Que suis-je en train de te dire?. Honnêtement, moi j'avais du liège, je l'ai mis mais j'aurais très bien pu mettre du styrodur si j'en avais eu sous la main.
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Que suis-je en train de te dire?. Honnêtement, moi j'avais du liège, je l'ai mis mais j'aurais très bien pu mettre du styrodur si j'en avais eu sous la main.
Jonneve .. tu devrais jeter un coup d'oeil attentif et de très près sur les particularités du Delta MS (et autres variantes= delta -ms -drain , delta quattro ..etc )Pourquoi? Parce que le delta MS est plastique et bloque donc la respirabilité? Raison de plus de s'en passer...
en bref: membrane à picots , étanche , plaquée contre un soubassement enterré , picots tournés côté mur (si ce dernier est isolé par du liège , les picots s'appuient contre ce liege, lui même plaqué (sans lame d'air) contre la base du mur ) , de façon à éviter le contact direct avec une terre gorgée d'eau après un orage ou des pluies prolongées qui saturent le drainage et à "casser" la presion hydrostatique de l'eau contre le tuffeau /le soubassement .
Les éventuels excés d'humidité à la base du mur ( ou du liège) s'évacuent par cette mini-lame d'air tandis que l'étanchéité de la membrane empêche la terre humide de réhumidifier à nouveau le mur ...ou le liège et de permettre au drain de bien tout évacuer et au bas du mur de sécher rapidement .
Presque tous les complexes drainants sont conçus de façon à laisser une lame d'air communiquant avec l'extérieur et protégé bien évidemment par un rejet d'eau , une bavette ou un solin ( enkadrain , somdrain, onduline ...) qui assure au mur de pouvoir respirer plutôt que d'être en contact avec une terre saturée en eau aprés un orage...
en étudiant les différents sites des fabricants ( doerken, afitex, knauf avec son knauf therm perrimax ), tu comprendras le rôle de la lame d'air dans cette configuration ...
hugh !!!
Ok, merci herakles. Pour toi, mon nouveau schéma est bon, en ajoutant éventuellement un delta ms entre le géotextile et le liège en vrac? Y a-t-il un intérêt à mettre du vrac, ou devrait-on plutôt mettre simplement une plaque de liège contre le mur?
une plaque liège me semble plus appropriée dans cette configuration ainsi illustrée ( trottoir , chocs , etc ..)Pour toi, mon nouveau schéma est bon, en ajoutant éventuellement un delta ms entre le géotextile et le liège en vrac? Y a-t-il un intérêt à mettre du vrac, ou devrait-on plutôt mettre simplement une plaque de liège contre le mur?
la lame d'air permettra au liège de rester sec ..
petit croquis rapide .. bonne cogitation .. désolé pour le dernier brin de cheveu qui te reste au sommet du crâne comme le professeur Nimbus ..
notes la présence d'une semlle béton dûment armée qui devrait limiter un affaissement des pavés grès et des carreaux de tuffeau
Merci Herakles!
Waou! C'est encore l'usine à gaz ton truc! C'est vrai que j'espérais pouvoir me satisfaire d'un système plus simple... Mais bon, si vraiment c'est indispensable, je veux bien.
Il y a un petit point qui me chagrine : la lame d'air avec la bavette zinc, ça va faire un pont phonique. Thermique aussi sans doute, mais probablement négligeable, mais pour le phonique, il suffit de pas grand chose. Bon, je suis peut-être parano, mais quand même, vu le potentiel d'affaiblissement sonore de l'isolation liège que je veux mettre, pourquoi risquer de créer un pont phonique qui peut tout casser?
En même temps, je comprends l'intérêt de laisser s'évacuer l'humidité : mais pourquoi pas laisser une lame d'air au-dessus de la pouzzolane, qui passerait entre les pavés et la plaque de tuffeau? Là, pas de pont phonique, puisque la couche de liège contre le mur resterait ininterrompue.
Mais dans ta configuration, tu fais reposer le tuffeau sur les pavés et la semelle... c'est vraiment nécéssaire? Il n'y a pas moyen de fixer ça directement sur le liège sans autre appui? Je pensais que c'était possible, car je me suis inspiré de l'isolation faite par "aragorns" sur ce fil : http://www.systemed.fr/Forum/forum_p...2&PN=25&TPN=24. J'avais l'impression qu'il avait simplement collé le tuffeau au liège, mais j'ai peut-être mal compris.
Enfin, la semelle BA, c'est vrai qu'elle me plaît pas trop, mais je peux concevoir l'utilité si on veut être sur que les pavés ne bougent pas... Pas possible de faire quelque chose de solide à la chaux? Moins solide peut-être, mais peut-être assez? J'ai passé des semaines à enlever tout le ciment de ma maison, ça me fait mal au coeur d'en remettre (je sais, c'est pas pareil, c'est pas raisonable, mais bon...) . C'est possible?
si c'est ce produit-là = il est une copie en quelque sorte du delta NP
drain
http://www.onduline.fr/produit.php?i...&id_produit=60
quelques différences: le delta-ms est en polyoléfine (plus durable que le Pehd , mais pas de beaucoup) et est fabriqué depuis longtemps en Allemagne
et onduline vient juste de le sortir après avoir arrêté la fabrication de plaques en carton-fibre bitumé ondulé à la fiabilité non prouvée .
Plus parano que toi , je meurs...ça va faire un pont phonique. Thermique aussi sans doute,
Les plaques de liège peuvent se toucher de part et d'autre de la bavette rejet d'eau = pasd epont thermique ou si peu = on n'est pas en Sibérie ni au Goulag..
les ondes sonores qui pourraient se faufiler par le rail seront vite amorties par le tuffeau (loi de masse )
Et n'oublions pas que tu surélèves le sol par rapport au trottoir , non ? quelque chose comme 40cm de différence de niveau entre trottoir et sol fini ... ??
Et quand il pleut à verse avec un super vent , ou qu'il neige , ou et que des voitures fassent gicler l'eau vers cet interstice au ras du trottoir ?, et le pipi des chiens ??qui passerait entre les pavés et la plaque de tuffeau? Là,
D'où l'intéret de rehausser autant que possible l'orifice d'évacuation d'air au-dessus du trottoir...
Non , les pavés et les carreaux reposent bien - chacun indépendamment de l'autre- sur la même semelle , le carreau est juste taillé de façon à ce que la partie haute fasse saillie par dessus le bord du pavé et forme "goutte d'eau "tu fais reposer le tuffeau sur les pavés et la semelle
avec du pouzzolane en dessous , et l'accessibilité au public de ce côté, mieux vaut être prudent ..Enfin, la semelle BA, c'est vrai qu'elle me plaît pas trop, mais je peux concevoir l'utilité si on veut être sur que les pavés ne bougent pas
je vais voir ce qu'a fait aragorns ..
Non, je te rassure, le micro-pont thermique ne me fait pas peut, c'est surtout pour le pont phonique.
Mouais... C'est sûr que toi, tu as l'expérience de ton côté, moi non, je pense que c'est surtout ça qui me rend "parano", c'est que je n'ai que de la théorie, côté pratique, je n'y connais rien. Difficile donc d'être sûr qu'un truc va marcher simplement parce que quelqu'un d'autre le dit... Enfin, si tu le dis...
Non, attention, le sol est actuellement à 40-50 cm environ en dessous du niveau du trottoir! D'où l'idée de le réhausser, pour essayer de rattraper à peu près le trottoir.
Eh, c'est qui le parano ici?!? Je suis d'accord avec toi, mais bon, l'eau qui s'infiltrera à cet endroit, il ira directement vers le drain non? Si on met un drain, c'est bien pour que l'eau éventuelle qui rentrerait soit reconduite à bon port plutôt que de se diriger vers le mur. Y a-t-il vraiment un risque là?
D'accord, je vois. J'avoue qu'une autre raison pour laquelle je n'aime pas trop la bavette, c'est que j'imagine quand même un esthétique douteux. Il y a une extrémité de la bavette qui va rester visible, non?
C'est sûr, mais quel est le risque? Si au bout de quelques années, les pavés ne sont plus parfaitement à plat, je peux refaire les joints, non? Bon, c'est du boulot, mais quand même. Avec une semelle en béton de chaux, ça devrait quand même être solide, non?
Il te faudra des armatures compatibles avec la chaux.... un fabricant italien en a fait avec fibre de verre spéciale.. mais je ne trouve plus ses coordonnéesAvec une semelle en béton de chaux, ça devrait quand même être solide, non?
reste plus que les fibres de bambou..
pfff .. ....
les profilés "stop-enduit" sont pratiquement invisibles...comme celui-ci..J'avoue qu'une autre raison pour laquelle je n'aime pas trop la bavette, c'est que j'imagine quand même un esthétique douteux
et fait office de cache-solin ..
http://www.chabanne-batiment.fr/inde...emart&Itemid=1
Pour info = nerplac= nergalto , ici :
http://www.chabanne-batiment.fr/inde...emart&Itemid=1
Dernière modification par herakles ; 22/01/2010 à 21h00.
Impécable. C'était un peu au bambou que je pensais à vrai dire.
Tu trouves vraiment que ce soit nécessaire? Quel risque d'infiltration y a-t-il réellement? Bon, tu t'y connais bien plus que moi, c'est sûr, et je veux bien te faire confiance, m'enfin, ça me paraît un peu démesuré, non? Enfin, si c'est pratiquement invisible, pourquoi pas, mais j'avoue ne pas trop voir l'intérêt.les profilés "stop-enduit" sont pratiquement invisibles...comme celui-ci..
et fait office de cache-solin ..
http://www.chabanne-batiment.fr/inde...emart&Itemid=1
Pour info = nerplac= nergalto , ici :
http://www.chabanne-batiment.fr/inde...emart&Itemid=1
l'intérêt est de laisser respirer le bas du mur par communication de la lame d'air derrière le delta avec l'extérieur.. sans que l'eau de pluie vienne s'infiltrer dedans ( fonction "goutte d'eau " )mais j'avoue ne pas trop voir l'intérêt.
Alternative = percer les plaques de tuffeau à endroits réguliers en partie supérieure et placer des grilles en terre cuite pour l'aération de cette lame d'air = suppression du profilé stop-enduit..
Mais il y aura à plus ou moins long terme une fissure entre l'enduit de façade et les plaques de tuffeau ..
C'est vrai que la solution alternative n'a pas l'air mieux que la bavette : la bavette se verrai sûrement moins.
En fait, ce qui m'étonne, c'est que la pouzzolane ne soit pas assez drainante et les joints à la chaux assez respirantes pour s'éviter le besoin de cette lame d'air. Avec le drain au pied du mur, il y a quand même pas trop de risque que le liège (ou le mur) s'imbibent d'humidité, si? Ce que tu proposes est sans doute mieux techniquement, mais à la limite, je serais prêt à prendre des (petits) risques dans le but de faire un peu plus simple. Si je ne mets pas de lame d'air du tout, mais que je compte simplement sur le drain et la chaux pour maintenir un sol assez sec, c'est vraiment si risqué que ça?
Amen , Astérix .... et périls ...
ca doit pouvoir marcher à ta façon , veilles à que les plaques de tuffeau ne se décollent pas du liège ..prend l'avis de pros du coin ...
Il a une de ces patiences Herakles...
Salut à tous, et tout d'abord un très grand merci et bravo à tous ceux qui animent les fils sur l'ITE. Leur lectures m'ont permis de bien dégrossir mon projet d'ITE (reno).
Mais plus j'en apprends et plus je me pose des questions, alors plutôt que de tourner en rond, j'aimerais vous faire part de mon projet et interrogations pour l'isolation des fondations.
Pour motiver les troupes, les photos et schémas permettant de suivre la suite sont ici: http://dl.dropbox.com/u/260133/projet_ITE_v0.pdf
Bref état des lieux (voir photos et schémas pages 1 à 3): périphérie de Bordeaux (attention aux termites), maison en parpaings, fin des années 60 avec une partie datant sans doute des années 30, en parpaing également. Terre-plein. Trottoir en béton+ardoises tout autour de la maison (largeur entre 85 et 140cm), sauf en façade nord qui est mitoyenne. Il y a 14cm entre le seuil d'entrée et le trottoir. Je n'ai aucune idée de ce qu'il y a sous la maison (épaisseur de la dalle ?, profondeur des fondations ?, etc ?). Le sol est sablonneux, et il n'y a pas de drainage.
En partie courante cela donnera (voir pages 3 et 4): briques plâtrières (3cm), lame d'air (entre 2 et 4cm), parpaings de 20, enduit ciment (1-2 cm), peinture, ~15cm d'isolant (LDR ou métisse), pare-pluie, lame d'air, bardage bois (pré-peint blanc cassé). Nouvelles menuiseries en applique extérieur.
Bien sur, il n'y a aucune chance que la dalle soit isolée, et je souhaite donc faire le maximum au niveau de l'isolation périphérique, tout en dépensant le moins possible , donc exit les truc tout prêt mais super cher. Nous feront les travaux nous même.
Comme je ne souhaite pas creuser trop profond au ras des fondations, et que je ne peux pas mettre en place une isolation horizontale trop épaisse, l'idée (voir page 4) est de commencer par une isolation verticale sur ~ -25cm de profondeur et 12cm d*'épaisseur afin de bien couper le méga pont thermique avec le trottoir en béton et la dalle. Cela implique de découper le trottoir. Ensuite, on vire les dalles d'ardoise pour gagner 2-3 cm, et c'est parti horizontalement avec du PSE (styrodur 4000, le max qu'on pourra, à priori ~5cm), géotextile, terrasse en bois.
En bout de trottoir, l'isolant plonge verticalement, et à priori il me semblerai pas mal de mettre en place un drainage (toujours en bout de trottoir), non ?
Jusque là tout va bien, mais ça ce corse un peu lorsque je réfléchi aux détails de mise en oeuvre. J'ai donc pensé à trois options:
Options 1, la plus complexe, voir page 4. L'objectif ici est d'essayer de laisser «*respirer*» le bas du mur pour laisser s'échapper d'éventuelle remonté d'humidité => granulats/plaques de liège entourée de delta-ms drain (voir le schéma qui est auto suffisant).
Ca me semble pas mal, mais au final ça fait un peu usine à gaz, et je ne suis pas certain qu'un tel système soit vraiment nécessaire : après tout ce sont des murs en parpaings, pas vraiment respirant, et jusqu'à présent l'enduit ciment bloque pas mal les éventuelles remontées d'humidité, non ? D'où l'option suivante:
Option 2, voir page 5 : en gros plus de delta-ms drain, liège remplacé par du PSE, et plus de passage entre la plaque de protection et le départ de l'ITE. Par contre on a toujours un mini pont thermique entre l'isolant horizontal et vertical par la plaque. D'où l'option 3, page 6. Mon problème avec cette dernière option est comment fixer les plaques puisqu'elles ne touchent plus le socle en béton du trottoir ?
Alors qu'en pensez vous ? quelle option vous semble la plus pertinente ? Un geotextile est-il suffisamment étanche et robuste pour rendre ces solutions viables ? quid des raccords ? Et finalement, comment faire la liaison entre le géotextile et les plaques pour éviter les infiltrations ?
J'espère que ne vous est pas trop soulé et désolé si j'ai posé des questions vraiment stupides, mais c'est pas évident quand on part de zéro...
Eh bin, moi qui comptait me coucher tôt... c'est raté.Faudra que je retrouve ce sacré article d'un ingénieur norvégien ( les hivers qu'il affronte sont entre -20 à -25°C )
déjà en 75, il a choisi de garder le terre-plein comme masse inertielle et d'isoler autour de sa maison par un trottoir de 1.50m de large environ avec un isolant (PUR) d'épaisseur variable , décroissant du mur vers l'extrémité du trottoir , de 20 à 6 cm , et de poser une ITE - en continuité donc de l'isolant horizontal sous trottoir - contre ses murs avec 30cm de laine de verre + triple vitrages , puits canadien .. il se chauffe à l'electricité avec des consos très faibles .
Joanet a trouvé une étude (cf "votre avis sur ma maison bioclimatique" ) sur les isothermes relevés dans le sol avec une isolation en périphérie , il en ressort qu'une isolation sous la dalle n'es pas vraiment nécessaire si l'isolation en périphérie est bien étudiée et si des apports solaires par les vitrages sont prévus
Cerise sur le gâteau= apports déphasés par un sytème d'air pulsé en été sous la dalle à une certaine profondeur ( tuyaux gres , tunnels à galets..)
Bien vu !!
Depuis hier j'ai passé un bon moment à lire tout ce fil en quête d'infos sur l'ITE...
J'ai fais pas mal de tests avec le fichier excel de pf26 et ce dont je me rend compte c'est qu'il vaut mieux ne pas isoler du tout et avoir un bon tunnel à galets qu'isoler sans chauffer...
N'étant pas aussi extrémiste, je suis bien intéressé par l'isolation périphérique "sous trottoir", voire sous terrasse, ou sous garage.
Dans cette idée la (pas d'isolation sous la dalle), et sur sol argileux, quel type de fondation semble le plus pertinent pour une maison OSB?
Surement une maison bois/paille, genre GREB, ou technique autrichienne... ou un mix des deux suivant les façades.
Mais pourquoi pas des blocs RHT ou Euromac... quoique ça m'ennuie pour la perspiration, mais si ça n'est pas sur toutes les façades... pourquoi pas.
Bref, dans la cadre d'une démarche rationnelle, je cherche à faire les fondations les moins chères possibles... ...any idea?
Pour la dalle, il semblerait suffire de décaisser la terre de surface (on ne va pas appeler ça de la terre végétale, ça serait mentir... ), poser un géotextile, un hérisson, et couler une chape dessus non?
Oui, mais que faire si on veut poser quelque-part une bonne grosse paroi bien lourde?
Et pour les fondations, avec une isolation horizontale périphérique, en toute logique, on élève le niveau du hors-gel non?
Un autre critère déterminant la profondeur des fondations est la position du "bon sol" ... la nature du sol est un autre critère pour le choix du type de fondation = semelles filantes , isolées , plots béton+longrines ou radier porteur ...on élève le niveau du hors-gel non?
si tu es en^pays toulousain , une étude des sols est une bonne démarche , on a vite fait de tomber sur des poches de sable ou d'argiles type montmorillonites , vertes ou roses....
ca te dirigera peut-être vers des fondations de type plots de béton " jusqu'au bon sol " + longrines BA sur lesquels ensuite faire reposer tes murs aussi bien intérieurs qu'extérieurs ..
Ok, dans la mesure où je n'ai pas encore de terrain, j'en reste à une approche théorique globale.
Je suis plus précisément sur l'Isle Jourdain
Donc, si on a un sol argileux hétèrogéne, fondations sur plots + longrines BA
Et si on a un sol argileur homogène?
Pour le "bon sol", le problème de l'argile vient de sa dilatation et de sa rétractation suivant l'humidité non?
Avec une isolation sous trotoir en polystyrène, on va éloigner l'humidité et le frois des fondations non?
A moins d'avoir des remontés d'humidité (sources...)
Il faut les chercher les infos sur l'isolation sous trotoir...
Mais j'ai trouvé ça :
Globalement, l'idée est de tout faire pour que l'humidité du sol sous la maison ne change pas, je trouve la démarche intéressante.Envoyé par Régie du Bâtiment du Québec :Code de construction - Code de sécurité, Sol argileux
Considérez l’aménagement paysager afin de réduire l’évaporation
Il est indiqué de prévoir des aménagements de terrain qui n’influencent pas la teneur en eau du sol. La plantation de certaines espèces d’arbres (consulter la documentation dans la section « Informez-vous : références utiles ») influence la teneur en eau des sols et peuvent occasionner le rehaussement ou la contraction de l’argile. La situation pourrait s’aggraver s’il advenait une période de sécheresse plus longue que la normale.
Il est parfois recommandé de réaliser un trottoir ou d’installer une géomembrane anti-évaporation de 1,5 mètre de largeur en périphérie de la maison.
Quand il y a des cycles normaux d'alternances saisonnières , ok... et attention à la présence de "poches" de "bonne argile " et "mauvaise argile" ..Pour le "bon sol", le problème de l'argile vient de sa dilatation et de sa rétractation suivant l'humidité non?
Mais que survienne une année exceptionnelle et particulièrement sèche comme il y a 2 ou 3 ans = un médecin de mes amis en a fait l'amère expérience = maison ancienne de plus de 150 ans (toulousaine) sur les coteaux au-dessus du Girou = fissures un peu partout , murs intérieurs disloqués
et 300 000 € (bien 300k€) pour la mise en place de micro-pieux béton armé jusqu'à 15~20 m de profondeur
Un drainage un peu trop efficace a aggravé les conséquences de cette année de sécheresse ... l'architecte en a pris plein la gu....
Ca va bien dans le sens du doc québécois... tout mettre en oeuvre pour stabiliser l'hygrométrie du sous-sol proche de la maison.
Dans cette optique la, le trotoir isolé PSE semble être tout bon.
Ou encore mieux, un sol goudronné qui absorbera la chaleur solaire tout en étant étanche à l'eau.
Dans le cas de sécheresses extrèmes, on peut imaginer arroser son sol aussi...
Pourquoi pas utiliser des capteurs d'humidité qu'on pourait enterrer au pourtout de sa maison...
ggael,
Je construis actuellement une maison bois paille (GREB) à dalle non isolée. Je voulais isoler verticalement sur 1.5m mais c'est trop dur par endroits (brise roche..) Finalement, je vais mettre 50cm d'épais de granulats de verre cellulaire sur 1.5m de large tout autour de la maison (sauf coté nord qui est enterré et pour lequel j'ai mis 40cm de granulats derrière le mur béton vertical enterré.) Le granulat de verre a de nombreux avantages pour cela.
Le géotextile n'est pas étanche. Comme toi, je cherche une solution pour évacuer l'eau des murs vers l'extérieur, tout en préservant une certaine possibilité d'évacuation de la vapeur d'eau du sol. Pas évident.
A+
Bonjour à tous,
viens mon tour de tergiverser sur la solution à adopter !
... pour ceux qui ne suivent pas tous les fils ... je cogite aussi sur les capteurs solaires et les tunnels à galets.
En fait, je rénove une vielle grange avec quelques murs restants en terre cuite et pierre. Je vais isoler les murs en béton de chanvre ou bloc de chanvre (15 cm) par contre je me pose des questions pour les fondations ??? elles sont peu profondes ( environ 40 cm), je vais donc isoler en trottoir, 1,5 m à plat à 30 cm de profondeur avec un retour contre le mur à + 20 cm.
J'avais envisagé le liège, mais je me demandais si on ne pouvais pas utiliser de la pouzzolane ? N'est-il pas possible d'en mettre une bonne épaisseur sur tout le pourtour de la maison comme l'a fait pf26 avec le verre cellulaire ?
D'ailleurs, comparativement que donne ces différents isolants ?
Merci d'avance pour vos lumières sur le sujet.
A+
David
Bonjour,
pour ma part, j'aimerais rebondir sur la discussion entre Jonneve et d'Herackles, car il y a une zone qui reste encore dans l'ombre me concernant.
Il s'agit de la partie ITE supérieur mur et de l'ITE fondations avec le profilé fesant goute d'eau.
Je n'arrive pas à bien voir ce que ça donne au niveau des couches d'enduit, du delat MS, du poliane, du placement de l'isolant par rapport à ce profilé et plus bas...
Si notre cher Herackles pouvait nous faire un petit dessin dont il a le secret, merci d'avance ! ))
Bonjour,
Sur notre construction actuelle, nous avons choisi ceinture et bretelles, c'est à dire 50 mm de liège contre les fondations sur une hauteur variable en fonction des façades (en moyenne 80 cm) et 50 cm de pouzzolane contre au dessus des tranchées drainantes, sur une largeur d'un mètre.
Pas de retour d'expérience pour l'instant, puisque nous n'habitons pas encore la maison...
Bonjour shaolin1969,
Comment fais-tu pour que l'eau de pluie et de ruissellement le long des murs ne coule pas directement au travers de la pouzzolane, limitant ainsi l'isolation réalisée ?
Pourrais-tu faire un petit schéma en coupe de cette partie ?
Merci d'avance,
Pierre.
-David47,
La pouzzolane a une conductivité de l'ordre de 0.15W/mK (Wikipedia). C'est deux à trois fois moins bon que le granulat de verre cellulaire. Mais c'est aussi trois à quatre fois moins cher.. selon le transport et les quantités bien sur..
Pierre.
Merci Pierre pour l'info.
Si je résume, on pourrait éventuellement isoler les fondations uniquement avec de la pouzzolane (pour des raisons de coût) en en mettant sur 1,5 m de large et à condition de le protéger des infiltrations d'eau. Est-ce jouable ainsi ?
Pourquoi ne pas les isoler avec du polystirène qui n'est pas cher, isole bien et protège des infiltrations?