Bonjour, ayant largement profité de vos expériences passées en matière de poêle à bois, j’ai décidé de vous faire part de la mienne.
Episode 1 : Ma maison d’abord :
Un RDC de 40m², pièce principale, murs en pierre mais doublés de placo et laines de verre (correctement isolée donc). L’emplacement du poêle est situé au milieu d’un mur (côté le moins large).
Etage : idem, deux chambres desservies par un large couloir. A noter : entre RDC et étage, un simple plancher et une large trémie : d’où une bonne circulation de la chaleur.
Le tout à 2,50 sous plafond, d’où un volume à chauffer de 200 m cubes.
Mais, il existe deux rajouts : un au RDC (la cuisine) et l’autre à l’étage (troisième chambre + SDB) par agrandissement du bâtiment principal. Je ne comprends pas ces surfaces dans le total à chauffer, néanmoins, j’imagine qu’une partie de la chaleur doit y passer (rajoutons 40 métres cube).
Ces deux derniers hivers, je disposais d’un insert non terminé de marque Brisac (non terminé, c'est-à-dire simplement posé sur un socle de pierre, non habillé et relié au conduit par un gainage souple vraiment très vilain). Le tubage jusqu’au toit est fait et pas trop ancien (6 – 7 ans).
J’y ai passé une quantité invraisemblable de bois l’hiver dernier : trois cordes (ceci dit lorsque je lis vos commentaires sur le feu continu, et que je vois la quantité de charbon que j’ai retiré de l’insert, j’ai un peu honte).
J’avais donc le choix entre habiller l’insert et faire installer un poêle : j’ai choisi cette deuxième solution.
Episode 2 : Le choix.
Une première visite en grande surface de bricolage m’a conforté dans ce choix (« c’est pas si cher que ça un poêle et avec 14 KW je vais avoir chaud » !), mais bien vite j’ai déchanté notamment en lisant vos commentaires.
Je suis allé visiter les « concessionnaires de grandes marques ».
Un petit poêle traditionnel dont je tairais la marque monté sur pattes, pour 1200 – 1300 €, mais, des frais de pose… Je vous laisse juges :
- Fumisterie : 550 €,
- Forfait pose : 850 € (sic !).
Résultat : un total de 2600 € (pour un poêle valant moins de la moitié !).
Et ce qui est amusant, c’est que lorsque j’ai suggéré de n’acheter que le poêle et de le faire poser moi-même, on m’a tout de suite ristourné 600 € !
J’ai fait des demandes de devis par internet et un artisan de ma région (immatriculé, inscrit au RM, représentant d’une marque de poêles autrichiens) m’a fait une proposition :
- Fumisterie : 200 €
- Forfait pose : 150 €,
- Pose d’une plaque en MO à l’arrière (ce que ne prévoyait pas l’autre devis) : 180 €.
Après deux ou trois autres visites d’artisans, j’ai signé !
Restait le choix du poêle lui-même : après info glanées à droite à gauche, conseils de plusieurs pro (dont mon artisan, mais aussi de petits revendeurs locaux) mon choix a fini par se porter sur le Supra Alsace Turbo.
Pourquoi ?
- Il est dans mes prix (1100 €),
- Il est assez rentable (74 %) avec double combustion…
- Il possède un système de ventilation pour répartir la chaleur.
- Il vieillit assez bien : pour vérifier cela j’ai cherché le modèle dans les annonces du « bon coin », avec photo. Ils présentaient généralement assez bien, même ceux qui traînaient dans une grange depuis des lustres. Faites la même expérience avec le « colonial » de Godin ! Si on aime la rouille…
- Il n’est pas trop vilain (même si d’autres modèles me plaisaient beaucoup plus, à croire que certains fabricants ont surtout misé sur l’esthétisme…) et s’intégrera bien à mon intérieur.
Je suis conscient qu’il existe sur le marché des poêles bien plus rentables et performants, mais dans cette gamme de prix ce n’est pas évident.
Voilà, le devis est signé, le poêle et commandé.
Au prochain épisode, ce sera la pose (sans doute en juin).
Et cet hiver, l’épreuve du feu : suis-je bien chauffé ? Est-ce que je parviendrais à maîtriser la double combustion ?
A bientôt.
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