La pertinence de la question dépend souvent de l'intérêt qu'on trouve à la réponse...
Ce que j'ai dit, a déjà été dit et re-redit sans que je sois sûr d'avoir éclairci les choses pour Halberick.
D'après le nouveau sujet lancé par Halberick, il conclut de cette discussion que la logique ne sert pas à éviter les erreurs de jugement. Est-ce le cas ?
Ce n'est pas forcément faux vu comment la logique formelle a été présentée.
Certes, on peut faire du Lewis Carroll, mais peut-être faudrait-il à un moment expliquer comment on passe de questions purement formelles à des applications concrètes, quel est l'usage de la logique formelle en sciences en dehors de la beauté de l'art.
A vrai dire, à part des informaticiens, quelques philosophes ou linguistes, je ne sais pas trop qui utilise la logique formelle. Les mathématiciens ont déjà leur formalisme et je ne crois pas qu'ils s'efforcent de formaliser "logiquement" leur raisonnement et les expérimentateurs n'ont pas tellement ce souci, soit qu'ils se contentent de mathématiques, soit qu'ils prouvent par l'expérience.
Si on demandait à un physicien comment il évite les erreurs de jugement, il invoquerait sans doute plutôt le "flair", le sens du physique, que la rigueur d'une patiente traduction formelle de ses raisonnements. Wittgenstein considérait que la logique formelle ne disait rien du monde, qu'elle ne faisait que des tautologies, et il faudrait donc en conclure qu'elle ne sert effectivement à rien pour déterminer la vérité/réalité d'un fait puisque les prémisses/axiomes/règles etc. dépendent d'une intuition ou d'un arbitraire et que donc les conclusions aussi.
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