Pas d'incohérence, ils prennent en compte le coût de la perte de place, qu'engendre l'énergie du système de chauffage, c'est ce qui plombe les granulés.
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Pas d'incohérence, ils prennent en compte le coût de la perte de place, qu'engendre l'énergie du système de chauffage, c'est ce qui plombe les granulés.
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Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
L'idée de comparaison de cette manière est très bonne, mais faudrait il qu'il n'y ai pas exagération dans les prix.
Prix retenu dans ce document : instalallation chaudière pellet 40000 chf soit 32k euros abusé ... je dirais la moitié.
Prix du kwh du pellet 8 chf soit 6.50 au lieu de 5.20
Cout de l'entretien annuel : 800 chf soit 650 euros au lieu de 150 euros.
Pour le local, il est vrai que ca peut prendre de la place, mais en théorie tu n'as pas à compter le prix de location de la surface vu que c'est déjà chez toi.
Donc, si on prend des calculs à la française :
instal : 3214/2= 1607chf, 1306 euros
locaux: 174> 0
entretien : 800chf > 185 chf , 150 euros
energie : 1778 >> 1778/6.5*5.2 = 1422 chf , 1156 euros
Soit un cout annuel de (1607+0+185+1422)= 3214 chf soit 2613 euros et là bizarrement on se retrouverait premier.
Si je me trompe pas il s'agit de la ligne à 3000 (pour les pellets) ce qui représente un amortissement de 174 / an soit 2% du montant global annuel du service.
Particules :
a) ce qu'il y a de sûr : les bonnes chaudières à pellets sont déjà aujourd'hui dans les clous pour les normes les plus sévères édictées ou annoncées par certains pays (l'Allemagne a une sorte de "count down" au niveau des taux d'émissions de particules, avec des niveaux sévères à partir de 2017 je crois - de mémoire)
b) je ne sais si ces normes s'appliqueront aux appareils (donc les nouveaux) ou aux installations domestiques (donc aussi l'existant) ???
En Allemagne, des constructeurs de poêles et d'inserts etc travaillent sur la double-combustion, les catalyseurs et les FAP à intégrer dans les conduits !!!
c) il est un fait que la mauvaise combustion du bois dans des appareils "simplistes", mal conduite (la combustion - à "l'étouffement", bois humide) est une CATASTROPHE (à l'exception des émissions de CO², ce qui n'est pas rien tout de même !).
@Phil7759 :
Effectivement je trouvais certaines hypothèses très élevées par rapport à ma propre simulation et le résultat que tu donnes est finalement bien plus proche de mes calculs que de ceux du papier.
Donc ceci confirme que le bois reste une solution économiquement viable par rapport au gaz et encore plus par rapport au mazout.
@Did67 :
merci pour la réponse. J'en conclus que pour le moment il parait difficile d'appliquer des taxes pour les chauffages pellets.
Maintenant je ne doute pas de l'ingéniosité des instances dirigeantes pour nous trouver un truc mais difficile de prendre cela en compte dans les hypothèses de comparaison des différentes solutions.
Pour les FAP, qui existent sur les véhicules diesel, j'ai cru comprendre que cela ne permettrait pas d'éviter les taxes pour les particules fines.
Bon enfin cela fait encore débat car le rapport de l'OMS sur les particules fines date de plus de 10 ans et les choses ont beaucoup évoluées depuis.
J'en reste donc, dans ma simulation, à des éléments factuels.
Bien à vous,
FCA
Merci FCA d'avoir compris mes calculs,
Et même si le pellet est comme tu dis économiquement viable par rapport au gaz, si j'avais eu le choix de passer au gaz, c'est à dire si les conduits de gaz passez devant chez moi, je n'aurais pas hésiter à prendre le gaz au lieu du pellets.
Parce que c'est une énergie qui ne "salit pas les mains" et qui demande rien à se préoccuper.
Sur le cout des NRJ; si on se fie à la base de données PEGASE (source dont se sert le site propellet), il y a une différence (avec le taux de change actuel pour le Franc Suisse) :Je soumets à votre analyse le tableau comparatif suivant :
http://www.gaz-naturel.ch/fileadmin/...on_couts_f.pdf
Cette comparaison vient d'un promoteur du gaz ^^ et en suisse qui de mémoire est pourtant très présent sur le marché bois.
Que pensez-vous de ce tableau?
Où se situent les incohérences?
- gaz : 8cts €/Kwh (9.9 cts CHF), en France c'est équivalent à 7.9 cts €/Kwh ("Toute tranche" http://developpement-durable.bsocom....?ReportId=7205 )
- fioul : 8.1cts €/Kwh (10 cts CHF), en France c'est 9.7 cts €/Kwh, soit presque 20% de plus.
- pellets : 6.5 cts €/Kwh (8 cts CHF), en France un peu moins cher, entre 5.5/6 cts €/Kwh, si on prend en vrac ou en sac.
- bois : 4.8 cts €/Kwh (6 cts CHF), en France , c'est à peu près équivalent 4/5cts €/Kwh.
- elec : 14.6 cts €/Kwh (18 cts CHF), en France, ça varie en fonction du type de contrat et de la puissance : entre 12 et 15 cts €/Kwh.
Mais ce qui fait la différence, c'est le cout de l'installation : 12 000 CHF pour du gaz et 40 000 CHF pour du pellet
Ca fait quand même 32 K€ pour une chaudière au pellet
Pour une installation gaz, la différence peut se faire sur le fait d'amener le gaz jusqu'à la chaudière : s'il faut creuser une tranchée sur 5m ou sur 50m, c'est pas tout à fait le même cout!
D'autres points sont discutables comme le cout annuel d'entretien qui est bizarrement 2 fois moins cher pour le gaz que pour le pellet.... alors que dans la pratique, du moins en France, pour le gaz c'est une obligation très respectée tandis que pour le pellet/bois, ça l'est moins.
Et puis faut pas oublier que le gaz naturel, ça ne concerne pas tout le monde car il faut qu'il soit disponible dans la rue.
Ben justement nous nous avons préféré les pellets par rapport aux risques géopoliques et risques des changes (je pars du principe que l'€uro explosera un jour). Sans parler du bilan carbone etc etc.Envoyé par phil7759je n'aurais pas hésiter à prendre le gaz au lieu du pellets.
Ce site donne surtout une vision de l'évolution des cours :
http://www.propellet.fr/indices-de-prix.html
A noter surtout que la politique des prix des combustibles fossiles (fuel ou gaz) n'est pas du tout pareil ailleurs.
Ci-après, la courbe allemande (avec des tarifs gaz ou fuel qui ferait rugir les français) : http://www.depv.de/startseite/marktdaten/ qui est un peu différente !
[notre gaz naturel est bien plus cher en raison de la politique tarifaire]
Pas tout à fait : ce qui est en débat, c'est l'avantage, en matière de taxes (TIPP), actuellement accordé au gazole. En gros, à un ou deux cents près, en sortie de raffinerie, le prix du gazole ou de l'essence serait le même. Mais la taxe appliquée au gazole est plus légère, pardon, moins lourde, que celle appliquée à l'essence. Cela est lié à différentes grèves et blocages orchestrés par les transporteurs routiers.
Rééquilibrer les demandes de gazole et d'essence aurait un avantage économique : quand on distille du pétrole, on obtient une quantité X de gazole et Y d'essence. La France est chroniquement déficitaire en gazole (qu'on importe) et excédentaire en essence (qu'on exporte). Cela serait logique d'équilibrer la demande !
Cette différence est de moins en moins justifiable quand on sait que les conséquences sanitaires des émissions de particules.
Le débat, pour le moment en tout cas, tourne donc autour de la réduction de ce différentiel.
[A noter qu'il y a pour ce faire 3 possibilités : a) augmenter la TIPP sur le gazole ; b) diminuer la TIPP sur l'essence ; c) faire moit-moit ! Je vous laisse deviner ce qui sera retenu ?]
L'hypothèse du coût d'installation ne semble pas si farfelue que ça, en limitant la recherche GG à la Suisse on trouve:
ici.Quels sont les coûts d’investissement pour un chauffage à pellets?
L’installation d’un chauffage à pellets coûte entre CHF 25'000 et CHF 35’000.
Soit quand même au minimum le double de l'hypothèse "gaz".
L'augmentation du gazole va tout augmenter, tout ce qui se trouve dans les magasins comportera un surcoût en gazole qui sera immédiatement reporté sur le "client final".
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Dans mon cas précis; la problématique est qu'il n'y a pas le gaz de ville dans la rue.
Donc cela règle la question dans mon cas mais sur le fond, la comparaison laisse penser que la solution bois n'est pas l'une des meilleure (économiquement parlant).
Quoi qu'il en soit, la comparaison semble tout de même très légèrement orienté comme cela a déjà été évoqué ailleurs dans le forum avec une comparaison entre électrique et autres systèmes qui était finalement en faveur de l'électrique.
Je n'ai pas réussi à trouver une comparaison "honnête, factuelle et indépendante" des coûts des différents systèmes
@DID67 :
Je me suis peut être mal exprimé.
Le fait est que, même si des filtres à particules sont installés sur les chaudières bois, je ne suis pas tout à fait convaincu que cela empêchera la naissance d'une taxe spécifique (particules fines) dans les prochaines années.
Il ne s'agit que d'une sensation mais rien de concret.
Si je me souviens bine SK69202 utilise du propane, le plus cher des combustibles et de loin, donc très loin du prix des pellets.
Le propane ne me sert plus au chauffage, je me chauffe au bois, à treize millième d'euro le kWh pour cette année (265€ pour 4.35 tonnes), et comme je l'ai déjà dit cela n'affecte pas mes idées sur les pellets.
Les comparaisons des fabricants, fournisseurs qui sont publiées sur le site ne peuvent pas être trop fausse, les concurrents se chargeraient de les mettre en pièces, qu'elles soient biaisées par omissions d'éléments défavorables sans doute, mais il faut alors argumenter finement....
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Penses tu que ton argumentation est fine en écrivant en gros "si c'est écrit c'est que c'est vrai" ou seulement peut être à la marge.
Tu pars d'un préjugé: les pellets c'est cher et tout ce qui va dans ce sens ne peut donc être que la vérité.
J'ai vu mieux comme finesse de raisonnement.
Enfin, je ne sais pas si l'analyse est juste (ou juste un peu faussée) mais elle me semble très orientée.
J'ai quand même beaucoup de mal à croire que le gaz soit à terme plus rentable que le gaz.
Le gaz suit les évolutions du pétrole et globalement les énergies fossiles augmentent inexorablement.
Donc à terme j'ai tendance à croire que le gaz ou tout autre énergie fossile est plus cher que les énergies renouvelables.
Pour moi, en effet, seul le gaz naturel, parmis les combustibles fossiles, peut prêter à discussion.
Les tableaux sont toujours discutable.
En gros :
a) le prix d'une chaudière à gaz est nettement moins cher qu'une chaudière à pellets + silo, vis, etc (si on veut comparer des systèmes automatiques)
Mais je ne sais pas ce que coûte un raccordement au gaz naturel ??? Entièrement pris en charge par le fournisseur ?
b) une chaudière à gaz prendra moins de place ; en effet, cela peut jouer pour une maison neuve, où l'espace est contraint êt coûte ! Cela joue souvent moins pour des maisons individuelles plus anciennes, sur "garages / sous-sol" dont une partie ets souvent peu / mal utilisé ; donc il faut réfélchir au cas par cas plutôt que de se chamailler sur un tableau...
c) une chaudière à gaz aura, hormis le CO², une combustion plus propre (en particulier du coté des particules) ; même si les bonnes chauidères à pellets ont des émissions acceptables et qu'il ne faut pas les assimiler, de ce point de vue, à des chaudières / poêles / inserts à bois-buches [le combustible est sec ; la combustion est pilotée et optimisée en permanence]
d) mais une chaudière à gaz émet du CO² d'origine fossile et à ce titre, contribue au réchauffement climatique, là où le pellets est presque neutre...
Donc la décision dépend en effet un peu de ses convictions ! Question portefeuille, elle est "tangente"...
Pour le propane (une des énérgies les plus chères), en revanche, il n'y a pas photo !
Pour une chaudière à gaz, on paye un abonnement même si elle n'est pas utilisée.....
Ma chaudière à pellets est 5-6 mois à l'arrêt, prix de revient = 0 pendant cette période.
La politique commerciale gaz, élec, augmentation de l'abonnement (frais fixe !) pour compenser une limitation du prix du m3.
Le pellet n'est pas la panacée, cette solution d'énergie de chauffage présente des avantages et des inconvénients comme toutes les autres et chacun met le curseur au mieux de ses intérêts.Tu pars d'un préjugé: les pellets c'est cher et tout ce qui va dans ce sens ne peut donc être que la vérité.
Le discours sur la personne ne traduit que la faiblesse de l'argumentation et le besoin de contraindre autrui à accepter son point de vue.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Pour moi il ne s'agit pas de débattre sur les personnes mais, tant que possible, sur des éléments factuels.
L'idée étant d'établir une comparaison la plus juste possible dans mon cas entre les différentes options qui se présentent à moi pour rénover thermiquement mon habitation.
Les considérations écologiques ont une importance relative dans mon analyse qui je me base principalement sur des aspects économiques de l'opération et ceci à moyen terme (20 ans).
@SK69202 : Le pellet n'est pas la panacée, j'en suis tout à fait convaincu à la vue des quelques 24000€ que je compte mettre en oeuvre pour le l'installation de ce système de chauffage (incluant le chauffage central que je vais faire tout seul).
Maintenant, et toujours dans mon cas, le propane est trop cher, je ne veux pas de fuel, le gaz naturel n'est pas dispo chez moi.
Donc il me reste :
Bois dans toutes ses composantes sachant que je veux un système qui fonctionne en autonome
Les PAC Air/Air, Air/eau, géothermie verticale ou sur nappe
L’électricité
les choix sont donc limités et je cherche à savoir laquelle est amortissable sur 20 ans.
D'où mes interrogations sur les tarifs des énergies mais aussi sur les tableau comparatif que l'on peut trouver à droite à gauche.
bonjour,
cadeau du jour:
http://www.negawatt.org/telechargeme...nal%201107.pdf
http://media.artszone.net/mpk/pdf/re...ergie-high.pdf
ensuite , quand le bâtiment est assaini, tu peux te poser la question du bon combustible et surtout de la bonne puissance de chaudière qui si tu l'installes maintenant sera sur dimensionnée et donc mauvais rendement.
bonne lecture
yves
Dernière modification par yves35 ; 13/06/2013 à 11h31.
Je suis d'accord sur tout l'intérêt d'isoler d'abord, d'avoir une puissance la plus faible possible...
nénamoins, avec les bonnes chauidères à pellets modulante, même si le fonctionnement à modulation réduite n'est pas la panacée (donc à éviter), la baisse de rendement ne dépasse pas 3 ou 4 %. Toutes les bonnes chaudières, testées à des 93/94 % de rendement à la puissance nominale, maintiennent plus de 90 % à la puissance la plus faible ! Pour certaines, l'écart est très faible.
La différence de PCI entre deux qualités de pellets, la différence dans le taux d'humidité, peut, lui, représenter 10 % !!!
Donc d'accord, mais "mauvais rendement" est largement abusif !
Tout comparatif - même façon "Excel de béotien" - prend en compte d'un coté l'investissement (y compris, dans le cas du gaz naturel, des frais de raccordement au réseau s'il y en a, avec le contrôle, etc), de l'autre coté le fonctionnement (consommation en kWh / rendement x prix du "carburant" TTC + entretien + abonnement pour les énergies qui en comprennent - ou la part de l'abbonnement si la ressource sert aussi à d'autres usages - ou encore le "surcoût" d'une formule d'abonnement plus couteuse)...
Ensuite, on peut faire différentes hypothèses :
- durée : 15 ans ? 20 ans ?
- variations "envisagée" des prix (on en a parlé plus haut)
L'avantage d'un Excel, c'est que si on paramètre correctement, il est très facile de faire varier ces hypothèses :
hyp 1 : durée 15 ans, pas de variation de prix
hyp 2 : 20 ans, pas de var de prix
hyp 3 : 15 ans ; énergie 1 augmente de x %, énergie 2 de x % aussi
hyp 3 : 15 ans, énertgie 1 augmente de x % et énergie 2 de 2x %, etc...
Si une énergie sort 1ère dans presque tous les cas, on peut considérer que ce sera le bon choix, avec un minimum de risque de se tromper !
Si c'est kif-kif, eh bien va falloir se jeter à l'eau ! Examiner la "probabilité" de telle ou telle hypothèse (par ex, stabilité du prix du pétrole sur 20 ans : on peut étudier, mais c'est très très peu probable..).
Voilà comment je procède en général...
@Yves : L'isolation reste une très bonne solution mais après avoir lu le document sur l'exemple suisse je retient une chose à la fin
Si je ne me trompe pas, cela signifie que les économies générée par la solution mise en place compenserons les investissements au bout de 24 ans.il faut compter un amortissement sur environ 24 années.
C'est un peu long pas rapport à mes calculs simples qui me donne un amortissement de mon installation pellet au bout de 10 ans (un peu moins).
Alors sachant que je pars d'une maison moyennement isolée mais comme dans l'exemple très grande.
Si j'isole très bien ma maison, j'en ai pour 30000€ ou 40000€ mais il me faut quand même un système de chauffage même s'il est de puissance inférieur (pellet de 10Kw à la place des 24 ou 30 initiaux)
Je doute que la différence sur le matériel atteigne les 30000€ donc cette option ne me parait pas possible.
@Did : J'utilise la même méthode en limitant les hypothèses aux énergies disponibles ET répondant à mes souhaits (automatique).
Ensuite il faudra faire des hypothèses mais j'essaie de faire en sorte que celles-ci soient le plus éclairées possibles.
FCA
Perso je suis actuellement au gaz propane et je souhaite à tout prix m'en séparer
Après de nombreuses réflexions et aussi par manque de place et vu la situation géographique (Alsace) et la surface de la maison (105m2) j'ai éliminé toues les solutions gaz, fioul, géothermie, aérothermie,...
L'installation pellets trop chère et silo occupe trop de place et en citerne enterrée trop cher.
Reste la chaudière électrique avec utilisation en heure creuse revient moins chère que le propane.
Et tout ce qui est bois sachant que dans le bois il manque l'autonomie.
Aussi j'imagine deux systèmes :
- Mise en place d'une chaudière bois avec ballon tampon d'au moins 1000l permettant de tenir au moins 24h de chauffe et chaudière électrique qui prend le relais la nuit si le tampon ne suffit pas et surtout pendant les vacances et absences prolongées (assez rares chez nous)
- Mise en place d'un poêle a bois relié sur le circuit d'eau chaude permettant de chauffer la maison et les radiateurs de l'étage et chaudière électrique prenant également le relais, à savoir que j'ai actuellement un poêle a bois classique qui a bien tourné cet hiver (5 stères de bois brûlées et une diminution de 1100 Euros de gaz qui n'a pas été consommé)
La première solution serait la plus onéreuse et prenant le plus de place et sûrement la plus efficace, la 2e est moins chère et me semble à ce jour la plus rentable sachant qu'il n'y a que des frais de ramonage, pas d'entretien de chaudière et pas de risque de fuite de gaz.
Maintenant reste à trouver éventuellement un poêle à bûches pouvant se relier sur le circuit d'eau des radiateurs de la maison...
Article intéressant qui explique en partie la hausse du pellet cette année >
AOF le 21/06/2013 à 09:00
(AOF) - Cogra a annoncé qu'il anticipait une dégradation de ses résultats sur l'exercice 2012-2013, ce malgré une progression annuelle soutenue du chiffre d'affaires, attendue autour de + 25%. Plusieurs facteurs ont pesé sur la rentabilité du producteur de granulés de bois. D'une part, le coût d'exploitation croissant de l'usine historique de Mende (Lozère), qui a continué de produire, dans des conditions difficiles, pour répondre à la demande croissante en granulés de bois.
D'autre part, les conditions climatiques très humides, qui ont pesé sur les coûts de fabrication du site de Mende. La sciure utilisée aussi comme combustible pour fabriquer les granulés bois devant être séchée, cela a accru les consommations de matière et d'énergie.
Enfin, l'augmentation ponctuelle des coûts de transport en liaison avec l'extension géographique progressive des sources d'approvisionnement en matières premières, afin d'anticiper les besoins de l'usine de Sévérac-le-Château (Aveyron).
Cogra a souligné que cette diminution « ponctuelle » de la rentabilité intervient alors que le démarrage des tests de production interviendra cet été pour le nouveau site à Sévérac-le-Château. Cet outil de production permettra d'arrêter la production du site historique de Mende avant de le reconditionner en centre de stockage et normalisera les coûts de transport et de production.
Ce nouveau site portera la capacité globale de Cogra à plus de 100 000 tonnes par an, contre moins de 60 000 actuellement. Il devrait progressivement monter en puissance à partir de septembre prochain et atteindre sa pleine capacité début 2014.
Je ne connais pas leur process de fabrication.
J'imagine qu'ils ne fonctionnent pas en "cogénération" : chauffage à la biomasse (chutes de scierie, notamment les écorces), production d'électricité vendue, chaleur résiduelle utilisée pour sécher la sciure...
Voir par ex : http://hosting.fluidbook.com/siatbraun/bois-d-or/#/2
Même, s'ils fonctionnent en cogénération, l'humidité supérieure de la matière première a un coût, cela augmente le temps de séchage (électricité des accessoires), la consommation de biomasse de chauffage (une partie de la sciure, plus de transport d'écorce) et nécessite éventuellement un complément de combustible fossile.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Quoi qu'il en soit de nos échanges, le gouvernement vient de valider mon projet de remplacement de mon chauffage électrique par une solution bois.
5% en 2013 et 5% en 2014 alors que mes calculs se basaient sur une augmentation de 2,5% par an.
Donc il ne reste plus qu'à faire maintenant et quand même trouver les budgets pour réaliser ses travaux!!!