Normal, ça rayonne dans tous les sens, mais déjà dit, sauf test en aveugle pas de réponse à la notion, non définie au delà d'une même personne de "confort identique".On s'éloigne...on s'éloigne
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Normal, ça rayonne dans tous les sens, mais déjà dit, sauf test en aveugle pas de réponse à la notion, non définie au delà d'une même personne de "confort identique".On s'éloigne...on s'éloigne
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Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
J'ai aimé la remarque de hle selon laquelle le sexe féminin préfèrerait une chaleur plus franche et directe que les représentants du sexe masculin. A vérifier sur un échantillon plus large.
Bonjour Riri
j'adore ton humour : "à vérifier sur un échantillon plus large" !
Pour rester mi sérieux / mi humoristique, lisez les premières lignes de ce document qui date de 1984, sur le tépidarium (que les possesseurs de PdM ont déjà !) : http://epatras.economie.fgov.be/Disp...008/507242.pdf
PaillàDonF
J'ai PDM et cloisonnement (2 à 3°c d'écart) et je n'ai jamais senti de courant d'air ! Ni aucun membre de ma famille. Par contre, sensation de paroi froide avec plancher chauffant dans mon ancienne maison, ça je l'ai entendu quelques fois !- 1 point de chauffage, même un PDM, et du cloisonnement = différences de température si les portes sont ouvertes = courants d'air froid/chauds désagréables ;
- des coups de chauffe, suite à absence/occupation discontinue : même chose, le temps que les températures internes s'égalisent.
PDM léger = réactivité, appréciable dans le cas d'une occupation discontinue (cad famille-qui-travaille-et-n-est-pas-là-dans-la-journée en général, déplacements, WE à l'extérieur). Donc confort de vie à l'arrivée. Inversement, masse + inertie = inconfort dans la même situation (lenteur des mises en température, déphasage des heures chaudes et des heures d'occupation).
++
Masse + inertie est toujours un avantage. A part de partir de sa maison 1 semaine, ce n'est pas un problème pour 1 journée ou 2.
Maintenant, on est bien d'accord, ceci est valable pour une forte isolation !
+1Pour le confort thermique dans un maison, il me semble qu'il faut distinguer les maisons "bien isolées", de celles "mal isolées".
En effet, un point important du PDM comme chauffage "unique" (puisque je pense qu'il s'agit de ce cas uniquement dans cette discussion), est qu'il n'y a qu'un seul point chaud. Il faut donc une bonne répartition de la chaleur. Celle-ci sera bien assurée par une bonne isolation, et sera beaucoup plus difficile à obtenir pour une maison mal isolée. Dans ce dernier cas, le point chaud devra avoir une puissance importante, ce qui générera plusieurs inconforts : les pièces proches du point chaud seront trop chaudes, et les pièces éloignées seront trop fraiches (grandes disparités de température). Mais c'est aussi le seul moyen de chauffer ce type de maison, et dans ce contexte, il faut avoir une grande puissance de restitution, qui ne peut être obtenue que par des poêles "légers".
Mais bon, on est d'accord qu'une maison mal isolée est toujours inconfortable, car même avec un chauffage "multi-point", la températures des parois à tendance à être trop faible.
On aurait pu mettre ton post pour répondre à celui du dessus !
Juste le passage ou tu dis que seul un poêle léger peut avoir une grande puissance de restitution me chagrine. Restitution plus rapide, OK.
On peut aussi dire qu'un poêle lourd peut stocker plus d'énergie et chauffer à une température moins élevée qu'un léger... pendant beaucoup plus longtemps pour arriver à la même puissance dégagée !Au niveau du confort pratique, un poêle plus lourd à l'avantage de stocker plus d'énergie (pour une température de paroi similaire, donc un confort thermique identique à une poêle plus léger), et peut permettre d'allonger les cycles de restitutions sans flambée et d'avoir une restitution plus régulière (courbe de restitution plus plate).
Et que c'est (sans doute ) un avantage...
Tu veux dire que les femmes préfèreraient une chaleur pénétrante, les hommes enveloppantes... mais bref, un PDM pour tous !!!
Sacha Distel ne l'aurait pas mieux ditTu veux dire que les femmes préfèreraient une chaleur pénétrante, les hommes enveloppantes.
Je suis contre les PDM , tout contre ...
Ok ok, c'est sur que la phrase sortie de son contexte, peut prêter à sourire...baah...tant mieux au fond car les occasions de sourire ne sont quand même pas légions.... Cela étant dit, c'est vrai qu'il manque d'avis féminin sur cette question interessante qui pourraient confirmer ou infirmer la constatation de hle.
Les deux mon capitaine !
La restitution est plus rapide parce que la puissance est plus élevée (la puissance est plus élevée parce que la température de surface est plus élevée). Bien sur, comme le potentiel de chaleur est libéré plus rapidement, il faut recharger plus rapidement aussi, ce qui induit donc une puissance moyenne plus élevée qu'un poêle plus lourd. Ceci est nécessaire si les besoins sont importants (maison mal isolée). Si la maison est BBC, ou relativement bien isolée, la puissance moyenne nécessaire est plus faible, et un poêle plus ou moins lourd peut être choisi (avec pour chacun, un confort thermique différent, tel que les premiers messages de cette discussion l'on décrit).
Ce que je voulais surtout souligner, c'est que si les besoins sont important, un PDM lourd aura une puissance trop faible pour les journées les plus froides, et ne sera donc pas confortable (voire pas acceptable). C'est d'ailleurs l'un des facteurs principaux des déçus du PDM.
Quelques exemples (maison de 100m2SHON, 10mx10m sur un niveau) :
- pour une maison BBC/RT2012 consommant environ 65kWh/m2SHON/an en région alsace (région climatique H1b, DJU 2500). La puissance moyenne nécessaire pour une journée à 0°C extérieur et 20°C intérieur est de 65*1000*100/24/2500*(20-0) = 2166 W : n'importe quel PDM peut assurer ce minimum (par -10°C, 3250W).
- pour une maison RT2005 consommant environ 130kWh/m2SHON/an dans la même région, la puissance moyenne nécessaire à 0°C est de 4333W pour 0°C et 6500W pour -10°C. Ce n'est plus accessible à tous les PDM.
- pour une maison pas isolée consommant environ 250kWh/m2SHON/an dans la même région, la puissance moyenne nécessaire à 0°C est de 8300W et de 12500W pour -10°C. Ce ne plus accessible à tous les PDM, voire à très peu (et nécessite alors de faire plusieurs flambées par jour).
Dernière modification par Philou67 ; 24/01/2013 à 09h47. Motif: Merci Krom
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Mais pour les journées exceptionnellement froides ( quand on n'est pas en France comme toi ) on ne peut pas faire monter la température des parois d'un PDM lourd ? Avec 2 feux/jour. Même si le rendement en souffrirait un peu. Les foyers des lourds ne l'accepteraient pas ?
Quand je brule 34kg (en 2 cycles de 12h : 20 + 14) dans mon PDM (vendu pour 29kg max par cycle), je monte pas au delà de 90°C de surface. Je n'ai jamais eu besoin de bruler 28 + 28.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
ça dépend des lourds.
On trouve dans la nature des lourds qui acceptent de grosses charges et peuvent monter en température assez loin s'il le faut, et d'autres, généralement des double-peaux avec isolant entre les deux peaux, avec lesquels on ne peut dépasser la masse de bois prescrite.
Oui mais pourrait-on envisager 28 + 28 ? Tu serais à + de 90°c de surface. Ce serait sans doute moins confortable, mais pour une période exceptionnelle...
Edit : message intercalé entre temps.
Le problème c'est que la puissance moyenne reste limitée. Voir cette feuille de calcul "simulant" la puissance d'un poêle par rayonnement et convection en fonction de sa température de surface (bien sur, pendant la flambée, la vitre produit une puissance supplémentaire qu'il faut comptabiliser).
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Salut à tous.
Je n'ai pas de PDM ,donc pour moi l'opposition lourd/léger est....vague.
Cependant, il me semble qu'un PDM avec parois "froides" qui chauffe essentiellement par rayonnement (PDM lourd?) a du mal à chauffer les étages des maisons?
Un PDM avec parois "chaudes" et plus de convection (PDM léger?) doit permettre de s'adapter plus facilement à une configuration de maison avec étage et/ou cloisonnée.
Le choix du type de PDM peut aussi être dictée par la configuration de la maison, le chauffage de l'étage étant quand même aussi a prendre en compte dans la notion de confort...
Tous le monde n'ayant pas la possibilité d'adapter les plans au mode de chauffage.
Je crois que c'est plutôt la maison qui dicte si le PDM chauffera l'étage, plutôt que la température de surface : chez moi, PDM lourd, température de surface de 50 à 70°C en moyenne, et l'étage est très bien chauffé. Mais il faut préciser : que je poêle est installé à coté de l'escalier "ouvert", que ce dernier donne sur une mezzanine, que l'étage est "compact", que pour que les chambres chauffent il faut laisser les portes ouvertes, que je n'ai pas de ventilation simple flux.Cependant, il me semble qu'un PDM avec parois "froides" qui chauffe essentiellement par rayonnement (PDM lourd?) a du mal à chauffer les étages des maisons?
Un PDM avec parois "chaudes" et plus de convection (PDM léger?) doit permettre de s'adapter plus facilement à une configuration de maison avec étage et/ou cloisonnée.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Bonjour,
il est étonnant qu'il n'y a pas eu polémique sur un tel sujet un tantinet provocateur !
1/ le confort définie par le créateur du fil est une notion subjective
2/ cela supose que ce confort est apporté par le pdm, or ce n'est pas le pdm l'élément principal, mais bien la maison et son isolation et inertie.
La preuve en est : les sujets sur miroir et murs chauffants dans les maisons sans pdm peuvent largement apporter le même confort sans avoir besoin d'un pdm. Toutes ces discussions présupposent que la maison est bien isolée et le pdm suffit à lui seul de la chauffer. Or, nous avons déjà eu des intervenants ayant mal "géré" leur projet (malgré eux) et insatisfait du confort ressenti. Là, pdm lourd ou léger n'y feront rien...
Je dispose de murs chauffants enduit terre et pdm stéatite customisé banc chauffant. Les murs sont à 25 à 27°C, le pdm oscille de 80 à 30°C en surface. Et bien jusqu'à hier, j'étais un peu déçu de tout cela, mais depuis l'isolation du grenier par 40 cm de ouate, plus de sensation de froid qui descend du toit, l'étage non chauffé a la même chaleur que le rdc, pas de bouffée de chaleur en descendant l'escalier. Mais il faut relativiser, il fait plus doux en ce moment, attendons le retour du froid et on verra si le confort reste...
1/ le confort définie par le créateur du fil est une notion subjective.
Bah oui, c'était le but de la discussion : pas de réponse scientifique sur le sujet. Donc je pose la question sur le ressenti de chacun.
2/ cela supose que ce confort est apporté par le pdm, or ce n'est pas le pdm l'élément principal, mais bien la maison et son isolation et inertie.
Je pars de l'hypothèse que la maison est correctement isolée. D'accord qu'isolation et inertie sont primordiaux.
La preuve en est : les sujets sur miroir et murs chauffants dans les maisons sans pdm peuvent largement apporter le même confort sans avoir besoin d'un pdm.
Mais bien sur !. Peut-être que l'on se rapproche d'un chauffage PDM basse température.
Toutes ces discussions présupposent que la maison est bien isolée et le pdm suffit à lui seul de la chauffer.
Tout à fait. Dans ce cas, on peut très bien avoir un pdm qui rayonne à 60°c et un autre à + de 100.
Ceci est hors sujet. Tu ne peux pas prendre ton exemple comme modèle.
ma maison est mal isolée
et pourtant elle est confortable !
mon PDM est une rolls royce CQFD !
sérieusement ce topic est inutile, quand tu veux faire un comparatif tu dois avoir des paramètres communs aux éléments comparés. Là tu veux comparer des PDM différents dans des maisons différentes avec des climats différents en te basant sur le ressenti (forcément subjectif) d'utilisateur différents !
Donc aucune comparaison possible !
Je pense que l'énoncé du problème est mal fait : ce n'est pas tant le poids du PDM qui entre en jeu dans le confort ressenti mais bien les températures de surface.
Vinsurvain a fait les amalgames poêle léger/température de surface élevée & poêle lourd/température de surface basse. Ce qui est, à puissance restituée égale, vrai.
Mais dès qu'on s'éloigne niveau puissance, il y a des exceptions et j'en parlais plus haut :
- tonwerk topolino: poêle léger/température de surface basse -> puissance faible
- un auto-construit simple peau en briques, PDM lourd/températures de surface élevées (s'il faut) -> forte puissance
Bien sûr, le confort ressenti est quelque chose de complètement subjectif, et dépend également d'autres facteurs (températures des parois, mouvements d'air, métabolisme, sexe?, etc...)
Donc je propose dans la suite de la discussion, de parler de températures de surface et non de poids.
Bonsoir,
Et si on re-regardait le message initial de ce fil :
Peut-on avoir le même confort avec un poêle d'1 T que celui de 3/4 ou plus ? Sachant que la température de rayonnement est d'autant plus haute que le poêle est léger, que se passe-t-il quand un modèle "rayonne" à des températures voisines de 150°c ?
je peux vous assurer que je ne changerai pas ma maison actuelle bien isolée ITE avec PDM rayonnant à 60°c en moyenne contre une autre avec plancher chauffant et sensation de paroi froide par exemple.
Pour revenir à ces 150°c : l'air rentre en mouvement, je suppose. Combustion des poussières, stratification de l'air, risque de brûlure... est-ce gênant ou cela arrive t-il peu souvent de manière à ne pas trop déranger ?
Quelqu'un (de neutre ! a-t-il pu comparer les 2 types de chaleur ?
L' hypothese de départ de vinsurvain comporte comme une sorte , disons, d'inexactitude :
Il nous fait part de son expérience sur la température MOYENNE de la surface de son poêle "lourd" qui se situe d'après lui à 60°C (sans préciser la surface du dit poêle ni comment il obtient cette température moyenne : quelle charge de bois ?, quelle température ambiante ?, quels points de mesure ?, température de la vitre incluse ? etc, etc ... )
Et il "compare" avec la température supposée d'un poêle de masse "léger" qui serait de 150°C sans préciser cependant s'il s'agit également de la température moyenne de la surface de ce poêle !
Pour information, la température MOYENNE de la surface d'un Poele de Masse Hiemstra, est très nettement inférieure à 150°C, même avec la charge de bois maximum.
Un avis "neutre" sur le confort thermique c'est pas facile, par contre un avis neutre sur une température de surface c'est possible :
La température MOYENNE MAXIMALE d'un NORDOVEN80 est de ..... 68°C
... d'après les tests effectués par le CSTB, dans les conditions de la norme EN 15250 .
Petites précision : ces conditions sont tout à fait reproductibles sur tous types de poêles de masse si vous souhaitez comparer des choses .... comparables
Hélène Marchand
Bonjour
Le confort étant un ressenti subjectif ne peut être abordé que par le biais des statistiques évaluant le nombre de personnes se sentant bien, ou au contraire ayant un ressenti négatif.
Ces études statistiques ont été menées, et deux seuils ont été choisis : celui des 5% d'insatisfaits, et celui des 10% d'insatifaits.
Vous trouverez ci-desous la courbe évaluant ces deux niveaux d'inconfort selon le gradient de température des parois environnantes.
Auteur : Bronislaw KAPITANIAK
Source : http://www.chups.jussieu.fr/ext/ergonomie/op2_t6_bk.pdf
Dernière modification par Philou67 ; 04/02/2013 à 08h36. Motif: Source et auteur ajoutés
PaillàDonF
Bonjour,
Excusez mon intrusion mais il y a depuis le début du fil quelque chose que je ne comprend pas. Peut être est ce un peu hors sujet... mais pas tant que ça.
Je m'explique:
Tout le monde ici (ou presque) à l'air d'être d'accord sur le fait qu'un PDM ou un mur chauffant diffuse une chaleur saine etc... et je suis le 1er d'accord!
Là où je ne comprends pas bien , c'est que vous considérez en revanche qu'un PC n'est pas adapté aux maisons bioclimatiques. Pourtant nous sommes bien d'accord sur le fait que le fonctionnement de tous ces systèmes est bien l’accumulation dans la masse de la chaleur. Alors, si vous faites fonctionner votre PDM ou votre mur chauffant, et que le lendemain il fait super beau, vous aurez là aussi un problème de surchauffe car ils continuerons à diffuser de la chaleur en plus des apports solaires. N'oublions pas non plus que le chaleur diffusée par le bas, donc un PC, est la plus naturelle par rapport aux besoins de l'être humain, et qu'elle permet donc d'abaisser de quelques degrés (on dit souvent 3°) la température de la pièce pour une sensation de confort équivalent à une diffusion latérale (mur ou PDM). Ce qui signifie donc des économies par conséquent (dois je rappeler qu'une augmentation de 1 ° demande une surplus d'énergie de 7% ?).
Ou alors, si vous considérez que l'on peux gérer cette chaleur diffusée via de la masse, pourquoi n'en serait il pas de même pour un PC?
Pas mal de personnes sur le fil "les déçus du PC" prônent les avantages d'un système réactif pour s'adapter au plus vite faces aux apports solaire, donc un PDM lourd n'est pas adapté à cela.
Voilà, je libre court à vos argumentations.
PS: non, ne me tuez pas!!
bonsoir,
juste sur ceci:
c'est vrai de maisons pas ou peu isolées (donc grosse conso de toute manière). Pour une maison bien isolée on va dire rt 2012 c'est plutôt 12 % qui est avancé(mais 12 % de pas grand chose)(dois je rappeler qu'une augmentation de 1 ° demande une surplus d'énergie de 7% ?).
Tiens tant que j'y suis... est qu'une femme ou un homme d'expérience pourrait répondre ou défricher cette question ?
Est ce possible de freiner (de différer une partie plus ou moins grande de la diffusion de chaleur)d'un pdm ? via une couverture-rideau isolante ? alu d' Isolant mince ,ou panneau amovible de liège ou autre . L'idée est de ne pas faire double emploi avec des murs chauffant(existants) en face alimentés par du solaire quand on a mal évalué la météo et envoyé une flambée alors que chouette le soleil est là.
yves
Un PC c'est une chape mince parcourue par un fluide caloporteur disposée sur un isolant. Cette chape doit être mince pour que le PC soit pilotable, sinon ce n'est plus 1 mais 3 ou 4h entre la température de consigne demandée, et la température réelle obtenue. Et une chape mince et déjà chaude ne peut valoriser les apports solaires.
Dans une maison bioclimatique bien pensée, l'apparition du soleil ne doit pas conduire à une surchauffe car on aura dimensionné les masses de stockage de manière à lisser ces apports.
D'autre part, un PDM placé dans un environnement chaud, verra sa puissance instantanée restituée baisser d'autant plus que sa température de surface est basse et proche de la température de la pièce.
J'ai créé ce fil suite à un témoignage de zmarc qui m'avait surpris en page 1047/1048 du fil "retour d'expérience poêle de masse" .L' hypothese de départ de vinsurvain comporte comme une sorte , disons, d'inexactitude :
Il nous fait part de son expérience sur la température MOYENNE de la surface de son poêle "lourd" qui se situe d'après lui à 60°C (sans préciser la surface du dit poêle ni comment il obtient cette température moyenne : quelle charge de bois ?, quelle température ambiante ?, quels points de mesure ?, température de la vitre incluse ? etc, etc ... )
Et il "compare" avec la température supposée d'un poêle de masse "léger" qui serait de 150°C sans préciser cependant s'il s'agit également de la température moyenne de la surface de ce poêle !
Pour information, la température MOYENNE de la surface d'un Poele de Masse Hiemstra, est très nettement inférieure à 150°C, même avec la charge de bois maximum.
Les 2 réponses de zmarc disaient ceci :
ce sont les températures de surface que tu indiques ?
ça me parait bien faible. sur le no 80 on peut atteindre 150° sur les chargements maximums, et autour de 100° pour des feux de 10-12 kg (et plus de 250 sur mon mini pdm d'atelier, mais là c'est plus exactement du chauffage basse température, et c'est fait exprès pour réchauffer rapidement l'atelier quand je n'y ai pas mis les pieds d'une semaine)
bin c'est des températures atteintes lorsqu'on brule 2x12 kg par jour. l'année dernière ça nous est arrivé environ 15-20 jours dans l'hiver, et quand on rentre d'une semaine de vacances ça permet de réchauffer le rez de chaussée dans la journée.
certes ce n'est plus tout à fait du rayonnement basse température pendant cette courte période, la contrepartie est que l'engin occupe 0.6 m² au sol.
si je me souviens bien tu brûles maxi 50 kg pour une masse d'environ 4 tonnes, soit 12 kg / tonne
nous c'est presque le double (25 kg pour 1.3 t), c'est donc normal que les T° soient plus élevées.
je ne dis pas que c'est bien ni mal, c'est juste notre choix.
cdlt, marc
Alors, je ne prétends rien démontrer. Je ne dis pas que mon choix est le meilleur. Contrairement à toi qui commence à te sentir attaquée... commercialement, indirectement, je crois comprendre.
Bien sur que devant la vitre de mon poêle il fait plus de 60°c, juste au-dessus de la porte aussi (85°c). Et heureusement.
Il pèse 3.5T et 2.30m de haut. Et quand je disais 60 en moyenne, bien sur que ce n'était pas la somme "scientifique". zmarc non plus d'ailleurs quand il donne la valeur de 150.
Souvent quand je ne l'allume pas tous les jours, les parois latérales ne montent même pas à 60 °c !
Mais peu importe, je ne suis pas là pour discuter longtemps de ça, j'ai juste posé la question s'il pouvait y avoir une différence de confort entre 2 "types" de rayonnement. Haute et basse température. Il doit y avoir, comme tout, des avantages et des inconvénients.
Mais peut-être as-tu un avis sur la question ?
Bon, je pense qu'on est plutôt autour de 3 ou 4 h en chape mince (6 ou 7 cm)...Un PC c'est une chape mince parcourue par un fluide caloporteur disposée sur un isolant. Cette chape doit être mince pour que le PC soit pilotable, sinon ce n'est plus 1 mais 3 ou 4h entre la température de consigne demandée, et la température réelle obtenue. Et une chape mince et déjà chaude ne peut valoriser les apports solaires.
Mais attention, cette chape n'est jamais vraiment chaude, au grand maximum 28° (c'est la loi) mais ça c'est pour les maison mal isolés dans lesquelles on demande au PC de cravacher!! Actuellement dans ma maison en location (pas "super" isolée), j'ai un t° ambiante de 19 et mon PC (électrique : Grrrrr) est à peine plus haut quand il chauffe (la nuit)et redescend en dessous la journée. Du coup, je n'ai pas de soucis avec les apports solaire (pourtant maison avec peu d'inertie, juste des briques de 5 en contre cloisons). Donc il peu tout à fait valoriser ces apports.
Et le principe du PDM est bien de faire belles flambées (meilleure combustion, meilleur rendement etc...) et profiter cette chaleur restituée pendant plusieurs heures, voir jours pour certains. Donc au niveau réactivité, c'est encore pire!
C'est bien ce que je dis, pourquoi il y aurai une différence dans une maison bioclimatique avec de l'inertie entre un PDM dont la surface atteint visiblement les 60-70° et un PC dont on serait plutôt autour de 20°.Dans une maison bioclimatique bien pensée, l'apparition du soleil ne doit pas conduire à une surchauffe car on aura dimensionné les masses de stockage de manière à lisser ces apports.
Si un PC à 20° semble incompatible alors que doit on dire d'un PDM à 60-70°
Pourquoi cette loi de la physique ne s'applique pas au PC ? c'est la même chose!D'autre part, un PDM placé dans un environnement chaud, verra sa puissance instantanée restituée baisser d'autant plus que sa température de surface est basse et proche de la température de la pièce.
Donc pour rebondir sur le sujet, (désolé Vinsurvain de tous ces détours), n'y a t'il pas incompatibilité entre maison bioclimatique et PDM ?
Bon, on ne va pas refaire le débat sur le plancher chauffant. Ca a déjà eu lieu et c'est ici.
Un PC n'est pas comparable à un PDM.
Un PDM n'a pas vocation à capter les apports solaires, la dalle dans une maison solaire, si!
Un PDM a bien plus d'inertie et contient bien plus d'énergie qu'un PC. On ne peut comparer une chape à 30°C et un bloc de 4 tonnes dont le coeur a été porté à plus de 1000°C.
Un PDM n'est pas adapté à une maison passive, maison dans laquelle il faut sans cesse et rapidement compléter les calories fournies par l'activité dans la maison.
Par contre dans le cas d'une maison solaire, un PDM remplacera le soleil en son absence pour recharger les masses inertielles. Après il faut bien être clair, un PDM dans une maison bioclimatique à Nice est un non sens, mais par chez nous en alsace ça se justifie pleinement à mon avis, d'un point de vue thermique tout du moins.
sur mon nordoven durant les périodes ou j'ai besoin de 2 flambées par jour le point le plus chaud du poêle monte à 120/130°C, la différence avec ton poêle à 85° n'est pas tellement importante : ressens tu une différence de confort liée à un rayonnement différent entre le moment ou tu fermes ton clapet et le moment précédent une nouvelle flambée ?
J'imagine, mais je peux me tromper, qu'un poêle double peau à une température de surface plus homogène à un instant T q'un simple peau.