Cela m'intrigue aussi. Le comment ?
Mais si la chaudière doit pouvoir "ingérer" sans problème des eaux de retour à 25° comme cela est écrit, il n'y a pas le choix : les échangeurs condensent. Et il est indiqué dans le rapport qu'il y a un rinçage...
[A noter que Hargassener et Fröling limitent leur glissement à 38° ; j'ai maintes fois posé la question à savoir si c'est la température au niveau des échangeurs, auquel cas je ne comprends pas comment cela ne condense pas ; je pense - sans preuve - que le retour à 38° se dilue et se réchauffe, par couches successives, du bord vers le centre et les échangeurs et que par conséquent au niveau des échangeurs, on reste au-dessus de 55°...]
Donc comment, à vrai dire, je ne sais pas avant d'avoir vu une Condens !
Quelques éléments de réflexion :
- les cendres se produisent sur le disque, et tombent, si je lis bien le schéma, dans une coupelle placée dessous puis sont évacuées par une vis latérale sur le coté pour tomber dans la boite [NB : c'est un des avantages du bruleur volcan que d'avoir une amenée étanche jusqu'au centre du disque de combustiuon ; s'ilk "pleut" uatour, cela ne contrarie pas la combustion !]
- la condensation peut se produire dans des tubes, comme sur nos actuelles PE, et être recueillis dans un "anneau" placé juste en-dessous de ces tubes...
Je pense pouvoir imaginer comment on pourrait transformer ma PESK pour que cela condense dans les tubes-échangeurs, tout en recueillant les condensats et les eaux de rinçage sous les tubes, et tout en ayant une assiette sous le disque, avec évacuation des cendres, qui elles, ne seraient pas mouillées...
Mais je ne suis pas ingénieur chez Okofen et je ne sais pas ce qu'ils ont imaginé...
Je dis juste, à ce stade : je pense qu'en se creusant un peu, c'est possible avec le foyer volcan et la couronne d'échangeurs autour, si tout est en inox. Je dirais même plus : c'est assez simple et comme le fil à couper le beurrer on se demande pourquoi cela n'a pas été inventé plus tôt !
Et que c'est la solution radicale et ultime à toutes les questions de retours froids, d'oscillation dues aux retours froids ; c'est le glissement poussé à sa limite extrême = accepter les retours froids y compris d'un PCBT et en profiter pour pousser le rendement...
Bon, si ce n'est pas ça, je leur vends mon brevet !
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