J'ai des fichiers corrompus, contenant les dates de modifications de protocoles de mesures, ce qui ne me permet plus illustrer les phases intermédiaires des travaux sur le mur sud.
J'ai cogité un peu depuis longtemps pour diminuer la louche et utiliser les données de mesures de kwh chauffage.A la louche, la dépense d'énergie a été divisée par deux pour au moins de 2°C de plus en moyenne dans la maison
Le graphique énergie par DJU des 3 dernières années, calculé chaque jour du 1er septembre au 31 mai.
Rappel la maison est chauffée uniquement par le poêle bouilleur et la régulation n'est faite que par l'inertie du bâti, le réglage fin (au1/4 près) des thermostatiques et le risque d'ébullition dans le poêle, l'amplitude thermique habituelle est de l'ordre de 2 à 3°K
On distingue deux nuages de points, ils correspondent à une ou deux flambées par jour, la courbe la plus à gauche étant celle pour une flambée. Plus la besoin est faible (DJU faible) plus le rapport est mauvais (fort), cela est sans doute du à la régulation, au fait que je cherche à garder la température intérieure à ma convenance quelques soient les conditions extérieures de mie-saison, une part de l'énergie chauffant la masse des parois, elle est comptée mais quasi indépendante du DJU du jour.
On constate une convergence vers 6kWh/DJU quand le froid se fait plus incisif (Le point à 19.4DJU est la journée la plus froide des 3 dernières années)
Le trait vertical est à 3 DJU limite approximative de déclenchement du chauffage, en fait je démarre quand ma pièce de vie la plus humide présente des signes d'inconfort à l'automne. C'est une valeur que je cherche à affiner pour mes calculs. Les valeurs plus faible corresponde aux flambée tardives du printemps, l'été tarde à venir dans l'ouest armoricain pour garder les pierres en température.
La courbe bleu est la courbe de tendance d'ordre 4 de l'ensemble des points avec son équation affichée.
J'utilise cette équation pour des re-calculs de consommation théorique pour les années passées, mais avant je cherche à la généraliser aux valeurs bien plus plus froide qu'il il y a eu ici.
Sur ce graphique les DJU quotidiens sont étendus jusqu'à "30" (T°ext moy -12°C), la moyenne minimum des 48 dernières années étant de -8.5°C en 1985 (pas d'info sur les hivers 54/56/63)
On reconnait les données et leur courbe de tendance qui diverge fortement (ordre 4) dès que l'on cherche à la prolonger vers "le froid".
Je crée donc une série de points "cohérents" (en vert), je prends la courbe de tendance de cette courbe (magenta) et je calcule une courbe "croix noires" en modifiant les coefficients pour que la courbe obtenue colle aux données et reste cohérente pour les valeurs de grand froid. J'utilise l'équation obtenue pour mes calculs.
Ce sera recalculé après chaque saison, surtout si les hivers à venir nous gratifient d'une vague de froid digne de ce nom ici.
Ça a été plus compliqué de faire la même chose avec les données de consommation de gaz avec le maison non isolée des années précédentes, je ne notais pas grand chose en dehors de la consommation hebdomadaire estimée, mais j'ai obtenu ça:
Les DJU sont ici calculés sur une base hebdomadaire et vous noterez la valeur du rapport nrj/dju par rapport aux graphiques précédents !
gaz maison non isolée: 11.8kWh/dju
Bois maison isolée : 6kWh/dju
Je retrouve les 50% de besoin en moins quand il fait bien froid.
Le truc qui n'apparait pas dans ce "mâchouillage", c'est la température moyenne intérieure de la maison, je n'ai pas de données fiables du temps du "gaz non isolée" en dehors de la dernière année (plutôt fraiche), mais je suis à 50% de besoin en moins pour près de 2°C de température en plus et un confort à des années-lumière d'avant....
Un très gros truc qui temporise la béatitude, c'est quid de la comparaison conso isolée, conso non isolée pour une même année, ce qu'il est impossible de faire dans le monde réel.
Je me sers donc des équations "gaz non isolé" et "bois isolé étendue" pour calculer l'énergie consommée par jour pour les années précédentes, je dispose des moyennes quotidiennes depuis le 01/09/1968 et j'ai donc calculé l'année moyenne locale.
Au résultat la synthèse donne ceci pour la consommation d'énergie:
1986 année la plus froide (DJU max)
2007 année la plus chaude (DJU min)
Doré continu: moyenne locale non isolée
Doré discontinu; moyenne locale isolée
On remarque un écart de 9500kWh sur les moyennes, 9500/24000 ne font que 40% de réduction du besoin.
La différence (près de 10%) me semble due à la grande variation du rapport nrj par dju avec le bois et à l'imprécision du DJU minimum de chauffage.
Pour le pognon, j'arrive à la conclusion que plus de la moitié de l'économie que je fais pas an est due au changement d'énergie et non à l'isolation, je cherche à affiner ça, pour confirmer qu'il ne me reste que 3 ans avant d'avoir récupérer ma mise de 2009.
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