Regardez là : http://forums.futura-sciences.com/sc...ml#post3943189 ainsi que mon message N° 43 sur la même page.
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Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Si Descartes avait tant besoin d'admettre que c'était dieu qui avait décidé que 2 + 2=4, c'est parce qu'il avait besoin, pour la cohérence de son système (voire de son équilibre mental), d'un dieu absolument tout puissant, parfait et surtout non trompeur.
Les raisonnements qu'il avançait sur le sujet dissimulaient le véritable fondement de ces convictions (son désir et non sa raison).
Mon post était surtout pour dire que 2+2=4 doit être considéré comme une vérité éternelle (je ne partage pas avec Descartes les idées de Dieu sur ce sujet ).
Mais pour revenir à ceci :
Désir est précisément à distinguer de besoin . Je n'ai pas plus besoin de vérité éternelles que la plupart des gens surement .Cette phrase vaut pour moi comme un "lapsus" (mais pas au sens populaire du terme) ou une "confession": derrière vos spéculations s'agite un désir de "vérités éternelles".
Vous pouvez très bien continuer d'argumenter vos convictions (au sujet desquelles vous dîtes vous même, un peu plus haut "je ne pense pas, ce sont des convictions" - qui est encore un lapsus), mais cela ne vous mènera nulle part si ce n'est vers un "verrouillage" de celles ci.
Vous pouvez aussi vous demander pourquoi vous avez tant besoin de ces "vérité éternelles", quitte à sacrifier le principe de non contradiction et la rigueur des concepts à celles ci.
Pour moi il s'agit d'un fait , d'une évidence mais qui n'est pas une affirmation et une certitude enfermante .
Envoyé par 4MOLLEPeux donner une définition précise de :
L'infini,
Le fini,
L'indéfini.
Ceci de façon à bien comprendre les schémas conceptuels que tu associes à ces 3 mots.
D'avance merci
et
Comment est-il possible qu'un objet fini puisse contenir, en lui même, de l' infini???????
Je ne vois pas ce que viens faire l'indéfini là dedans .
Un objet (mais nous parlons ici d'un individu) ne contient pas l'infini et le processus qui a abouti à lui en tant que tel est bel et bien fini mais avant ce processus il y a eu une infinité d'autres (de processus).
C'est pour cela que je dis que l'infini du temps n'est pas une durée sans début ni fin mais une infinité de durées finies et une infinité de processus finis .
C'est aussi débile qu'indéfini ! Le temps n'est plus absolu depuis Einstein !Un objet (mais nous parlons ici d'un individu) ne contient pas l'infini et le processus qui a abouti à lui en tant que tel est bel et bien fini mais avant ce processus il y a eu une infinité d'autres (de processus).
C'est pour cela que je dis que l'infini du temps n'est pas une durée sans début ni fin mais une infinité de durées finies et une infinité de processus finis .
Ecoutes , arxiv , je ne sais pas qui tu es (je n'ai rien lu de toi) mais si c'est pour dire ce genre d'ineptie sans autre explication , je ne vois pas à quoi ça sert .
Ici on ne parle pas du temps en cosmologie , avec les différents temps locaux , etc ... , on discute de cause ou non cause du temps en général , en groupant tous les temps dans un même temps , il ne s'agit pas d'expérience ou d'observateur ni de simultaneité ou pas .
Et ceci interesse autant le scientifique que le philosophe .
J'ai une dernière méthode pour mieux comprendre ce non commencement du temps .
Tout ceci au cas où des futurs lecteurs de ce fil se diraient : "on a l'impression qu'il doit avoir raison ce bluemark là mais c'est impossible " et qui chercheraient en vain un peu plus de clarté , donc je dis cela aussi en vue de leur éviter de se dire "y a de quoi devenir maboul".
J'ai eu comme une sorte de flash en y réfléchissant et donc je remercie les différents intervenants de m'avoir sans le savoir poussé jusque là car je crois que je n'y aurai pas pensé sans cela .
C'est un total faux problème d'aller à contre sens du présent vers le passé et c'est cela qui nous embourbe.
La cause première logique au fait qu'il puisse y avoir du passé et du futur est le présent. C'est le présent qui éternellement cause le passé et l'avenir ; il n'y a que le présent qui soit réel. Donc infinité de moments , d'instants présents c'est cela l'infini du temps . C'est l'infini du passé et l'infini du futur.
Donc le passé ne vient pas vers nous puisqu'il n'est plus , qu'il n'y a que du passé infini présent en quelque sorte .
Dans le temps rien ne va vers autre temps que vers du présent et ceci éternellement , à l'infini .
Donc en derniére analyse ce qu'on appelle passé et futur est en réalité du pur présent éternel mais il n'y a pas de début à ce présent éternel (et donc pas de fin).
Ou encore : n'importe quel moment du passé infini n'est pas passé en lui-même (ce n'est pas dans sa nature de changer de nature , sa nature est d'étre du présent , d'être du présent pour toujours) mais c'est seulement pour du présent arrivant par la suite qu'il est du passé .
J'oubliais aussi cette phrase : aucun présent du temps infini ne peut se trouver à une distance infinie de lui même .
Un présent local donc.Envoyé par BluemarkC'est un total faux problème d'aller à contre sens du présent vers le passé et c'est cela qui nous embourbe.
La cause première logique au fait qu'il puisse y avoir du passé et du futur est le présent. C'est le présent qui éternellement cause le passé et l'avenir ; il n'y a que le présent qui soit réel. Donc infinité de moments , d'instants présents c'est cela l'infini du temps . C'est l'infini du passé et l'infini du futur.
Donc le passé ne vient pas vers nous puisqu'il n'est plus , qu'il n'y a que du passé infini présent en quelque sorte .
Dans le temps rien ne va vers autre temps que vers du présent et ceci éternellement , à l'infini .
Donc en derniére analyse ce qu'on appelle passé et futur est en réalité du pur présent éternel mais il n'y a pas de début à ce présent éternel (et donc pas de fin).
Ou encore : n'importe quel moment du passé infini n'est pas passé en lui-même (ce n'est pas dans sa nature de changer de nature , sa nature est d'étre du présent , d'être du présent pour toujours) mais c'est seulement pour du présent arrivant par la suite qu'il est du passé .
Mais ce présent local ne peut être que ponctuel, sinon il cesse d'être local...
Infiniment ponctuel alors, au même titre que le fait qu'un point soit ponctuel ?
Aucune particule, aucun atome, aucune molécule, ni donc aucun être n'étant ponctuel, vivraient"-ils un mélange de passé/présent ?
Je crois que nous pouvons en rester là.Un ensemble infini est une impossibilité logique ....sauf si tu arrives à apporter une réponse suffisante à ces questions :
Comment ce qui n'a aucune limitation sous quelque forme que ce soit (l'infini) pourrrait-il avoir des parties distinctes ?
Comment ce qui n'a aucune limitation sous quelque forme que ce soit (l'infini) pourrait-il rentrer dans un ensemble?
Je dirais , plutôt, que ce langage confusant se retrouve surtout dans les mathématiques modernes
Qu'est-ce que je disais
Ah, ah, ah....
Votre attitude est d'autant plus déplaisante que l'ignorance fière d'elle même en est la racine.
A prendre comme synonyme informel d'ensemble, ou de collection ou de liste ...
Rassurez-vous c'est normal .
Un élément minimal est un élément tel qu'il n'en existe pas de plus petit (au sens de l'inclusion) dans la famille originelle.
Par exemple dans le cas finidans la famille {{a}, {b}}, l'élément {a} est minimal ({b} aussi d'ailleurs) car aucun élément de la famille (qui est un joli ensemble ici) n'est plus petit que {a}.
Dans le cas infini, n'en déplaise à certains, on considère la famille ,il est clair que cette famille n'a pas d'élément minimal, puisque s'il existait, il suffirait de lui retirer son plus petit élément pour trouver un élément de la famille strictement plus petit.
(*) attention au mot élément qui désigne parfois un élément de la famille et parfois un élément d'un élément de la famille.
.
Merci infiniment très cher ami : je "travaille" à la compréhension de l'exemple que vous proposez.
Je crois que j'y parviens si je ne fais pas erreur sur ce point : In désigne une famille d'ensembles (?). Chaque ensemble comporte une infinité d'élements qui sont tous les éléments supérieur à n ?
Pour être plus précis, est une famille d'ensembles (ici un ensemble de sous-ensembles de .
Pour votre compréhension de : pas de problème, c'est bien cela.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
.
Ce qu'il vient faire est assez simple, en fait. Il est là pour t'indiquer que la confusion régne entre la notion de fini, indéfini et infini.
Bien, tu reconnais qu'il y n'y pas d'infini dans un individu. Mais dans ce cas comment peut tu injecter de l'infini dans des processus ?
Ne confonds tu pas infini et perpétuel ????
Je confirme tu confonds infini et perpétuel
Peux donner une définition précise de :
L'infini,
Le fini,
L'indéfini.
Ceci de façon à bien comprendre les schémas conceptuels que tu associes à ces 3 mots.
D'avance merci
L'idée d'indéfini m'est étrangère , je suppose qu'il s'agit d'un compromis entre fini et infini et donc qu'on parle de quelque chose dont on ne peut dire si c'est infini ou fini . Mais il ne s'agit ni de fini ni d'indéfini dans ce dont je parle mais bien d'infini ..
Ce qu'il vient faire est assez simple, en fait. Il est là pour t'indiquer que la confusion régne entre la notion de fini, indéfini et infini.
Bien, tu reconnais qu'il y n'y pas d'infini dans un individu. Mais dans ce cas comment peut tu injecter de l'infini dans des processus ?
Ne confonds tu pas infini et perpétuel ????
Je confirme tu confonds infini et perpétuel
Peux donner une définition précise de :
L'infini,
Le fini,
L'indéfini.
Ceci de façon à bien comprendre les schémas conceptuels que tu associes à ces 3 mots.
D'avance merci
Toute chose définie (x en tant qu'humain par ex) est finie et il y a donc eu un processus fini arrivant à elle , provoquant physiquement son apparition. Mais cela n'exclu pas la possibilité qu"il y ait eu infinité de processus finis avant tel ou tel processus précis mais ici alors on ne parle plus d'un processus , d'une durée sans début ni fin mais de l'éternel présent en cours .
Tout cela est subtil à saisir et paradoxal mais c'est dans la définition de l'infini de l'être à mon sens .
Tu as le droit de penser que l'infini dans n'importe quel domaine est une fiction mais à mon avis on abouti non plus à des paradoxes mais à des impossibles et des contradictions .
Je ne dis que ce qui me parait logique mais je ne veux pas imposer mes vues .
Si tu parles de "quelque chose" tu n'a que 2 options : fini ou indéfiniment croissant/décroissant.
Bon dans ton cas il s'agit d'un nombre indéfini de processus ( en sachant que l'indéfini découle du fini et non point de l'infini). Pour information initialement, eternel veut dire hors du temps. Ce qui est différent d'un processus qui de notre point de vue "humain" n'a ni début, ni fin.Toute chose définie (x en tant qu'humain par ex) est finie et il y a donc eu un processus fini arrivant à elle , provoquant physiquement son apparition. Mais cela n'exclu pas la possibilité qu"il y ait eu infinité de processus finis avant tel ou tel processus précis mais ici alors on ne parle plus d'un processus , d'une durée sans début ni fin mais de l'éternel présent en cours ..
L'éternel présent est seulement un instant hors du temps mental de la pensée..
Peux tu m'indiquer, quel est le principe d'ou découle l'être?
L'infini n'est pas une fiction c'est seulement ce qui n'a aucune limitation sous quelque forme que ce soit.
Comme un processus à "par définition" une limitation, il ne peut en aucun cas être infini.
Si tu parles de "quelque chose" tu n'a que 2 options : fini ou indéfiniment croissant/décroissant.
Bon dans ton cas il s'agit d'un nombre indéfini de processus ( en sachant que l'indéfini découle du fini et non point de l'infini). Pour information initialement, eternel veut dire hors du temps. Ce qui est différent d'un processus qui de notre point de vue "humain" n'a ni début, ni fin.
L'éternel présent est seulement un instant hors du temps mental de la pensée. .
Peux tu m'indiquer, quel est le principe d'ou découle l'être?
L'infini n'est pas une fiction c'est seulement ce qui n'a aucune limitation sous quelque forme que ce soit.
Comme un processus à "par définition" une limitation, il ne peut en aucun cas être infini.
Comme tu dois t'en douter on n'a pas exactement les mêmes points de vues.
Un instant étant non saisissable , on peut dire qui 'il est hors du temps mental et pourtant le temps mental est constitué d'instants (voir Bachelard par ex). Eternel peut être pris comme hors du temps mais ce n'est pas la seule définition possible .
La définition "hors du temps" a selon moi plus de chance d'être une vue de l'esprit voire une fiction que l'infini du temps .
Relis ton post tu te contredis sur les processus à deux endroits.
Quand je parle de l'éternel présent , je parle de l'éternel présent de rien en particulier mais de la succession infinie (et non indéfinie comme tu penses) des moments ou des instants présents du réel (du fait qu'il y a quelque chose qui existe si tu veux).
Inutile de parler de l'être , on est pas en philo ici , tu peux enlever le mot être à ma phrase :
Tout cela est subtil à saisir et paradoxal mais c'est dans la définition de l'infini de l'être à mon sens .
Le temps ou l'être étant principes eux mêmes ils ne découlent de rien , ils ne découlent pas .
Très cher Médiat, je crois bien que si je ne me trompe pas ci dessus dans l'indexation des diverses occurences du mot "élément", c'est que j'ai compris (l'explication que vous offrez ci dessus rend plus "familière" cette définition de Tarski) - autant que ça m'est possible.Dans le cas infini, n'en déplaise à certains, on considère la famille ,il est clair que cette famille n'a pas d'élément minimal (1), puisque s'il existait, il suffirait de lui retirer son plus petit élément(2) pour trouver un élément de la famille (1)strictement plus petit.
(*) attention au mot élément qui désigne parfois un élément de la famille (1) et parfois un élément d'un élément de la famille (2)..
(hs: connaissez vous l'"introduction à la logique" de F. Rivenc et si oui, qu'en pensez vous ? )
Mille mercis
Très cher karlp, j'ai juste entendu parler de ce livre, ici même, par bardamu : http://forums.futura-sciences.com/ep...ml#post1460201 (et ma réponse en dessous).
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Merci pour ta réponse je comprend mieux maintenant ta vision de l'ontologie . Si l'être, pour toi, est l'expression de toutes les possibilités susceptibles d'exister (ou disons toutes les possibilités de manifestation).Saches qu'il y a un "au delà" à l'être. Il s'agit en l'occurence de toutes les possibilités de non-manifestation.
Si tu demandes cependant pourquoi toute possibilité ne doit pas se manifester, c'est-à-dire pourquoi il y a à la fois des possibilités de manifestation et de non-manifestation, saches que comme le domaine de la manifestation, étant limité par là même qu'il est un ensemble de mondes ou d'états conditionnés . Il ne saurait épuiser la Possibilité universelle dans sa totalité : il laisse en dehors de lui tout l'inconditionné (ou le non-manifesté), c'est-à-dire précisément ce qui, métaphysiquement, importe le plus.
Donc ton point de vue te cantonne aux contingences du monde manifesté et à son principe: l'être. Ce qui ne te permet pas d'accéder au domaine du non-manifesté et donc à priori encore moins à celui de l'infini.
Je pense que ta vision parle du Dieu de la religion donc bien sûr il s'agit d'autre chose .Merci pour ta réponse je comprend mieux maintenant ta vision de l'ontologie . Si l'être, pour toi, est l'expression de toutes les possibilités susceptibles d'exister (ou disons toutes les possibilités de manifestation).Saches qu'il y a un "au delà" à l'être. Il s'agit en l'occurence de toutes les possibilités de non-manifestation.
Si tu demandes cependant pourquoi toute possibilité ne doit pas se manifester, c'est-à-dire pourquoi il y a à la fois des possibilités de manifestation et de non-manifestation, saches que comme le domaine de la manifestation, étant limité par là même qu'il est un ensemble de mondes ou d'états conditionnés . Il ne saurait épuiser la Possibilité universelle dans sa totalité : il laisse en dehors de lui tout l'inconditionné (ou le non-manifesté), c'est-à-dire précisément ce qui, métaphysiquement, importe le plus.
Donc ton point de vue te cantonne aux contingences du monde manifesté et à son principe: l'être. Ce qui ne te permet pas d'accéder au domaine du non-manifesté et donc à priori encore moins à celui de l'infini.
Par contre je ne suis pas d'accord avec certains mots que tu utilises en ce qui me concerne .
Comme je parle de ce qui est sans début réellement je ne vois pas en quoi cela est conditionné .
Pour moi la possibilité universelle se réalise éternellement , est en cours éternellement .
Si on devait rapprocher ce que je dis d'une forme de pensée existante , ce réel dont je parle serait comme le Dieu de Spinoza .
De plus il n'y a pas exclusiion de la possibilité transcendante car on peut voir ce mouvement éternel comme transcendant puisque je parle de complexification sans fin , on peut considérer un état du réel comme étant transcendant à un autre du passé .
Non merci sans façon.
Le fait que tu ne place pas ton propos avec un début et une fin n'induit pas que tu sorte pour autant du conditionné.
Q'entends tu par eternel ?
Peux tu d'écrire plus précisemment ce réel ( hormis ça partie temporelle) dont tu parles ?
La complexification sans fin est un conditionnement ( ou une limitation) qui s'accentue et donc s'éloigne fortement de tout aspect transcendant.
De ton point de vue, seul existe l'instant présent. C'est bien çà ?
Non merci sans façon.
Le fait que tu ne place pas ton propos avec un début et une fin n'induit pas que tu sorte pour autant du conditionné.
Q'entends tu par eternel ?
Peux tu d'écrire plus précisemment ce réel ( hormis ça partie temporelle) dont tu parles ?
La complexification sans fin est un conditionnement ( ou une limitation) qui s'accentue et donc s'éloigne fortement de tout aspect transcendant.
De ton point de vue, seul existe l'instant présent. C'est bien çà ?
On est plus en philo qu'en logique ou en science avec tout ça .
Je ne sais pas ce que tu entends par conditionné ou pas .
Pour moi le temps étant éternel je ne vois pas où se trouve le conditionné là dedans .
J'entends par réel un infini qui se transforme éternellement et donc non créé , il n'y a rien d'autre .
Comme ce réel se transforme et n'est jamais le même , il y a auto-transcendance de ce réel , il se transcende sans cesse .
Il n'y a pas de transcendance immuable ;il n'y a pas de transcendance sans acte de transcender .
Je ne vois pas non plus ce que tu entends par non-manisfesté .
Le passage d'un instant à l'autre c'est cela "l'essence" même du temps , ce passage n'a pas eu de début .
Bon ben voilà tout est dit. Le mystère reste mystérieux. Le fini n'a plus de fin. L'infini défile indéfiniment....
Tu ne me donnes pas tes définitions de conditionné , de non-manifesté , de hors temps , etc ... pour moi c'est tout ça qui est mystérieux .
Je ne vois où j'ai dit que le fini n'a pas de fin.
Par contre la complexification est une chose annexe et autre que le fait du temps en lui même , elle n'est pas necessaire pour tout ce problème du temps .
Cliquez pour afficherDéveloppement des notions :
- d'Infini (qui est désigné, sous son aspect potentiel par le terme de Possibilité universelle),
- de manifestation universelle (sous un aspect personnel : l'Être),
- de non-manifestation (le Non-Être).
Le terme de Non-Être ne doit pas être pris dans un sens privatif, comme l'indice d'un manque ou d'une absence, mais au contraire comme signifiant l'au-delà de l'Être. En effet, la manifestation universelle, c'est-à-dire la « Nature » au sens le plus vaste et le plus universel que l'on puisse donner à ce terme, correspond à l'expression de toutes les possibilités susceptibles d'exister, et notre propre monde n'est que l'une d'entre elles. Mais, à côté des possibilités de manifestation, il faut envisager les possibilités de non-manifestation, et « si l'on demandait cependant pourquoi toute possibilité ne doit pas se manifester, c'est-à-dire pourquoi il y a à la fois des possibilités de manifestation et de non-manifestation, il suffirait de répondre que le domaine de la manifestation, étant limité par là même qu'il est un ensemble de mondes ou d'états conditionnés , ne saurait épuiser la Possibilité universelle dans sa totalité : il laisse en dehors de lui tout l'inconditionné, c'est-à-dire précisément ce qui, métaphysiquement, importe le plus »
Le Non-Être représente donc l'ensemble des « possibilités de non-manifestation, avec les possibilités de manifestation elles-mêmes en tant qu'elles sont à l'état non-manifesté ; et l'Être lui-même s'y trouve inclus, car, ne pouvant appartenir à la manifestation, puisqu'il en est le principe, il est lui-même non-manifesté »
« Comme le Non-Être, ou le non-manifesté, comprend ou enveloppe l'Être, ou le principe de la manifestation, le silence comporte en lui-même le principe de la parole ; en d'autres termes, de même que l'Unité (l'Être) n'est que le Zéro métaphysique (le Non-Être) affirmé, la parole n'est que le silence exprimé ; mais, inversement, le Zéro métaphysique, tout en étant l'Unité non-affirmée, est aussi quelque chose de plus (et même infiniment plus), et de même le silence, qui en est un aspect au sens que nous venons de préciser, n'est pas seulement la parole non-exprimée, car il faut y laisser subsister en outre ce qui est inexprimable, c'est-à-dire non susceptible de manifestation... »
Copié/collé de http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Gu%C3%A9non
Cette bouillie pour chat n'a rien à faire dans un forum scientifique.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Tout ceci est de la théologie . En philo antique cela correspond à l'Un et au Bien , tous deux au dessus de l'être .Cliquez pour afficherDéveloppement des notions :
- d'Infini (qui est désigné, sous son aspect potentiel par le terme de Possibilité universelle),
- de manifestation universelle (sous un aspect personnel : l'Être),
- de non-manifestation (le Non-Être).
Le terme de Non-Être ne doit pas être pris dans un sens privatif, comme l'indice d'un manque ou d'une absence, mais au contraire comme signifiant l'au-delà de l'Être. En effet, la manifestation universelle, c'est-à-dire la « Nature » au sens le plus vaste et le plus universel que l'on puisse donner à ce terme, correspond à l'expression de toutes les possibilités susceptibles d'exister, et notre propre monde n'est que l'une d'entre elles. Mais, à côté des possibilités de manifestation, il faut envisager les possibilités de non-manifestation, et « si l'on demandait cependant pourquoi toute possibilité ne doit pas se manifester, c'est-à-dire pourquoi il y a à la fois des possibilités de manifestation et de non-manifestation, il suffirait de répondre que le domaine de la manifestation, étant limité par là même qu'il est un ensemble de mondes ou d'états conditionnés , ne saurait épuiser la Possibilité universelle dans sa totalité : il laisse en dehors de lui tout l'inconditionné, c'est-à-dire précisément ce qui, métaphysiquement, importe le plus »
Le Non-Être représente donc l'ensemble des « possibilités de non-manifestation, avec les possibilités de manifestation elles-mêmes en tant qu'elles sont à l'état non-manifesté ; et l'Être lui-même s'y trouve inclus, car, ne pouvant appartenir à la manifestation, puisqu'il en est le principe, il est lui-même non-manifesté »
« Comme le Non-Être, ou le non-manifesté, comprend ou enveloppe l'Être, ou le principe de la manifestation, le silence comporte en lui-même le principe de la parole ; en d'autres termes, de même que l'Unité (l'Être) n'est que le Zéro métaphysique (le Non-Être) affirmé, la parole n'est que le silence exprimé ; mais, inversement, le Zéro métaphysique, tout en étant l'Unité non-affirmée, est aussi quelque chose de plus (et même infiniment plus), et de même le silence, qui en est un aspect au sens que nous venons de préciser, n'est pas seulement la parole non-exprimée, car il faut y laisser subsister en outre ce qui est inexprimable, c'est-à-dire non susceptible de manifestation... »
Ce n'est pas le lieu ici d'en discuter mais j'ai une autre approche des choses . Moi ici je suis bien plus en logique . L'Un au dessus de l'être n'est pas un terme de logique mais une hypothese métaphysique .
Tout ceci n'explique pas le début ou non début du temps dont on parle . Pour moi l'infini se "manifeste" de toute éternité et il n'est pas question de possibilité ni de potentialité mais bien d'actualité . Et ceci est précisément pour moi l'inconditionné dont "tu" parles . "Ce qui métaphysiquement importe le plus" n'est pas un hors existence mais le Sens de l'existence et cela n'est pas du 'tout fait" de toute éternité mais en cours . Pour moi ce non-etre et ce "zero" est l'indéterminé absolu c'est à dire le réel absolu qui n'existe pas au même titre que son "contenu ".
Je vous propose d'aller discuter de tout cela sur un forum de philosophie ou de métaphysique.
Que ce soit ici ou ailleurs, mentionnez les sources et/ou les auteurs des articles que vous citez partiellement ou totalement. Respectez les licences.
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