 36 mois. Premiers cas suspects en Angleterre 1986 (certains prétendent qu'ils y aurait eu des cas avants que l'on n'aurait pas su décélé, ce qui voudrait dire qu'avant 1986 la maladie chez les bovins était sporadique). Pour la plupart des spécialistes, l'apparition de cette maladie chez les bovins est liée à la décision de baisser la température et le temps de cuisson des farines pour les rendres plus riches en protéines. Le problèmes n'est pas réellement les farines, les bovins en ayants consommés pendant un peu plus d'une dizaine d'année sans problèmes connus. Le problème est le protocole de réalisation de ces farines. Les extrapolations chez l'homme donnent une fourchette plutot grande, en fonction des études l'on va de quelques années à plusieurs décennies. Dans le premier cas, l'ESB est un souvenir qui vas tendre à devenir lointain; dans l'autre nous sommes au début d'un scénario catastrophe. D'ici un à 2 ans, on devrait être fixé. J'espère qu'il s'agit bien d'une maladie à incubation rapide.
    "Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper

  5. #95
    invitee430ad64

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    L'épidémie devrait déjà avoir pris de l'ampleur en Grande Bretagne car si l'on parle de longue incubation (15-20-30 ans) il s'agit toujours de durée moyenne et les cas de variante humaine de la maladie de la vache folle auraient du déjà être détectés.

    L'asbestose ou la silicose peuvent se déclarer en quelques années chez certains individus.

  6. #96
    invite7634ea65

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Citation Envoyé par Narduccio
    Durée d'incubation chez la vache, environ 24 à 36 mois. Premiers cas suspects en Angleterre 1986 (certains prétendent qu'ils y aurait eu des cas avants que l'on n'aurait pas su décélé, ce qui voudrait dire qu'avant 1986 la maladie chez les bovins était sporadique). Pour la plupart des spécialistes, l'apparition de cette maladie chez les bovins est liée à la décision de baisser la température et le temps de cuisson des farines pour les rendres plus riches en protéines. Le problèmes n'est pas réellement les farines, les bovins en ayants consommés pendant un peu plus d'une dizaine d'année sans problèmes connus. Le problème est le protocole de réalisation de ces farines.
    sans compter une epidemie de tremblante due ,semblerait-il, a un vaccin raté en GB...

  7. #97
    invited494020f

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Bonjour,
    on est un peu loin du réchauffement climatique, non?
    Amicalement paulb.

  8. #98
    inviteb1bc40d0

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    ... je suis d'accord.
    Voici un article (en anglais) sur la difficulté de communiquer sur le réchauffement climatique.
    En gros, le journaliste suppose qu'il manque un "facteur dramatique" facilement compréhensible par tout le monde pour que l'attention des médias soit attirée par ce problème du réchauffement:

    http://www.spacedaily.com/news/climate-04zy.html

  9. #99
    invite601ac804

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Bonsoir,

    une notule dans le dernier S&V, p 24.
    Un carottage à -3200m montre que l'atmosphère n'a jamais été autant chargée de gaz à effet de serre depuis au moins...440.000 ans
    Cherchez l'erreur.

    Bufo v

  10. #100
    invite0c72cb7e

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Bonjour

    Le plus gros risque a court terme est ce que ce n'est pas la redistribution des cartes que cela pourrait entraîner a relativement court terme ? Des régions prolifiques comme les autres - agriculture - pourraient voir sérieusement réduire leur productivité et peut être l'inverse est possible - région anciennement arides devenant plus prolifique - ?
    L'approvisionnement en eau pourrait être chamboulé. Ca pourrait au sein des états entrainer de gros pbs sociaux et comme ca a été dit par deux des modérateurs au début du fil des tensions géopolitiques tres forte. A court terme est ce que c'est pas le plus gros danger ? (j'allais oublier aussi les déplacements de population)

  11. #101
    invite55ed523b

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    D’après cette source : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/...anogenese.html , il apparaît que le réchauffement climatique issu des GES, provient à 55 % du CO2.
    Lorsqu’on fait des cultures sous serres, et qu’on augmente artificiellement le taux de CO2, les cultures se développent d’autant plus.

    Aussi me vient-il une question : Est-ce que la végétation ne profiterait pas de cette augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère pour se développer, se densifier, et ainsi absorber plus de CO2 ? Ce qui tempérerait (en partie tout au moins), les effets négatifs des GES.

    Toujours d’après la source sus-citée, 19 % du réchauffement provient des CFCs. Ne serait-il pas judicieux d’interdire purement et simplement la fabrication et l’usage des CFCs ?! Quand bien même cela nuirait quelques intérêts particuliers, l’intérêt collectif est prioritaire. Certes, cela se fait déjà, mais est-ce systématique, en France et ailleurs dans le monde ?
    De plus si le CO2 a la particularité d’être absorbé par la végétation, qu’en est-il des CFCs ?

    Merci d’avance à ceux qui pourraient apporter quelques réponses.

  12. #102
    invite0919b5c3

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Les plantes sous serre se développent mieux avec plus de CO2, c'est sur, mais ces plantes ont aussi à leur disposition, toute l'eau et tous les élements chimiques nécessaires à leur croissance, ce qui ne sera pas forcément le cas dans toutes les régions de la planéte surtout en cas de modifications du régime des pluies.
    De plus, il me parait illusoire de croire que les océans et ce qui reste de forêt pourra restocker en 2 siécles ce qui avait mis des centaines de millions d'années à être stocké auparavant.

    Quand aux halocarbures, ce sont des molécules trés stables et qui mettent énormément de temps à disparaitre naturellement (50 000 ans pour les plus méchantes).

  13. #103
    inviteb1bc40d0

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Concernant l'effet positif sur la végétation d'un réchauffement, il aurait en effet un effet de rétroaction négative sur le réchauffement: plus on chauffe, plus la végétation pousse, donc plus on stocke de CO2, et donc plus on refroidit...
    Je ne connais pas l'ordre de grandeur de cet effet, mais il me semble que le sujet a été traité par le GIEC. (ce qui est sûr, c'est que le GIEC a produit des choses sur l'adaptation des espèces animales ou végétales en cas de changement climatique rapide. Dans la majorité des cas, les espèces n'ont pas le temps ou d'évoluer ou de migrer. L'échelle de temps de l'évolution est bcp, bcp plus lente que celle du changement de climat à venir)

    Concernant les gaz "halocarbures" dont font partie les CFCs, (utilisés dans les clim notamment) ce que je sais:
    - ils sont à 100% d'origine humaine dans l'atmosphère
    - ils ont un pouvoir de réchauffement extrêmement puissant (2000 fois + que le CO2, et ceci parce qu'ils opacifient des longueurs d'ondes que les gaz "naturels" n'opacifiaient pas.)
    - ils sont chimiquement très stable, donc ont une très grande durée de vie. Cela m'étonnerait du coup qu'il soient dégradés par la végétation.

  14. #104
    invite55ed523b

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Quelques réponses sur le réchauffement climatique : http://www.manicore.com/documentation/serre/index.html

  15. #105
    invite0c72cb7e

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Citation Envoyé par kalywake
    D’après cette source : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/...anogenese.html , il apparaît que le réchauffement climatique issu des GES, provient à 55 % du CO2.
    Lorsqu’on fait des cultures sous serres, et qu’on augmente artificiellement le taux de CO2, les cultures se développent d’autant plus.

    Aussi me vient-il une question : Est-ce que la végétation ne profiterait pas de cette augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère pour se développer, se densifier, et ainsi absorber plus de CO2 ? Ce qui tempérerait (en partie tout au moins), les effets des GES
    J'en ai déjà entendu parler par certains, y a lgtps déjà, et en gros la conclusion c'était : quoi que contiennent les arbres qu'on coupe, ils ne sont qu'un récipient et que le contenu soit dans l'air ou dans le contenant il est dans l'écosystème et ca ne change pas grand chose. C'est pas directement ta théorie mais c'est dans le même genre.

    Pour les plantes qui en profiterait, je sais pas mais à priori dans les périodes plus chaudes de la planète les plantes étaient plus importantes en taille. Ca me fait penser à un truc : " Les OGM au secours de la planète : gràce à des manipulations permettant une croissance accéléré de certaines plantes les grands groupe de Biotech pensent réguler le climat " Jackpot ?

  16. #106
    invite72b32a1f

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    L'ocean stocke beaucoup plus de CO2 que tout le reste....

    Et puis les vegetaux peuvent en stocker plus mais vu qu'il fait plus chaud il y aura plus de feu de forets....donc au bout du copte ça s'equilibre peut etre....enfin doit y avoir des études là dessus....

  17. #107
    inviteb1bc40d0

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Salut Jarod,
    tu as raison les océans stockent beaucoup de CO2.
    D'ailleurs, il y a eu une nouvelle futura là-dessus il y a 1 mois comme quoi l'acidité des océans augmente (suite à la dissolution du CO2), d'où la disparition des coraux:
    http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news4032.php

    Concernant les océans, ce sont surtout les eaux froides qui stockent le + de CO2.

  18. #108
    invite55ed523b

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    En somme, il serait de bon ton de ne pas réchauffer la planète sous peine, d'une part de réchauffer l'eau des océans, réduisant d'autant leur capacité à absorber le CO2, et d'autre part de faire fondre les glaces réduisant l'albédo et donc renforçant l'élévation de température. Ainsi nous serions donc sur une "bombe" en puissance, puisqu'une augmentation de CO2 dans l'atmosphère engendrerait un emballement climatique à la hausse. Ben mes cocos, si cette théorie tient la route et qu'il n'y a rien de suffisant pour la contrecarrer, alors nous avançons à toute vitesse dans un mur !

    Eh ! les gars, faut vraiment réagir ! vite et dans le bon sens.

  19. #109
    invited494020f

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Citation Envoyé par kalywake
    En somme, il serait de bon ton de ne pas réchauffer la planète sous peine, d'une part de réchauffer l'eau des océans, réduisant d'autant leur capacité à absorber le CO2, et d'autre part de faire fondre les glaces réduisant l'albédo et donc renforçant l'élévation de température. Ainsi nous serions donc sur une "bombe" en puissance, puisqu'une augmentation de CO2 dans l'atmosphère engendrerait un emballement climatique à la hausse. Ben mes cocos, si cette théorie tient la route et qu'il n'y a rien de suffisant pour la contrecarrer, alors nous avançons à toute vitesse dans un mur !

    Eh ! les gars, faut vraiment réagir ! vite et dans le bon sens.
    Bonjour Kalywake,
    Tout à fait d'accord! Mais comment?
    D'abord, essayons de trouver quelques données prospectives qui nous permettent de définir le cadre des choix à faire et des actions à entreprendre.
    1/ la population, selon sept sources sérieuses, devrait sensiblement doubler au cours de ce siècle pour, en principe se stabiliser au début du siècle prochain. J'ai réuni ces sources sous
    http://perso.wanadoo.fr/aap/aap/population.htm
    2/ le doublement de la population devrait s'accompagner d'une augmentation et probablement le doublement de la consommation par tête d'habitant du globe. Une bonne référence à ce sujet est:
    http://csf.colorado.edu/authorsAgerl...ld/french.html
    qui prévoit atteindre 350% de la consommation actuelle en 2050. Estimer celle de 2100 à 400% tient compte du probable ralentissement de la prolifération humaine aussi bien que du ralentissement de la consommation par tête, ce qui est plutôt optimiste!
    3/ la consommation d'énergie qui conditionne toutes les autres consommations devra croître au moins aussi vite qu'elles, donc pratiquement quadrupler, ce qui est une hypothèse basse.
    4/ Le renchérissement et l'épuisement du pétrole vers le milieu du siècle et celui du gaz naturel vers sa fin auront deux conséquences: augmenter la consommation de charbon et des autres sources d'énergie déjà disponibles et si celles-ci se révèlent insuffisantes, nécessiter de nouvelles sources d'énergie importantes.
    5/ Le GIEC, organisme en principe indiscutable, publie une prévision de contribution des différentes sources d'énergie, reproduite en
    http://www.fnh.org/francais/faq/effet_serre/conso.htm (fin de la page)
    qui, à mon avis comporte des informations assez étonnantes:
    d'abord les consommations globales, même les "pessimistes", c'est à dire les plus élevées me paraissent largement sous-évaluées: elles correspondent à une consommation globale actuelle multipliée par 3.29, au lieu de 4, beaucoup plus probable. Mais ne chipotons pas là-dessus. Ce qui me paraît plus grave et même délirant, c'est la part attribuée à la biomasse.
    Dans mon message #1 dans la discussion "Biomasse et GIEC" j'ai fait un calcul de la surface de terre nécessaire à la production de cette biomasse. Dans le cas traité ici, la surface nécessaire serait de 12000 Mha (millions d'hectares), c'est à dire 4,28 fois toute la surface cultivable et forestier de la Terre (2800 Mha)! Depuis, cette estimation m'a été confirmée par "Quelle surface faut-il cultiver pour rouler entièrement au biocarburant?" dans:
    http://www.manicore.com/documentation/carb_agri.html
    Dont je cite la savoureuse conclusion:
    "Well well well, au niveau mondial nous disposons actuellement de 1400 millions d'hectares de terres arables (source FAO). Avec la petite correspondance ci-dessus de 1 tonne de carburant pour un hectare cultivé, nous voyons qu'en mettant toutes ces terres en cultures nous obtiendrions 1400 millions de tonnes d'équivalent pétrole, alors que le monde en consomme aujourd'hui.....3500 millions de tonnes. Bref, en ne mangeant plus, nous pourrions faire rouler un tiers de nos voitures au biocarburant !"
    Dans les prévisions du GIEC on peut remarquer la quasi-absence de l'énergie nucléaire, pourtant la seule capable de se développer suffisamment pour combler les trous laissés par les énergies fossiles et pour suivre la demande croissante.
    Toutes ces considérations me font, je l'avoue, douter de la pertinence et de l'impartialité des prévisions du GIEC qui pourtant devrait être une bonne référence!
    Voici pour la biomasse.
    6/ Les énergies renouvelables et intermittentes doivent être poussées à leur maximum, c'est évident. Mais un certain nombre de facteurs diminuent leurs chances de devenir des sources dominantes: leur prix de revient élevé, leur intermittence, leur besoin d'espace et, pour l'hydraulique, les possibilités limitées d'aménagement des cours d'eau ou des bassins à marée. Malgré leurs grands avantages, elles ne pourront jamais remplir les vides qui se creuseront par la disparition des énergies fossiles et par l'augmentation des besoins.
    7/ D'après nos connaissances actuelles, seul l'énergie nucléaire, qui a bâti l'Univers peut, dans ses trois formes: fission, surgénération et fusion, donner l'espoir de disposer d'une source intarissable et relativement peu coûteuse d'énergie, sans aggraver l'effet de serre et sans faire concurrence territoriale aux productions nécessaires à notre survie.
    8/ J'ai consacré deux pages à ce sujet:
    http://perso.wanadoo.fr/aap/aap/surfaces_globe.htm
    et
    http://perso.wanadoo.fr/aap/aap/cons...on_energie.htm
    Comme toute prévision, celles-ci sont des hypothèses rarement vérifiées, mais traduisent ce qui me paraît le plus probable dans l'état actuel de nos connaissances. Elles font espérer une consommation plus modérée d'énergies fossiles que les prévisions du GIEC et donc une moindre atteinte climatologique.
    Toute commentaire, contestation ou proposition, si possible documenté et réaliste, sera le bienvenu.
    Amicalement paulb.

  20. #110
    invite601ac804

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Bonjour,

    Allez comprendre !
    Un article dans le courrier international
    La Maison-Blanche vient de renverser sa politique relative aux gaz à effet de serre", relève le journal anglais The Guardian. "James Mahoney, sous-secrétaire d'Etat chargé des recherches climatiques, a remis au Congrès américain, mercredi 25 août, un rapport en totale contradiction avec la position officielle de l'administration Bush", note le quotidien. Ce document reconnaît purement et simplement les émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre comme la cause principale du
    réchauffement climatique.
    http://www.courrierinternational.com...provenance=eco

    Bufo v

  21. #111
    invite55ed523b

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Il semblerait que le gouvernement Bush prenne enfin conscience des enjeux et de la gravité des GES... En somme, voilà plutôt une bonne nouvelle !

  22. #112
    invite72b32a1f

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    rhooo...les ptits malins...c'est probablement pour l'éléctions...tant que des mesures claires ne sont pas prises j'hésite à me réjouir...enfin bon éspérons...éspérons il en restera toujours quelques choses.

  23. #113
    invite601ac804

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    salut,

    Dans le dernier numéro de la Recherche un article intéressant sur l'augmentation du taux de méthane dans l'atmosphère. Les teneurs de ce GES ont augmentée de 700 à 1750 ppm au cours des 150 dernières années. C'est moins en valeur absolue que le CO2 mais le méthane absorbe 30X plus certaines fréquences IR que ce dernier…
    Origine : marais, décharges d'ordures, exploitation du gaz naturel et autres matières carbonées, élevage, riziculture… Plus inquiétant encore il semblerait qu'il existe des phénomènes de rétroaction, l'augmentation de la température favorisant sa libération (dégel du permafrost par ex.) Des mesures effectuées en Suède ont mis en évidence une augmentation de ce gaz, comprise entre 20 et 60% dans une région ayant subit un dégel entre 1970 et 2000 ! Rien de particulièrement rassurant donc…
    Enfin pour couronner le tout les scientifiques suspectent un réservoir gigantesque au sein des océans sous forme d'hydrates de méthane (clathrates) évalué entre 500 et 2000 gigatonnes de carbone (voire 10000 Gt !). Soit 5 à 20% des réserves totales estimées. Certains craignent déjà un relargage massif en cas de déstabilisation des clathrates instables par un réchauffement ou une baisse de la pression. De tel indices ont récemment été découvert au large de la Californie, datés entre –20000 et –80000 ans. Ces largages coïncident avec un réchauffement très rapide de l'ordre de +10 degrés en moins de cent ans !!
    Bon si ça peut vous rassurer, tout le monde n'est pas d'accord avec ce scénario catastrophe. Des études sont engagées tous azimuts….
    Et des petits malins songent déjà à l'exploitation des clathrates océaniques.
    Bufo v

  24. #114
    Quisit

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Salut !

    concernant le rechauffement climatique et son origine humaine, la rapidité de son réchauffement, il ya une chose qui me chagrine :

    Nous connaissons tous le groenland et ses terres gelées, la seule évocation de son nom évoque pour un européen moyen une etendue stérile de roche et de glace, c'est quasiement un terme générique avant d'être un véritable "lieu"

    et pourtant Au début moyen age, le groenland était une terre chaude et fertile, et son nom est si proche de "green land, grüne land" ..groenland veut dire "Terres vertes" et les vinkings y vécurent jusqu'aux débuts de missions catholiques dans la région, après quoi le refroidisssement fut brutal et les terres abandonnées - les conditions de l'exode sont assez mystérieuses et préocuppèrent beaucoup les missionnaires de l'époque.

    Bref, on assista a une glaciation définitive mais suffisement rapide pour se faire en l'espace d'une trentaine d'années... on ne parle pas ici des grandes glaciations ou autres qui se produisent sur des milliers d'années

    Bref (bis) il a fait sufissement chaud au moyen age pourqu'une société s'installe au groenland et y fasse pousser du blé, sans intervention humaine athmosphérique non plus

    Je ne prétend donc pas que l'influence humaine sur l'athmosphère soit nulle (loin, loin de là) je ne prétend pas non plus qu'il ne faille rien faire (bien au contraire, si réchauffement naturel il ya , essayons au moins de ne pas y raouter notre "grain de sel")

    Mais je pense qu'il n'est pas impossible que notre position sur le réchauffement reflète aussi les choix et le dépendances aux ressources fossiles des pays qui les défendent.

    Aux US par exemple, il est de bon ton, et on est pas "raillés" par la communauté scientifique lorsqu'on critique ouvertement la théorie du réchauffement

    je veux dire par là que la liaison directe activité humaine > réchauffement peut servir des interets divers, et que cette prise de position, en europe, est encouragée.

    Un exemple : c'est sous couvert de limitation de production de co2 qu'on se tourne vers les energie renouvellables (l'aspect autonomie energétique de l'europe, qui sert beaucoups d'interets, n'est jamais abordé)

    Et pourtant, on sait pertinement que quelle que soit la consommation choisie en europe, quel que soit le rythme mondial adopté, la dernière goutte de pétrole sera consommée dans les 30 à 50 ans ...ce qui ne change absolument rien sur un plan climatologique !

    L'europe sera simplement préparée, enrgétiquement à cet état de fait...mais l'impact Co2, les plans rachat de co2 contre pollution contre eoliennes ou panneaux solaires...tout ça "athmosphériquement" parlant, c'est du flan !!!

    utopiquement parlant, le seul couple de mesures efficaces pour sauver le climat serait l'arret immédiat et définitif du pompage du pétrole - complété d'un stockage du co2 dans des couches géologiques à grande echelle : il est effectivement intellectuellement puéril de vouloir stocker du co2 d'un coté et de le pomper dans l'athmosphère de l'autre

    bref réchauffement : indubitable, naturel: probablement, humain : fortement aggravant..mais la politique energétique du renouvellable est une voie intelligente d'autonomisation qui exploite la peur cataclysmique pour servir les interets des états prévoyants, et pas une voie vers la sauvegarde du climat

    Pour terminer je citerait l'ademe : "vite ça chauffe" (chauffons nous au solaire) ...pourrait etre remplacer par "vite ça va bientôt manquer!"

    et de toute manière, en france, un chauffage electrique ne participe pas ou très peu, au changement climatique
    Dernière modification par Quisit ; 19/09/2004 à 18h09.

  25. #115
    invitea4a042cf

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Salut,

    Citation Envoyé par Quisit
    Et pourtant, on sait pertinement que quelle que soit la consommation choisie en europe, quel que soit le rythme mondial adopté, la dernière goutte de pétrole sera consommée dans les 30 à 50 ans ...ce qui ne change absolument rien sur un plan climatologique !
    L'europe sera simplement préparée, enrgétiquement à cet état de fait...mais l'impact Co2, les plans rachat de co2 contre pollution contre eoliennes ou panneaux solaires...tout ça "athmosphériquement" parlant, c'est du flan !!!
    Tu raisonnes comme si le pétrole était la seule énergie fossile. Tu oublies le gaz et le charbon. Et du charbon, il y en a pour 200 ans. Donc les permis de rachat de CO2 permettent par exemple de fermer une centrale électrique au charbon et de la remplacer par des énergies moins polluantes (gaz par exemple, même si ça émet quand même du CO2)

    Pour terminer je citerait l'ademe : "vite ça chauffe" (chauffons nous au solaire) ...pourrait etre remplacer par "vite ça va bientôt manquer!"
    Le charbon peut même être utilisé pour faire du carburant. C'est ce qu'a fait l'Afrique du Sud lors de l'embargo contre l'apartheid.

    et de toute manière, en france, un chauffage electrique ne participe pas ou très peu, au changement climatique
    Faux. Parce que le chauffage électrique crée des pointes de consommation en hiver, donc oblige à rallumer de vieilles centrales thermiques polluantes.

  26. #116
    Quisit

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Salut Cécile

    Bon là tu critiques sur la forme.
    Il est évident que quelle que soit nos décisions européennes ou nationales, la situation mondiale court vers la consommation totale des ressources pétrole et gaz, si tu as un doute, rajoute 50 à 100 ans à mes assertions. Est-ce que tu penses sincèrement que ça va changer quelques chose concernant l'effet de serre ?

    Une prise de conscience large pourrait freiner le processus et "temporiser" quelques peu le phénomène en reportant les ressources fossiles vers des consommations à but chimiques (engrais, plastiques, hydrogène) ...c'est une simple temporisation.

    c'est une totale utopie que d'imaginer un scénario différent ou, d'un commun accord, les pays du monde entier décideraient le gel des exploitations de fossiles à moyen terme à des fins de préservation environnementales.

    Quand au charbon, c'est une boite de Pandore que personne n'aimerait ouvrir, mais là encore, on a aucune garantie.

    L'avènement d'un combiné nucléaire/E renouvellables est inéluctable (et a encourrager d'urgence !), mais ne nous faisons pas prendre des vessies pour des lanternes non plus...

  27. #117
    invitea4a042cf

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Salut Quisit,

    Ce que je voulais dire, c'est que la prochaine fin du pétrole bon marché ne se traduira pas forcément par une baisse des émissions de CO2, car il est possible que le pétrole soit remplacé par des carburants fabriqués à base de charbon. Ce qui serait catastrophique pour l'effet de serre.
    Quant aux énergies renouvebles, elles sont encore très loin du compte, à part l'hydroélectricité. Et je crains que ce ne soit très long à se développer.

  28. #118
    Quisit

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Nous sommes donc d'accord : nous sommes condamnés à laisser passer les trains, c'est à dire que nous n'avons absolument aucun plan sérieux pour lutter contre l'effet de serre...effet de serre servant de paravent à la progressive autonomisation de nos ressources energétiques.

    Je te trouve encore plus pessimiste : je ne pense pas (pas l'europe en tout cas) que nous en passerons par une carbochimie massive, les coûts européens seraient équivalents à leurs alternative hybrides + electriques + biocarburants + ferroutages etc...

  29. #119
    invited494020f

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Citation Envoyé par Quisit
    Une prise de conscience large pourrait freiner le processus et "temporiser" quelques peu le phénomène en reportant les ressources fossiles vers des consommations à but chimiques (engrais, plastiques, hydrogène) ...c'est une simple temporisation.
    Bonjour, Quisit
    Entièrement d'accord! Mais reporter les ressources fossiles sur la chimie (ce qui est indispensable, vu leur importance dans ce domaine) suppose de développer les autres ressources dare-dare. Et c'est là que le bât blesse: l'énergie nucléaire est combattue par des pseudo-écologistes irresponsables mais efficaces, qui s'appuient sur les "peurs populaires". D'autre part les énergies renouvelables ont leurs limites: intermittence, coût, emprise territoriale, compétition avec d'autres utilisations ou plusieurs de ces raisons simultanément
    L'avènement d'un combiné nucléaire/E renouvellables est inéluctable (et a encourrager d'urgence !), mais ne nous faisons pas prendre des vessies pour des lanternes non plus...
    Pour essayer d'y voir clair, je pratique l'exercice suivant:
    Trouver une valeur moyenne des besoins d'énergie prévisibles en 2100: j'ai fini (pure hypothèse) par la fixer à 40 Gtep, (multiplicateur 4 par rapport à aujourd'hui) assez proche à l'une des hypothèses du GIEC, qui envisage de multiplicateurs de (1,4), (3), (3,3), (5) et (6). Ceci fait un rectangle représentant les besoins, d'une certaine hauteur. Ensuite je remplis ce rectangle par des plus petits, représentant les différentes sources primaires d'énergie.
    Pour ce faire, il faut
    -prendre en considération la limitation de l'emploi énergétique du charbon pour garantir la part de la carbochimie;
    -idem pour le pétrole et la pétrochimie, mais en pire (il y a moins de réserves);
    -économiser le gaz naturel;
    -tenir compte des possibilités maximales de l'énergie hydraulique, fatalement limitée;
    -tenir compte de l'emprise territoriale et du coût de la biomasse et du solaire;
    -tenir compte de l'intermittence de l'éolien, de l'hydraulique et du solaire.
    Un fois tout cela pesé au mieux, on s'aperçoit qu'il reste un grand rectangle et on est tenté de le remplir avec le nucléaire. Et ce rectangle est (relativement aux autres) énorme.
    Le résultat de ces cogitations est visible sur ma page
    http://perso.wanadoo.fr/aap/aap/cons...on_energie.htm
    Naturellement ce n'est qu'une pure hypothèse, mais elle indique le besoin certain d'une autre source: la nucléaire, si l'on veut mener une politique volontariste sur les énergies fossiles et si l'on admet les possibilités finies des énergies renouvelables.
    La discussion: qui a raison, qui a tort n'a ici pas de sens. Il faut admettre que l'on tâtonne et qu'en définitive ce n'est probablement pas la raison, mais les rapports de force qui vont déterminer les choix énergétiques.
    Amicalement paulb.

  30. #120
    Narduccio

    Re : Réchauffement climatique : les risque clairs ?

    Dans "Challenges" n°229 du 26/08/2004, il y a un article intitulé "l'électricité va coûter très cher" "Il faut sauver la planète quel qu'en soit le prix"
    Cet article prévoit un renchérissement au niveau de l'Union Européenne du prix de l'électricité - si le protocole de Kyoto est appliqué - ce renchérissement serait de 15% (en moyenne sur l'Union) et irait jusqu'à 43%.
    L'électricité d'origine nucléaire et éolienne ne verrait pas sont prix augmenté. Tandis que le gaz, la lignite et le charbon pourraient aller jusqu'à un doublement.
    Voici en gros, le coût de production actuel (et après l'application du protocole) en centimes d'E de l'électricité en fonction de sont origine:
    nucléaire: 2,6 (2,6)
    gaz : 2,8 (3,6)
    lignite : 2,3 (3,9)
    charbon : 2,6 (4)
    éolien : 5,2 (5,2)
    "Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper

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