Il est délicat de transposer des résultats de mesure effectuées sur une durée de 2 semaines sur un site agricole au Canada, sur du résidentiel en France. Les contraintes politiques (l'électricité est une énergie renouvelable produit localement à très bas coût), réglementaires (hygiène agricole) et climatiques sont trop différentes.
La garantie d'avoir 40°C constant ne semble pas primordiale, par contre il faut 70°C avec plus de garantie. C'est à un bouilleur qu'on demande de fournir 70°C, quelque soit les carences de la PAC (qui semble se permettre de ne pas avoir de résistance d'appoint). Il est plus fiable qu'une pac soumis aux aléas météo.
L'ensemble est cohérent mais on pourrait avoir des COP bien meilleurs avec des PAC eau/eau bien plus fiables en récupérant la chaleur sur les effluents ou sur l'air rejeté, l'électricité hydraulique semble être trop bon marché pour cet investissement.
L'analyse du monitoring est très bien fait: grâce à entre autre des débitmètres à impulsion et sonde de température, on calcule des COP et on peut définir des courbes de COP en fonction de la température extérieure. Grâce à ces courbes de COP, on peut repérer des écarts et faire des analyses bien plus fines que celles qu'on trouve sur itow.
Car avec le matériel itow, on ne peut pas récupérer les impulsions d'un compteur d'énergie ce qui permettrait de calculer un COP.
Avec itow, on ne peut faire qu'une estimation du COP à partir d'un COP mesuré en laboratoire avec humidité "normale" et ambiance normale (vent, précipitation,ensoleillement.. .) qui n'a pas de rapport avec la réalité.
Voilà donc ce qu'il faudrait ajouter au monitoring itow pour être complet (ainsi que la possibilité d'ajouter une sonde d'humidité, pour contrôler les dégivrages).
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