Avec une VMI, l'air chauffé (en hiver) se tire dehors sans récupération, donc les calories sortent par la fenêtre (ou par les fuites si tu préfères). Pour une VMC SF, c'est pareil, en pire.C'est peut-être ce que je ferai avec ma VMI (quand elle fonctionnera !) : un extracteur temporisé avec cellule.
Mais sinon, VMI ou VMC le problème est strictement le même : dès qu'il y a une fenêtre ouverte, tous les principes s'évanouissent !
Pourquoi veux-tu jeter les calories par la fenêtre ? Ou alors, on peut aussi dire que la VMC fait rentrer de l'air froid quand il fait froid et chaud quand il fait chaud !!!
Pour moi une VMI doit être couplée à un capteur, une serre... d'autres avis ici pour te faire une idée : http://forums.futura-sciences.com/ha...e-regulee.html
Bonjour herakles.
Petite différence tout de même: on sait par où ça rentre et ça sort, le débit réel est mieux maîtrisé. Ce qui m'inquiète dans une VMI, c'est de ne pas savoir par où sort l'air...Toute maison - même passive - est percée volontairement de "trous" ,disposés différément suivant le type de ventilation, permettant de doser exactement et à volonté le renouvellement d'air comme on veut :
VMC SF : l'air vicié sort par 2,3 ou 4 trous reliés à un extracteur ; l'air neuf pénètre par les orifices des fenêtres du fait de la dépression dans la maison exercée par le caisson de la VMC
VMI : l'air s'échappe par les mêmes trous , du fait de la surpression exercée par le caisson VMI, et l'air entre par un seul orifice , à travers un filtre à air
VMC DF= pour résumer , c'est la cohabitation des deux réseaux ci-dessus , à deux différences près : pas d'entrées d'air à chaque fenêtre et présence d'un échangeurr air-air entre les deux flux entrant et sortant
Merci pour ce rappel très clair.
Pour mon cas, je pense tout de même m'orienter vers une double-flux, mais sans puits, sans serre (hips!), et sans autre forme de chauffage que mon petit poêle (peut-être une petite bouche d'extraction au-dessus du poêle, à 5m de hauteur), le tout pour pas loin de 200 m² habitables.
Ce qui ne serait pas possible avec une autre VM. Du coup, l'amortissement de la DF doit prendre en compte ces éléments ainsi que la consommation, et au final je m'y retrouverai à peu près.
L'étude thermique confirmera ou non cette idée.
Dernière modification par Philou67 ; 22/11/2012 à 10h12. Motif: Citation raccourcie
vrai ce que tu dis ..et pertinent pour qui habite par exemple dans les Chartreuses au-dessus de Grenoble par exemple ou dans les Ardennes avec un temps peu ensoleillé ...mais quoi qu'il en soit , vouloir récupérer des calories sur l'air extrait à tout prix à Montauban , Toulouse ou Montpellier peut ne pas être une si bonne idée, si par ailleurs la maison est pensée "bioclimatique " avec une bonne gestion des apports extérieurs gratuits .Avec une VMI, l'air chauffé (en hiver) se tire dehors sans récupération, donc les calories sortent par la fenêtre (ou par les fuites si tu préfères). Pour une VMC SF, c'est pareil, en pire.
avec -10°C dehors et pour la même maison de 100m2 , c'est grosso modo 1000 à 1200 W de récupérés soit 22 à 26 kWh par jour ( compte tenu de la conso des ventilateurs) , là , l'amortissement du surcoût d'une VMCDF est plus rapide
Avec -5°C : 780~800 W toujours en tenant compte du rendement (80% et 60~80W de consommation )
à 0°C dehors : 600 W
à +10°C ,ce matin-là - 10 h - et jusqu'à 16 ou 17h : 360 W environ
Une étude thermique sérieuse s'appuie sur les DJU de la région pour confirmer ou infirmer l'intérêt de récupérer les calories sur l'air extrait par la VMCDF , et de plus en prenant compte les apports solaires par les baies vitrées , optimisées en fonction du coefficient d'insolation pour la même région :
Nombre de degrès-jour : 2600 DJU à Abbeville ou Clermond-Ferrand , 2890 à Besançon , 2720 à Strasbourg , régions aux hivers très froids
1900 à Toulouse, 1700 à Montpellier, 1680 à Marseille ..aux hivers moyennement froids et peu prolongés , mais avec un meilleur ensoleillement
1800h à Toulouse ou 2200 à Font-Romeu...etc...
Ainsi les apports par les vitrages , valorisés par la conception bioclimatique de la maison (avec la prise en compte de l' inertie intérieure) compenseront largement les déperditions par le renouvellement d'air ( sans parler des autres pertes par les murs , le toit , les vitrages, le sol)
Relis-moi: j'ai bien dit que l'air vicié s'évacue par les orifices situés dans les pièces humides ; de plus , pour favoriser un meilleur brassage , une petite partie de l'air insufflé passe (sous la porte détalonnée) vers les chambres et s'évacue par les petites ouvertures auto-réglables en haut des fenêtres ( 15m3/h environ par chambre)Ce qui m'inquiète dans une VMI, c'est de ne pas savoir par où sort l'air...
De fait , c'est similaire aux entrées d'air d'une VMC , sauf qu'elles sont inversées , l'air sortant au lieu d'entrer .
Pour alimenter la VMI en air chaud , une idée = casquettes au-dessus des baies vitrées ci=onverties en capteurs à air (cf Grammer solar)
Toujours avec la VMI+ capteurs à air (environ 8 à 10m2) = fourniture totale ECS , préchauffage d'une piscine de mai à septembre
Fourniture partielle ECS ( de 50 à 75%) + chauffage de la maison durant la saison froide,ce qui est possible vu la fraction d'ensoleillement pour Toulouse .
Pas taper , Yves 35 ...
Bien entendu, tout cela sera pris en compte dans l'étude thermique. J'y veillerai. Ceci étant, les apports solaires seront là quelque soit la VMC.vrai ce que tu dis ....
......
Ainsi les apports par les vitrages , valorisés par la conception bioclimatique de la maison (avec la prise en compte de l' inertie intérieure) compenseront largement les déperditions par le renouvellement d'air ( sans parler des autres pertes par les murs , le toit , les vitrages, le sol)
Pour tes calculs, la maison ne fera pas 100 mais 200 m² et je ne souhaite aucun chauffage. La différence de récupération entre une VMI et une VMC DF devra bien être compensée par un autre mode de chauffage.
On fait donc des ouvertures sur les fenêtres. On s'éloigne de la maison passive et de la récupération de chaleur.Relis-moi: j'ai bien dit que l'air vicié s'évacue par les orifices situés dans les pièces humides ; de plus , pour favoriser un meilleur brassage , une petite partie de l'air insufflé passe (sous la porte détalonnée) vers les chambres et s'évacue par les petites ouvertures auto-réglables en haut des fenêtres ( 15m3/h environ par chambre)
De fait , c'est similaire aux entrées d'air d'une VMC , sauf qu'elles sont inversées , l'air sortant au lieu d'entrer .
Le principe de la VMI m'intéresse (l'idée est ingénieuse) mais ce n'est pas le même concept. Pas sûr de vouloir changer mon fusil d'épaule.
Combien coûte l'engin de Grammer Solar? Si en hiver ça fait ECS + chauffage, ça doit coûter bien plus que de simples capteurs pour l'ECS, et l'avantage de l'amortissement ne tient plus.Pour alimenter la VMI en air chaud , une idée = casquettes au-dessus des baies vitrées ci=onverties en capteurs à air (cf Grammer solar)
Toujours avec la VMI+ capteurs à air (environ 8 à 10m2) = fourniture totale ECS , préchauffage d'une piscine de mai à septembre
Fourniture partielle ECS ( de 50 à 75%) + chauffage de la maison durant la saison froide,ce qui est possible vu la fraction d'ensoleillement pour Toulouse .
Pas taper , Yves 35 ...
Quant au chauffage de la piscine, de mai à septembre, il n'est pas forcément indispensable. La gestion des capteurs solaires est un vrai casse-tête, l'idée étant de les utiliser au maximum sans sur ou sous-dimensionner les capteurs.
Bref, tout ça doit se calculer de manière précise avant de prendre une décision.
Bonjour.
Je me suis livré à un calcul, mes pertes moyennes par la ventilation (VMR, 0.6vol/h) sont à peine le double des apports "gratuits" dus aux consommateurs électriques.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonjour,
Il y a aussi le fait que par la surpression la vmi "pousse" l'air réchauffé et chargé d'humidité dans les défauts d'étanchéité de l'enveloppe. En hiver la vapeur d'eau transportée par l'air se condensera fatalement dans l'épaisseur du mur, en bien plus grande quantité que par diffusion à travers les matériaux, et de manière concentrée, d'où des désordres pas forcément visibles. A moins que le tirage thermique ne compense en partie la surpression crée par la cmi, mais ça c'est plutôt en bas, pas en haut, et globalement ce serait plutôt le contraire...
+1 avec toi cchristof ,
Toutefois, ici , il est pour le moment question d'une maison "Passive" avec son étanchéité très soignée .
De plus , c'est une construction avec ITE , donc si condensation il y a , ce serait au-delà des murs porteurs ou aux jointures menuiseries, extérieures /murs porteurs/ITE , par temps très froid ou en cas de forte hygrométrie intérieure .
Un bon concepteur compétent saura éviter ces pièges à condensation .
Une VMC SF ou DF ne dispense pas de la mise en place d'un frein-vapeur ou pare-vapeur soigneusement mis en place , avec une VMi , il faut être un poil plus exigeant .
Oui, mais je ne connais pas de vraie maison passive avec VMI (en fait je n'en connais pas de labellisée sans vmcdf !). Je veux dire qu'alors si quelqu'un met une VMI il ne cherche pas le passif, et fera peut-être "l'économie" du soin à l'étanchéité à l'air. A moins que de fixer un objectif n50 du même niveau au départ, mais hors autoconstruction avec ce prétexte la note va exploser. Alors autant faire du passif direct.
Ceci dit n'est pas pour cela qu'il n'est pas possible de compenser les déperditions par renouvellement d'air, rédhibitoire pour le passif, avec un dispositif enr et/ou de stockage (saisonnier du coup) pour réchauffer l'air entrant, mais à ce compte là la vmcdf est peut-être plus simple. Mais est-ce du passif ?
ca fait un peu peur ici ..http://forums.futura-sciences.com/ha...s-300-pro.html
Si même un artisan pro de chez pro ,travaillant de surcroît avec un archi spécialisé en maisons passives , n'arrive pas à régler une DF (donc équilbrer un double réseau de gaines ) , faut-il se poser la question de courir le risque , surtout quand une DF ne s'impose pas vraiment dans nos régions ??
Attention , une DF ne CHAUFFE PAS , elle ne fait que réduire les déperditions par renouvellement d'air - ce qui est le propre du standard passif - , tandis qu'une VMI savamment couplée à quelques capteurs à air CHAUFFE de façon à compenser au-dela ces mêmes déperditions à condition que l'inertie stockant les calories excédentaires soit prévue - prinicpe même du bioclimatique "actif"mais à ce compte là la vmcdf est peut-être plus simple
Dernière modification par herakles ; 24/11/2012 à 10h04.
Bonjour,ca fait un peu peur ici ..http://forums.futura-sciences.com/ha...s-300-pro.html
Attention , une DF ne CHAUFFE PAS , elle ne fait que réduire les déperditions par renouvellement d'air - ce qui est le propre du standard passif - , tandis qu'une VMI savamment couplée à quelques capteurs à air CHAUFFE de façon à compenser au-dela ces mêmes déperditions à condition que l'inertie stockant les calories excédentaires soit prévue - prinicpe même du bioclimatique "actif"
Tout à fait d'accord. Donc on ne peut faire de passif sans vmcdf ou avec vmi.
ola
on peut aussi faire un mixte double flux vmi, par exemple l,air soufflé apres passage dans echangeur peu passer dans un capteur solaire a air et repartir dans les pièces, tandis que l'air recuperer passera dans l'echangeur avant de sortir pour prechauffer l'air entrant, non ?
@plus
Voilà !!! Faut encadrer cette phrase !!! Sans en oublier tous les mots. Par exemple l'inertie pour stocker la chaleur "exédentaire" les jours de soleil......
Attention , une DF ne CHAUFFE PAS , elle ne fait que réduire les déperditions par renouvellement d'air - ce qui est le propre du standard passif - , tandis qu'une VMI savamment couplée à quelques capteurs à air CHAUFFE de façon à compenser au-dela ces mêmes déperditions à condition que l'inertie stockant les calories excédentaires soit prévue - prinicpe même du bioclimatique "actif"
Perso je n'ai pas de capteurs à air mais une serre, je n'ai pas essayé de rendre ma maison entièrement étanche, mais ça fonctionne ! Et très bien, même !
Mon ventilo accélère quand la serre est chaude et ralentit la nuit ou les jours sans soleil. Je ne suis pas scientifique, mais je pense qu'à l'arrivée, ma VMI aura plus récupéré de calories les jours ou la serre est chaude que ce qu'elle aura "perdu" pour ventiler la nuit.
Bien sur, faut concevoir la maison pour (serre, ITE, inertie). Ou incorporer des capteurs à air pour de la réno.
PS : j'ai aussi un puits canadien.
Bonjour
l'inertie pour stocker la chaleur excédentaire les jours de soleil
C'est une réalité que je connais bien pour en bénéficier quelque soit l'ensoleillement ou pas d'ensoleillement.
Depuis 4 années sans une seule minute d'interruption (sauf coupure EDF)j'utilise une ventilation mécanique par insufflation d'une grande simplicité en respectant bien l'idée que l'air extérieur est poussé vers l'intérieur de l'habitat dans le but évident de renouveler l'air vicié.
J'ai souvent l'impression que le pseudo choix entre une VMC et une vmi est pollué par les fabricants reprenant le système "par insufflation". En effet "ils" semblent ignorer la possibilité de réchauffer, comme vinsurvain le fait chez lui de façon naturelle, l'air insufflé et ne savent, en réponse, qu'imposer des batteries de chauffage.
Les fabricants de vmcdf ont su réglé le problème en jouxtant presque obligatoirement un échangeur de chaleur à leurs matériels (certes onéreux mais quand on aime on ne compte pas).
Constat en forme de question:
Pourquoi les détenteurs ou futurs détenteurs de ventilation par insufflation ne cherchent ils pas à connaitre dans le détail le système que j'ai personnellement mis au point?
Cdt
Le principe de la VMI me semble être une alternative intéressante à la VMC double flux en rénovation. La question reste de savoir comment réguler les débits, partant d'un soufflage mettant en pression a priori une des pièces non humides. Toutes les pièces, humides ou non, doivent pouvoir recevoir leur dose d'air neuf. C'est à dire que les entrées d'air des chambres, par exemple, vont devoir fonctionner à l'envers. Qui a une réponse précise à ça ?
Bonsoir,
Avec une VMI, la maison se remplit d'air et est mise en légère surpression. Donc les entrées d'air qu'elles soient naturelles (fuites) ou non (aérateurs) servent à évacuer le trop plein d'air. Si des pièces sont moins humides il suffit de fermer les portes et de ne pas les étalonner. Si l'humidité se trouvent dans des placards prévoir une aération de ceux-ci par des grilles et des trous dans les rayons afin que l'air circule bien.
Dans l'installation que j'ai conçue et installée moi-même, j'ai même pu laisser ainsi la VMC fonctionner dans la cuisine et la salle de bains qui sont les pièces les plus humides dans une maison.
J'ai nommé mon installation une VMS (Ventilation Mécanique par Surpression) car elle aide également au chauffage en inter-saison.
Dans VMC il y a le terme " contrôlé". C'est ce que j'aimerais retrouver dans la VMI ou la VMS. A mon avis, la surpression créée ne nécessite pas de complément en extraction dans les pièces d'eau, juste un dimensionnement correct des sorties en proportion avec les débits attendus. Pas si évident.
solution : régulateurs de débit d'air à chaque sortie : ca fonctionne aussi bien pour les systèmes en surpression que les systèmes en dépression , à condition de veiller au bon positionnement du régulateur dans le sens du flux d'air..juste un dimensionnement correct des sorties en proportion avec les débits attendus. Pas si évident.
http://www.archiexpo.fr/prod/helios-...25-278930.html
http://www.france-air.com/Portals/0/...PC_2812_47.pdf
Merci Herakles, c'est un bon début de réponse. Sans être trop exigeant, il faudrait ensuite pouvoir réduire les débits en fonction du taux d'humidité dans les pièces d'eau, pour ne pas jeter l'argent du chauffage par des sorties grandes ouvertes en permanence. Bref faire du hygro B inversé, en pression plutôt qu'en dépression.
Toutes les VMC (c'est devenu un terme générique) ne sont pas contrôlées (même si elles gardent le C). Certaines disposent d'un hygromètre qui commandera la mise en marche ou l'accélération. Certaines disposent d'un simple contrôle manuel de vitesse. D'autres rien du tout.
Mon système VMS dispose comme système de contrôle automatique un thermostat placé dans la gaîne d'insuflation qui permet de choisir et de contrôler la température de l'air insufflé. Le débit peut être également réglé mais en intervenant directement sur le boitier de ventilation.
Il est vrai qu'une fois installé et selon la configuration des lieux, il faut un certain temps pour trouver les bons réglages (débit d'air, température de l'air insufflé, réglage des aérateurs d'entrée d'air insufflé, étalonnage ou non de certaines portes...) mais une fois réglé tout s'équilibre.
Cela fait maintenant 2 ans que j'ai installé mon système dans un pavillon que je loue et les locataires en sont très satisfait:
- Aucune humidité,
- air sein,
- pas de bruit,
- pas d'augmentation notable de la facture de chauffage (grâce à mon système de récupération des calories de la maison).
Et le tout m'a coûté moins de 300 € contre des devis allant de 2800 à 5500 € à l'époque.
Un hygrostat dans les pièces humides pour faire varier le débit de la VMI à chaque hausse trop forte du taux d'humidité pour le faire baisser à des valeurs normales ...
En général, c'est au moment des douches ou de la cusiine à la vapeur , et non au milieu de la nuit lors des plus basses températures
si tu le décrivais ?(grâce à mon système de récupération des calories de la maison).
Dernière modification par herakles ; 14/03/2013 à 09h15.
L'hygrostat serait une idée à exploiter si la VMI mettait en surpression uniquement les pièces humides. Mieux vaudrait faire varier les débits uniquement sur les pièces qui ont des besoins variables, non ?
Est ce qu'une bouche hygroreglable pour vmc de type B ne ferait pas l'affaire dans la salle de bain ? Elle peut fonctionner aussi bien en pression ou en dépression, non ?
Il faut bien comprendre que tous les flux d'air en provenance des pièces de vie ( séjour, chambres ) finissent par s'évacuer par les pièces humides : cela garantit une bonne aération des pièces de vie en même temps qu'elle garantit l'évacuation de l'humiditéL'hygrostat serait une idée à exploiter si la VMI mettait en surpression uniquement les pièces humides. Mieux vaudrait faire varier les débits uniquement sur les pièces qui ont des besoins variables, non ?
Donc surpression nécessaire dans toutes les pièces à vivre et les pièces humides pour que l'air circule
Pour les besoins physiologiques (respiration , évacuation de la transpiration , odeurs ...) un taux de 30m3/h par personne est communément admis .
Pour une famille de 4 personnes , ca donne 120 m3/h , soit à peut près 0.4 vol/h pour une maison de 100m2
l'air à évacuer est alors dirigé vers les pièces humides à raison ( répartiiton approximative ) de 2/3 par la cuisine , 1/3 par la sdb et le WC .
Par contre la ventilation par pièce de jour est plus faible : un exemple :
60m3/h pour le séjour , 20m3/h pour chacune des 3 chambres : total = 120 en régime minimum
Dès qu'il y a du soleil , on peut augmenter le débit de la VMI , surtout si elle est branchée sur une véranda ou quelques m2 de capteurs à air : de 120 on passe à 240 m3/h , radical pour éliminer toute l'humidité des douches du matin ...
Ça, c'est le principe de la VMC, y compris de la double flux.
Non, si on met tout en surpression, l'air s'échappe là où il peut, pas nécessairement là où on voudrait ni dans les proportions nécessaires.
Totalement d'accord pour utiliser des capteurs à air pour préchauffer l'air neuf
et aussi de la VMI , ne vous en déplaiseÇa, c'est le principe de la VMC, y compris de la double flux.
Si ta maison est une vraie passoire , rien d'étonnant ..Non, si on met tout en surpression, l'air s'échappe là où il peut, pas nécessairement là où on voudrait ni dans les proportions nécessaires.
Si ta maison est bien construite selon les règles de l'Art (RT2012 ) , l'air s'échappera en priorité par les orifices "ad hoc " , et d'autant moins ailleurs que les défauts d'étanchéité sont minimes ou inexistants , donc on peut réellement moduler les sorties d'air suivant chaque pièce humide à ventiler .
Tu ne vas pas me dire que tu as des fissures de 0.5cm de large sur 60cm de long dans chaque pièce de vie (300 cm2) ???
c'est aussi le même problème que pour la VMC SF , à la différence près que c'est de l'air froid qui entre sans qu'on puisse le réchauffer au préalable ..
Et encore moins pour une VMC DF , les pressions-dépressions s'annulant plus ou moins .
Reste que quand une fenêtre est ouverte quelque part , ca perturbe tout système de ventilation quel qu'il soit , mais on est alors en été ou en mi-saison quand on veut aérer la maison avec du bon air frais tout neuf pas trop froid (hiver) ni trop chaud (été)
Dernière modification par herakles ; 14/03/2013 à 15h41.
C'est bien de ça que je parle depuis le début et de rien d'autre. Je me demande comment on n'arrive pas à s'entendre...
Je me suis permis de te reprendre car si j'installe une VMI plutôt qu'une VMC, je mets toutes les pièces en surpression. Je ne peux pas obtenir que l'air circule du salon et des chambres vers les pièces humides, sauf si je place des conduites au bons endroits. Peut être est-ce ton hypothèse de départ ? Moi non, je pars du principe que la VMI est une installation simplissime pour la réno avec une seule bouche de soufflage.
Je ne faisais pas allusion à la VMI " v*ntil'*ir sec" qui est une version minimaliste de la VMI, installation simplissime comme tu dis , et qui n'a rien à voir avec la VMI plus élaborée telle que je la faisais installer en 80-90 ..sauf si je place des conduites au bons endroits. Peut être est-ce ton hypothèse de départ ?
Le malentendu est donc dissipé : je faisais surtout allusion à la VMI de mes premiers chantiers de maison bioclimatiques :
1- bouches d'insufflation disposées dans le séjour,les chambres , autres pièces de vie , grande salle de bains, éventuellement cuisine ( car c'est de l'air chaud venant d'une serre ou de capteurs à air )
2- toutes ces pièces étant en légère surpression , l'air insufflé va de ces pièces vers le hall ou le couloir en direction des pièces humides donnant sur ces espaces de circulation
3- l'air passe de ces espaces sous la porte de chaque pièce humide : cuisine , salle d'eau , petite ou grande salle de bains , wc ..
4- et s'échappe par les exutoires calibrés ( régulateurs de débit ) vers l'extérieur..ou par les combles vers un caisson de raccordement ( avec ou sans ventilateur d'appoint ) relié à une souche de cheminée .
concernant le point 4 , la présence d'un petit ventilo d'appoint s'explique par le fait qu'en été par exemple , on ouvre fenêtres et porte-fenêtres , du coup , les pièces humides ne sont plus ventilées , la surpression n'existant plus
Concernant le point 1 : la grande salle de bains , et aussi la cuisine , peuvent être équipées d'une petite bouche d'insufflation pour l'introduction d'une fraction de l'air chaud des capteurs à air pour à la fois chauffer et aérer.
rien à voir avec le système minimaliste ( tel que celui proposé par V**t*l'air sec : une seule bouche d'insufflation (ou deux ) placée dans le hall
De plus , il est aussi possible de se servir du réseau d'insufflation VMI pour transporter la chaleur d'un poele central vers les pièces trop éloignées , via un branchement et un by-pass .
Dernière modification par herakles ; 14/03/2013 à 17h08.
Bonsoir,
Je suis justement en recherche active de solution pour une rénovation de maison ancienne pas très bien isolée. J'ai rencontre un installateur de vmi v........sec, j'attends son devis.
La maison est sur 3 niveaux avec cages d'escalier ouvertes et chauffage insert + électrique. L'hiver toute la chaleur monte Dans les étages et les pièces en rdc peinent pour rester autour de 21°
D'où mon intérêt pour le principe de la vmi... Ou du double flux paix en rénove j'ai peur de la facture.
Vous dites que leur vmi est simpliste, vers qui m'orienteriez vous de plus sérieux, et notamment pour éviter le chauffage céramique intégré ! J'ai vraiment peur du surcoût électrique avec ce réchauffage de l'air électrique...
Merci par avance et désole pour la typo, je suis,sur mon téléphone
Bonjour,Bonsoir,
Je suis justement en recherche active de solution pour une rénovation de maison ancienne pas très bien isolée. J'ai rencontre un installateur de vmi v........sec, j'attends son devis.
La maison est sur 3 niveaux avec cages d'escalier ouvertes et chauffage insert + électrique. L'hiver toute la chaleur monte Dans les étages et les pièces en rdc peinent pour rester autour de 21°
D'où mon intérêt pour le principe de la vmi... Ou du double flux paix en rénove j'ai peur de la facture.
Vous dites que leur vmi est simpliste, vers qui m'orienteriez vous de plus sérieux, et notamment pour éviter le chauffage céramique intégré ! J'ai vraiment peur du surcoût électrique avec ce réchauffage de l'air électrique...
Merci par avance et désole pour la typo, je suis,sur mon téléphone
J'ai un peu la même configuration que vous... un 1/2 sous sol,un RDC et un étage... En revanche, le 1/2 sous sol est condamné du reste de la maison (partie commerciale).
Avec vous eu votre devis?
Je penche vers la solution de Brunobricolo. Je lui ai envoyé un message en MP pour plus de renseignements...