Bonjour,
Si on veut être aussi laconique que la question, je dirais : les fortes épaisseurs.
Si on veut aller plus loin, je trouve que la question est assez symptomatique de notre façon d'appréhender le confort thermique aujourd'hui :
- d'un côté, on sent que la prise de conscience est en train de se faire : "il faut isoler correctement"
- de l'autre, on considère malheureusement encore l'isolation comme une sur-couche du bâtiment, totalement indépendante du reste
Ca c'est dommage. Car si on veut être plus précis dans la réponse il faudrait dire que la meilleure isolation sera faite par l'extérieur (ou éventuellement entre ossature), que certains isolants permettent le passage de la vapeur d'eau, donc permettront de moins ventiler (et de faire plus d'économies d'énergie), mais que dans ce cas la structure porteuse doit être adaptée (donc laisser aussi passer la vapeur d'eau) etc...
Donc la "meilleure" isolation n'est pas forcément synonyme de "meilleur isolant".
En tenant compte de tout ça, on peut peut-être dire que "ce qui se fait de mieux" c'est ce qui pemret de se passer de chauffage central, et de ne conserver qu'un appoint ponctuel pour les périodes de grand froid.
Partant de là, une bonne solution (rapport qualité/prix/perf), c'est sans doute une architecture bioclimatique, structure ossature bois, >30 cm de cellulose en toiture, et >15 cm en mur (cellulose insufflée, par exemple), avec un parement intérieur et un voile contreventant respirants, le tout sur un radier isolé.
Evidemment, si à la base on part avec du parpaing sur vide sanitaire, ça se corse pour en faire qqch de vraiment performant...
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