Chez moi sol rocheux , les parois de tranchées etaient verticales également (ouverture : larg 1m, prof 2m20)
-----
Chez moi sol rocheux , les parois de tranchées etaient verticales également (ouverture : larg 1m, prof 2m20)
mon secret? ... Ne rien dire.
Comment diable as-tu pu loger un filtre à air dans l'entrée du tube grés , juste après le chapeau chinois ?L'absence de sole bétonnée à l'entrée du PC est normale. Le grès n'en nécessite pas, contrairement aux tubes plastiques souples et autres plastiques durs non prévus pour rester à l'air libre en plein soleil
Un bas de femme ?
Presque! C'est une chaussette.
Filtre chaussette sur anneau métallique au diamètre intérieur du tube. L'anneau présente une bosse de maintien.
quelle surface de filtration et quel type? F5 ou F7 , G4 ??,Filtre chaussette sur anneau métallique
Perso, j'ai préféré mettre un filtre rechargeable avec un média F5 vendu en rouleau , ca revient bien moins cher que les filtres à l'unité ...1m2 de surface de filtration + préfiltres G4 en amont
Hello,
Filtre G2, 0,1m² à vue de nez (je n'ai pas mesuré), rechargeable avec un média en rouleau.
C'est ok comme filtre à poussière et cie, c'est moyen à médiocre comme filtre à pollen. Aussi, lors de la réalisation de l'insufflation, il se posera la question d'intercaler un caisson filtrant.
Entre ton débit nominal supérieur dans mon souvenir et le fait que tu sois en M5, la différence de surface ne me surprend pas outre mesure.
Par contre, je suis surpris que tu pré-filtres en G4 pour un filtrage final en M5. Pour réduire la perte de charge, le coût, et la fréquence de maintenance, j'aurais tendance à retenir un facteur 10 voire 20 plutôt que 2, soit un pré-filtre G2 voire G1. Ce n'est pas déconnant en comparaison avec l'eau, 100x plus visqueuse que l'air, pour laquelle l'usage en filtration étagée est un facteur 4 à 5 (0,5mm -> 100µm -> 20µm -> 5µm).
Chuss,
Y.
J'ai suivi les anciennes prescriptions de France -air qui commercialise des caissons à double filtre G4+F5je suis surpris que tu pré-filtres en G4 pour un filtrage final en M5.
Il est vrai que depuis ,les F5 sont rétrogradés en M5 :
https://conseils.xpair.com/consulter...ue-filtres.htm
Reste qu'il est toujours logique de placer un G4 en amont et un F5(M5) en aval ;je peux toujours placer un filtre rechargeable de plus grandes dimensions avec un média F7 que l'on peut encore se procurer .
L'entrée de mon PC est de dimensions généreuses :50x50 en béton fibré lisse ; je ne devrais pas avoir de problèmes pour y loger un filtre en dièdre F7
Pour le choix des filtres de G4 à F7 il faut avant tout savoir ce qu'il faut dans le milieu où on vit. En ville ou au bord d'une route à grande circulation ce n'est pas pareil qu'en rase campagne sans voiture (ou presque) et sans agriculteur.
Une prise d'air à 1 m de hauteur dans un coin venteux et poussiéreux ce n'est pas pareil qu'à 2,50 m avec peu de vent et de poussière.
En plus tu peux bien mettre 3 filtration de suite en G4 (espacés de 50 cm) le 3ème filtre sera noir, certes jamais saturé mais il sera bien noir.
De plus selon moi avec un PC, le plus redoutable ce n'est pas la poussière mais le risque d'un air souillé par la condensation et ce qui va avec.Et là même un F7 ne fera certainement pas l'affaire.
Bonjour,
Rappel des grandes phases :
- mise en place de la cuve eau de pluie & purge (dalle béton dans l'emprise du futur puits canadien, ancien plafond de la cave enterrée)
- pose du puits canadien & puits d'infiltration
- début d'isolation du soubassement & réfection en voute du plafond de la cave enterrée
- isolation périphérique & reprise ou extension des réseaux
- finitions, mises en service
Revenons sur les 2 puits d'infiltration.
Pour mémoire (DTU 60.11, si je ne m'abuse), un réseau de pluviale se dimensionne pour un débit de 3l/min/m² de captage, avec un taux de remplissage de 70%, et une vitesse d'écoulement sous 3m/s. Pour un drain, c'est pente 0,3 à 1%, dénivelé 15% max vs. fondations selon la nature du sol, et on retrouve aussi dans le DTU20.11 les préconisations sur la composition du drainage, dont la notion de filtre inversé & l'utilisation de géotextile (ou pas).
Je ne sais pas où traine dans les DTU les règles pour les puits d'infiltration. La littérature TP donne en gros ça :
https://pratique.bethunebruay.fr/sit..._autrement.pdf
Concernant le dimensionnement d'un puits d'infiltration, j'en parlerai un peu dans le prochain message.
Dans les photos ci-dessous, pédologie & illustration de ce qui a été fait. Je passe sur ce que j'ai fait puis défait, y compris un blindage temporaire à un moment où il y avait risque de gros orage. Le terrassier a posé des buses en puits vide sans géotextile sur les parois, et j'ai arrêté son remplissage à peu près à la limite de l'argile (>1m). Sous-sol très très drainant.
- purge des racines qui dépasses
- reliquat petite couche de 10/20 au-dessus du 20/60
- géotextile
- couche de 20/60 roulé re-lavé
- couche de 10/20 roulé re-lavé
- couche de 6/10 concassé re-lavé
- petite couche de 2/6 issu de tamisage à la mano de roulé lavé
A+,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
La suite en texte+photos...
Au passage, on peut observer sur les photos précédentes que les trous de la dernière buse ont été rebouchés. On peut aussi voir la trémie de la future arrivée.
Petite erreur dans le descriptif concernant le 2/6, à remplacer par ce qui suit :
- Petite couche de concassé lavé 4/8 (recyclage manuel de gravillons bicouche du terrain)
- Petite couche de sable roulé lavé 2/4 (tamisage manuel de roulé/lavé 0/4)
Suite et fin du filtre inversé :
- Fermeture du géotextile noir & lest sur les recouvrements
- Galet 40/60 (lestage & volume), sable lavé 0/4
- Moitié de la chute de géotextile fournie par le terrassier, mise en attente du raccordement
- Enrobage de la buse à l’avancement en sable concassé 0/4
- Terre sableuse triée (maille 30)
- Terre argileuse triée compactée au fur et à mesure
- (à venir) 10 derniers cm en terre végétale
Ah, tiens, au fait, pour le puits sur les photos, le géotextile noir est posé en 2 lés. Le trou de l’autre puits étant un peu plus large, son géotextile noir a pu être posé en 1 seul lé périmétrique.
------------------
Pour le dimensionnement d’une infiltration, l’usage local est de crever l’éventuelle couche d’argile, puis faire « comme d’habitude » selon le sous-sol vaguement observé (sableux, rocheux, limoneux)…
Un vrai dimensionnement dépend de la pluviométrie, du captage, de la nature du sous-sol.
On dimensionne quoi ? Un réservoir d’eau.
Il est alimenté en haut par un robinet (la pluie) au travers d’un entonnoir (captage). En bas, il se vide par un tuyau « sous-sol ».
- Pour la pluviométrie, on exploite les relevés climatiques. Et ici, ce n’est pas la banlieue parisienne, c’est assez variable d’un patelin à l’autre (http://docplayer.fr/54818676-Cartogr...e-l-isere.html page 108). On en tire un modèle de Montana, qui décrit à l’aide de seulement 2 coefs la hauteur d’eau cumulée dans le temps durant un épisode pluvieux extrême.
- De base, le captage, c’est la toiture. Encore faut-il prendre en compte le type de revêtement ! Et ce n’est pas forcément toute la toiture, ou que la toiture (drain, sol de l’ouvrage d’infiltration le cas échéant). A titre indicatif, mon décompte donne 512m² de surface de captage brut, et 254m² de « surface active ».
- Pour le terrain, 3 choses :
o La pédologie (identification approximative + épaisseur des strates)
En fait, on n’a besoin que de la profondeur à laquelle se situe la couche de transition argile/sous-sol drainant. Dans l’emprise de l’argile, pas d’infiltration significative par les parois, on ne fait que stocker. Chez moi, à 20m de distance, l’épaisseur varie de ~80cm (puits sud) à ~1,20m (puits est). Et là où le sol est remanié, il y a de la terre argilo-limoneuse jusqu’à plus de 2,5m (vers la cave enterrée & l’évacuation de l’ancienne fosse septique).
o la vitesse d’infiltration
On la mesure par test Porchet. D’un côté, ce protocole tend à la minorer ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_de_Torricelli ). De l’autre, il mesure une vitesse initiale (0 colmatage) au fond (idéal vs. parois latérales) à 1 endroit (gaffe aux trous ou veines). Pour le calcul, elle est considérée constante.
Chez moi, K=7,3µm/s=26mm/h pour le sous-sol remanié, et 0,53mm/s=1,9m/h pour le sous-sol naturel. Oui, vous avez bien lu, ce dernier chiffre est bien en mètres d’eau par heure !
o le niveau de la nappe phréatique
Ben oui, toute partie de l’ouvrage d’infiltration sous le niveau de la nappe, c’est du volume « mort ». Durant des pluies extrêmes, ça ne stocke rien, ça n’infiltre rien, ça ne sert à rien. Mon terrain est au moins 15m au-dessus de la nappe.
En dernier lieu, il faut prendre en compte le type d’ouvrage d’infiltration pour passer dudit réservoir d’eau idéal (volume net) à un volume vrai.
Est-ce que c’est une tranchée d’infiltration ? Auquel cas c’est un volume 100% comblé et a priori 100% en sous-sol infiltrant. Tout le volume au-dessus du tuyau d’épandage est du volume mort.
Sinon, c’est un puits d’infiltration. Tout le volume net dans l’emprise de la terre argileuse sous le niveau d’eau du tuyau d’arrivée, ça ne sert qu’au stockage.
Enfin, est-ce que c’est un puits vide ? Auquel cas le volume interne à la buse est du volume net, et autour de la buse du volume comblé. Sinon, c’est quasi tout du volume comblé.
On passe d’un volume comblé à un volume net via le coefficient de vide des granulats (https://fr.wikipedia.org/wiki/Empile...e_sph%C3%A8res ). En pratique, comptez 37,7% de vide pour du galet roulé 20/80 (http://theses.insa-lyon.fr/publicati...0073/these.pdf page 118). Au passage, on prend en compte l’impact de la qualité de l’eau sur l’infiltration (http://services-urbains.lillemetropo...echnique_7.pdf page 10) et sur le colmatage du fond (eau sans prétraitement = ~10cm perdu tous les 50 ans, (thèse précédente page 246)
Vous trouverez des exposés complets dans les docs suivantes :
http://www.economie.grandlyon.com/fi...s_stockage.pdf
http://www.symasol.fr/wp-content/upl...-de-calcul.pdf
Ah, au fait, un truc. Pour croiser vitesse d’infiltration et pluviométrie, certains auteurs en sont encore à parler de méthode graphique. A part pour la pédagogie, soyons sérieux, ça fait au moins 2 siècles qu’on peut faire un calcul explicite. En 1974, Désorbes le bien nommé a donné une formule explicite, et n’était probablement pas le 1er. User de méthode graphique alors qu’on a l’équivalent d’un superordinateur des années 80 dans la poche ? Tssss….
Avec cette boite à outils, on détermine approximativement volume net (= vide) pour la rétention, puis le volume utile (partie utile du puits +/- comblée, et % de vide des granulats calibrés=30% à 35%), puis on affine les dimensions des parois, sachant que la réalisation ne sera pas à une vache près.
- Chez moi, été centennale coef Montana ‘a’ = cumul à 1h = 49mm, coef Montana ‘b’ (à quelle vitesse la pluie se calme) = 0,766
En pratique, attention, il y a quelques « pièges » et décisions à prendre :
- Le Montana et le niveau de la nappe phréatique à retenir dépendent du « temps de retour ». Est-ce qu’on vise à supporter une pluie quinquennale ? décennale ? Vicennale ? Centennale ? C’est-à-dire, chaque année, 1 chance sur 5, 10, 20, 100 qu’on se tape un tel épisode. Dans l’usage et la règlementation locale, ça varie entre quinquennale et vicénale. Chez moi, aucun risque d’inondation par crue ou remontée de la nappe, et aucune difficulté pour faire un trou ou infiltrer. Donc aucune raison de la jouer petit bras, autant viser long terme et dimensionner pour une pluie centennale
- Pour un temps de retour donné, il n’y a pas 1 mais 2 jeux de coefs Montana. Celui de « l’été » (épisode cévenol), celui de « l’automne ». Dans un cas, fort cumul initial et ça se tasse rapidement. Dans l’autre cas, ça démarre plus doucement mais il pleut plus longtemps. Lequel choisir ? Ca dépend du sol. Plus il est infiltrant, plus c’est le Montana été qui domine le dimensionnement. Moins le sol infiltre, plus il faut stocker et considérer une pluie pas si exceptionnelle au début mais qui dure, qui dure... = Montana automne. Chez moi, c’est le Montana été qui domine.
- Et la cuve d’eau de pluie ? Dans la communication officielle française, c’est super pour tamponner = retarder+diminuer le pic de pluie à gérer. Dans les règles officielles de dimensionnement, interdit de la prendre en compte!!! C’est-à-dire qu’on doit calculer comme si la cive edp était toujours pleine. Ahem, no comment…
Techniquement, par exemple si la réalisation du volume d’infiltration est difficile, la cuve edp peut être calculée comme un bassin de rétention de volume = niveau max – niveau moyen, et de débit de fuite » = conso moyenne d’edp. J’dis ça j’dis rien…
- Faute de trouver un vraie règle concernant la surface à retenir pour le captage d’un drain, j’ai compté 3m² par ml
- Aussi dans la famille drainage, dans les règles officielles, la pluie tombe strictement à la verticale. Polom, polom… Ok, je veux bien pour un habitat pas très élevé et avec de larges débords de toiture. Ce qui n’est pas du tout le cas de ma maison. J’ai retenu arbitrairement une pluie à 15° sur toutes les façades. Ça n’a pas de sens physique, mais ça permet un calcul systématique (et c’est plus réaliste que jouer l’autruche).
Pour info, un puits dont la tête est affleurante du sol fini, le couronnement béton fait 10cm d’épaisseur, buse de largeur 800, et la profondeur de busage est par pas de 30cm (1 buse = 60cm, 1 réhausse = 30cm). D’autres dimensions existent en catalogue, à prix prohibitif.
Ben voilà, yapluka.
Comment ça, c’est compliqué ???
Ouiménon. Une fois les formules codées dans un tableur ou un p’tit bout de logiciel, pas besoin d’être fûté, faut juste être un peu rigoureux.
Euh… Que les artisans qui font ne serait-ce qu’un test porcher lèvent la main… Et ceux qui ont jeté un œil dans leur vie aux pluviométries extrèmes du coin? Ah ouais, quand même, y’a vraiment pas foule…
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Hello,
Quelques "anciennes" et une nouvelle :Et demain, tadaaa, on démarre avec le macon les travaux de la voute en pierre
- Concernant la phase 2 du chantier = pose du puits canadien & 2 puits d'infiltration
- Durant l'hiver dernier, j'ai rouvert les 3/4 de la tranchée du puits canadien sur une faible largeur et profondeur 50 + pente kivabien. Pour une partie, c'était pour passer 2 gaines élec + eau, pour le jardin. La gaine d'élec (precablee 220V + ethernet) s'arrete temporairement a l'entree du PC. Le fourreau d'eau (pré-équipé PER D25, tres tres chiant a déployer en hiver ) va un peu plus loin jusqu'a un mur ou il reste a mettre en place un robinet. L'autre partie, c'était pour le trop plein EdP de la cuve vers son puits d'infiltration. Avec au passage une grosse boite (carrosable in fine), qui collectera au passage l'edp issue du toit-terrasse. pour cette partie-la, la petite tranchée est mitoyenne de celle du PC, afin que les tuyaux edp et la boite soient sur un sol stable. Tout ca a ete comblé de facon drainante facon AQC mais sans tuyau de drain, sachant que c'est carrossable, avec un resultat correct sans plus. Le tout a été typiquement fait a la mano 1h ou 2 le soir. La terre a ete grossierement triée au passage. Ca fait prendre l'air, ca defoule, ca fait nettement plus de bien qu'etre scotché devant l'ordi ou la télé, et ca le fait jusque -3C sans souci
- Les 2 boites de drain de part et d'autre de la cave enterrée ont éte posée, avec un brin de drain entre les 2 + caillou entourré géotextile, et tranchée comblée de facon drainante + petite couche d'argile pour "fixer" la couche de sable en surface. C'etait pas top drole de faire un lit avec une pente faible mais correcte, et pas drole du tout quand j'ai commencé a ajouter le caillou autour du drain routier et que le tuyau s'erst mis a "surnager" sur les cailloux. Apres une bordée de juron, l'a fallu déposer le bazar, puis recommencer en lestant BIEN ce #'##@# de tuyau de drain. La connexion au puits d'infiltration du drain a éte faite itou, cette tranchée comblée avec de la terre triée.
- Les mises en attente des 2 puits ont été refermées comme il faut, puis enherbées ainsi que le sol autour de la cuve edp.
- Pour mémoire, le PC débouche dans la cave enterrée, qui est a ciel ouvert. Il reste en attente qu'elle soit refermée.
- Un percement >D200 dans le mur mitoyen de la cave enterrée et de la cave de la maison. C'est un mur d'environ 75cm d'épaisseur. La naissance de la future voute de la cave enterrée étant plus basse que le plancher de la cave, le trou est en biais et fait facilement 1m de profondeur. J'en ai bien sué, et pas uniquement parce que j'ai fait ca début aout!
- J'en ai profité pour faire un p'tit trou a un autre endroit histoire de pouvoir a terme amener l'eclairage dans la cave enterree sans devoir faire le tour de sa porte d'acces. Ben c'etait pas plus marrant, avec un caillou qui a cassé et me bloquait mechamment le foret jusqu'a ce que je lui fasse la peau!
- Le tri des tas de terre extraite de la tranchée du PC a avancé progressivement jusque debut aout : j'ai trop forcé + chaussures de travail trop plates + pas assez boire d'eau par chaleur intense => grosse tendinite au talon, quel c...
- Et pour la phase 3 = début d'isolation du soubassement & réfection en voute du plafond de la cave enterrée
- Sur l'essentiel du soubassement est, isolation 4cm liege apres purge de l'enduit tres epais d'origine puis gobetis+redressage. Avec les quasicules et canicules de mai a juillet, dur dur le redressage. Quelques phases en plein cagnard avec foulard mouillé sur la tete.
- Et pose de la 2e couche 12cm sur un peu plus que l'emprise de la cave enterrée, apres chanfrein des plaques a la scie circulaire finition a la mano pour le haut du soubassement (le haut du pied, c'est la cheville? )
- Tout ca a ete mis en attente ces derniers mois a cause de ma cheville et des complications du planning du maçon (et parce que je cours apres le temps par ailleurs aussi, dont un chantier imprévu pour ma belle-mere)
- Suite a discussion technique avec le macon, les reins de la voute seront sur fondation et on gratte sur la profondeur de la naissance de la voute pour qu'elle ne soit pas trop tendue => décaissement supplémentaire ~20cm de part et d'autre de la cave enterrée (efin, plutot 40-50 a un endroit avec la mise a niveau!), puis etayer le tout pour mise en attente vs. pluies automnales. Et vu ce qu'il a plu et neigé, c'etait pas du luxe!
- Apres avoir tout bien marqué les profondeurs de reference dont 2 coups de disqueuse disque fin, et s'occuper d'un petit reliquat de trucs a purger, coup de nettoyeur haute pression dimanche dernier pour virer la peinture qui ne tient pas, les traces de coulures de terre, les algues...
En espérant que ma cheville va pas trop geuler
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Photo ce midi : murs sciés burinés pour les mettre à hauteur de la naissance de la voûte.
Puis, outre le déblai, début de mise en place des ferrailles des 2 futures semelles
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Re,
Désolé, je n'ai pas pu à la fois tenir le rythme du chantier + relater les avancées un peu chaque soir (+ mes autres contingences).
La suite version courte :
- on coule le béton des semelles (au seau)
- épointage, purge-trémies au droit des futurs tuyaux de ventilation D160 dans le mur du fond
- 8 étais et 2x2 bastaings bien de niveau et d'équerre pour supporter le coffrage de la voute
- pose d'une dizaine de cintres (ou fermes ou vaux), casse de l'accès cave qui avait été muré dans l'attente des travaux
- pose de 2 couches de CTP 5mm en guise de couchis, ajout par dessous de bouts de liteaux en pied et aux jonctions de plaques, quelques renforts ajoutés par dessous
- montage d'une tonnelle de fortune pour protéger le plus gros du chantier contre les intempéries
- livraison des tonnes de pierres d'Eyzahut Ouf, c'est passé sans arracher le portail ou le coin de la maison ni déraciner le tilleul
- maçonnerie de la voute et des reins en NHL5, avec utilisation de très grosses pierres reliquat de la tranchée du PC. Enduit sur voute partiellement fait à l'avancement. Déchets de maçonnerie passés en bordure des reins
- En parallèle, comblement du mur du fond dont pose des 2 tuyaux de ventilation
- 1ère partie de voûte bachée, déplacement & réhausse de la tonnelle pour protéger la fin du chantier
- Mise en place des chèvres pour les cordeaux du muret, montage du muret, joints finition brossée (joints en ciment blanc sur le dessus)
- on laisse sécher comme on peut vs. météo...
- mise en route de fortune du puits canadien avec un ventilo de PC 14cm (160m3/h en alimentation directe, puis ajout d'une régulation bricolée à base de NE555)
- retrait de la petite couche d'argile au pied du muret côté jardin = au droit du drain de bout, remplacée par une pseudo-calade en gros galet + gravier pas trop sale (issu du tri des talus reliquat du terrassement du puits canadien), ajout de roches supplémentaires + graves au niveau des reins et bord de reins pour combler grossièrement de niveau des futurs drains
- dépose des petits bois, de la tonnelle, du coffrage et son étaiement. Oooooh, la voute apparait )
- piquage de l'excédent de mortier et des joints sur quelques cm. Ooooh, les pierres sont révélées )
En parallèle, on termine le gros de l'enduit de voûte, et un coup de sablon à la jonction avec la partie enterrée du muret pour faire l'atterrisage de la bfuture bâche EPDM
- extrados épointé à la disqueuse
- re-garnissage NHL2+sable d'Ambonil au sablon, les déchets de mortier NHL5 sont passés sur les reins & abords
- raclage de l'excédent et re-combler ce qui est tombé au sol, on attend que ça tire... Déchets de mortier NHL2 passés au fur et à mesure sur l'extrados pour parfaire le dôme (en direct ou en béton, quitte à remettre de l'hydraulicité avec un "vieux" sac de ciment qu'il me restait)
- Ajout de 2 ventilos de PC 12cm ~50m3/h en extraction sur les 2 conduits D160 pour aider l'évacuation de l'humidité excédentaire
- grattage-brossage des joints, combler les éventuels trous.
- pose semi-encastrée des 2 grilles + moustiquaire 20x20
Pfiou! Y'a encore du boulot, mais on n'a jamais été si proche de la fin
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Pas encore de photo du dôme fini, désolé. La photo de la voûte finie manque de profil d'erreur de champ
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
bravo, c'est beau
en lisant le texte qui accompagne les photos, j'ai du mal à voir concrètement comment une telle oeuvre est possible!
Merci Palus06
Concrètement, ça se fait avec la préparation (étude, appro, vaux fabriqués à l'avance, points singuliers), du savoir-faire de T.Vincent et ses gars , beaucoup d'énergie, un investissement conséquent de ma pomme , de la finesse ici et un peu de brutalité là, quelques jurons, un brin de système D, des litres de thé bien chaud et une pointe de miel, du bon matos, beaucoup beaucoup d'action + autant de bonne humeur et à peine moins de passion.
Désolé, je n'ai pas sur moi les photos de la 1ère moitié du chantier
Décoffrage : vue entre 2 vaux, on voit les emplacements des petits bois qui viennent renforcer le couchis
20200104_decoffrage1.jpg
Décoffrage : vue entre 2 vaux, on voit le bastaing du milieu (je l'avais oublié celui-là!), la fixation des vaux, le fait qu'il n'y a qu'une couche de CTP en bas de pente car moins de poids à supporter dans l'anse de panier (et ça faisait moins de boulot pour cintrer/clouer le CTP récalcitrant!). Note : les lambourdes de contreventement des vaux ont déjà été démontées.
20200109_décoffrage2.jpg
Décoffrage : l'heure de vérité, on abaisse le coffrage via les étais "un peu comme ça vient" et soit ça tient (forme correcte + mortier suffisament pris = tenue structurelle), soit ça se casse la g... Malgré le polyane agrafé entre CTP et maçonnerie, le CTP était un peu pris à quelques endroits. Du coup, on est passé en mode "brutal avec soin" comme on le voit sur la photo (découpe des vaux au niveau d'une anse voire les 2).
20200114_décoffrage3.jpg
Fin du décoffrage : les panneaux de CTP ont été enlevés à l'avancement, et après avoir viré tout ce b***el, la voûte brute apparaît. Ceux qui ont l'oeil affuté noteront une petite déformation de la voûte à la jonction avec la maison, là où le CTP était en encorbellement et avait été renforcé par dessous comme on pouvait. C'est l'inconvénient par rapport à un couchis classique en planches. L'autre extrémité n'a pas ce pb car le mur a été grossièrement remonté et la voûte est harpée (s'incruste) dans le mur.
20200114_voûte brute.jpg
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Piquage au petit perfo-burineur. Là où c'est assez pris, ça tombe en plaque, sinon ça s'effrite. Ensuite un coup de soufflette
20200115_piquage.jpg
L'enduit fin de garnissage est préparé à la bétonnière dehors, et descendu dans la cave via le tube qui me sert à progressivement combler l'ancienne fosse septique. Puis un coup de brouette avec un platelage dans le petit escalier qui mène à la cave voûtée.
20200115_amenée enduit.jpg
Garnissage au sablon + bon coup de truelle
20200115_garnissage sablon truelle.jpg
20200115_222645.jpg
Ceux qui ont un oeil très très affûté noteront que la voûte brute vient mourir sur l'enduit du mur, du moins côté maison (la cave est un peu trapézoïdale et les murs ont du fruit côté jardin). Comme quoi la réserve d'un petit 2cm sur les bords, avec les irrégularités de la pierre, c'était pas tout à fait assez.
Dernière modification par Yoghourt ; 05/02/2020 à 10h47.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Après la première partie du chantier, le dôme était encore un peu brut, et le pied du muret plein de trous à garnir. Pour ce dernier ç'a été fait avec un coup de sablon suivi d'un nouveau coup de brosse métallique sur la partie qui sera visible. A ce stade, on voit les pavetons énormes que les gars ont passé dans les reins (à la brouette!), et l'écart à combler entre rein et talus.
20200105_dome quasi brut.jpg
L'abord de l'autre rein étant assez large, j'ai utilisé la même technique à la brouette pour passer quelques gros cailloux supplémentaires. En faisant gaffe au niveau laser à ne pas se retrouver trop haut vs. futur drain. La pauvre brouette a souffert, et y'a quand même un rocher dont on a raté le bennage => 1 plaque de liège 4cm explosée. Heureusement à un endroit où ça ne sera pas galère à changer. Puis on remplit et bloque le tout avec du galet.
Pourquoi ne pas combler à la terre non triée? Parce que la terre et la chaux ne font forcément bon ménage au moins pendant que la chaux fait sa prise, parce que ça fait du poids stable, parce que ça fait un volume drainant en pied de toute cette maçonnerie.
Et enfin j'ai passé au-dessus le mortier qu'on a piqué (photo faite avant piquage).
Ca renardera probablement un petit poil le talus terre, le temps que ça se stabilise à 45°-60°.
20200112_remplissage abord rein.jpg
Même principe 2 granulométries pour la pseudo-calade, ici la couche grosse granulo serrée.
20200105_pseudo-calade.jpg
Ventilateur de PC et platine de fortune pour le monter sur l'embouchure du puits canadien en grès
20200106_ventilo+platine PC.jpg
Voilà voilà, c'est tout pour aujourd'hui
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Côté intérieur, piquage de l'ancien enduit pour une bonne accroche et récupérer un peu le fruit des murs.
Surprise : l'un des murs latéraux est partiellement enduit au ciment, et a certains endroits ça donne l'impression que c'est directement la terre derrière. Or si c'était vraiment le cas, la poussée du sol aurait fait des dégâts visibles depuis le temps. Bizarre...
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
En parallèle, côté extérieur, réalisation du lit des futurs drains latéraux.
Réutilisation des déchets de piquage, bande de géotextile pour éviter le contact direct entre la terre et la chaux, terre fine compactée . Pas fun...
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Lundi dernier, environ 40mm de pluie en une douzaine d'heures sur un sol déjà bien mouillé en profondeur.
Résultat :
- un poil d'infiltration via l'isolation du soubassement, ce qui sera réglé par les enduits et la mousse en oeuvre de la bâche
- de l'infiltration au droit du pc pas encore scellé, sans surprise
- de l'infiltration au droit des surprises du piquage (petite flaque)
CA, ça me gène plus. J'en suis à me demander si je ne vais pas différer un poil les enduits de la cave, jusqu'à un bon gros épisode pluvieux après mise en place du drainage
Dernière modification par Yoghourt ; 05/03/2020 à 09h33.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
On voit dans l'une des photos ci-dessus l'isolation du soubassement en liège, avec un chanfrein à 45° d'environ 4cm de large en tête. C'est pour reconstituer "à l'identique" le bas du mur. Tous mes 2 maçons spécialisés en restauration du patrimoine m'ont donné un son de cloche similaire : angle beaucoup trop prononcé pour faire un enduit continu => basculer sur des techniques style arête saillante ou modénature.
Bon, ben, je profite du fil pour benner les proportions NHL3.5/CNP/sable pour gobetis et corps d'enduit en chaux-prompt.
Rappel : masse volumique de la NHL = 800kg/m3, masse volumique du prompt ~ 1000kg/m3, foisonnement du sable sec 25%
Gobetis :
- DTU 26-1 page 33 : 200 à 300kg/100 à 200kg/1m3 (sec) = 0.2-0.3 / 0.08-0.16/ 1 = 5-7.5 / 2-4 / 25
- cahier technique Vicat page 11 : 160kg/200kg/1m3 (sec) = 3/3/15(sec) en volume = 4/4/25
Corps d'enduit :
- cahier technique Vicat pages 13-14, mortier moyen : 240kg/100kg/1m3 (sec) = 6 / 2 / 25 en volume
- DTU 26-1 page 33 : 200-250kg/50-150kg/1m3(sec) = 5-6.25 / 1-3 / 25 en volume
Au passage, le site de lobbying greenwashing de Vicat autour du prompt fait porter le chapeau au DTU pour des recettes sorties d'on ne sait où (en particulier une recette corps d'enduit totalement hors DTU!!!). Polom polom, j'dis ç, j'dis rien ...
Dernière modification par Yoghourt ; 05/03/2020 à 15h31.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bonjour,
Quelques nouvelles rapides de ce chantier.
Côté extérieur :
- tri des tas de terre restants durant le confinement. La déchetterie étant fermée, les cailloux hors calibre pas trop gros et quelques gravats ont été balancés dans l'ancienne fosse septique à combler. En fait, c'est besogneux et plus lent, mais vu le volume à combler, j'aurai dû commencer à faire ça plus tôt.
- Sur le liège dans l'emprise de la voûte, gobetis chaux puis chanfrein au chaux-pompt. Utilisation de lambris + VBA comme guide. Et ruban de toile de verre noyé dans le chanfrein. A cause de la maille un peu trop petite, je me suis reporté sur du sable fin => faudra que je me procure une autre toile avec une maille un peu plus grosse.
- Réduction de la largeur des lits des futurs drains, après étayage à base de palettes en équerre. Ca m'a permis de passer de la terre triée et du galet en bordure. On verra à quel point ça tient quand on décoffrera
- En face nord, réduction des 2 trous maçonnés de ventilation du hérisson sur la face nord. Pour autant, la surface de ventilation sera un poil augmentée car on passe d'une finition par grande plaque scellée à gros trous pas si nombreux à une grille moderne plus petite à longues fentes et moustiquaire.
- Isolation liège du coin nord-est. Il me reste quelques bouts d'aiguille de gaine élec à mettre pour la liaison mécanique de la 2e couche de liège 12cm
- Dérivation des 2 descentes edp sud. Déblai côté sud-est avec mise au jour du "sas" de l'ancien "bac à graisse" maçonné qui faisait aussi collecteur edp ( Puis tronçonnage du haut de ce bazar, comblement avec déplacement de la mini-ventilation en dehors du champ du futur prolongement horizontal en liège de l'isolation périmétrique, nouvelle dalle en béton batard (j'avais plus de ciment!), et on recommence les joyeusetés de purge/piquage de l'ancien enduit de soubassement puis gobetis chaux.
Côté intérieur :
- scellement du puits canadien
- d'un côté du mur mitoyen, re-perçage un peu plus gros dans le mètre de mur pour passer une gaine élec de 25 plutôt que juste 18, scellement de la gaine et la boite au chaux-plâtre
- de l'autre, reprise de la trémie pour que la future gaine de ventilation D160 (air entrant issu du PC) puisse passer à 30° + avoir suffisamment de place pour passer la gaine de ventilation D80 (pour ménager un passage d'air permanent). Début du comblement entre le haut du mur mitoyen et la voûte, là où l'ancienne dalle-plafond était posée.
- rainures future alim 220V + scellement boite, au chaux prompt.
- feuillures dans l'entrée pour accueillir la future porte. J'ai bien regretté de ne pas avoir de meuleuse 230 et disque diamant affleurant, sur ce coup là...
- Evidemment, en parallèle, récup' et début de façonnage d'une anciennce porte. Pour le linteau porte + mur mitoyen, je sens que ça va être épique...
- dans le mur opposé, scellement d'une boite élec et un petit bout de gaine élec au chaux prompt pour la future 2e prise 220V en pose semi-encastrée
- gobetis/pseudo-cuvelage chaux-prompt sur tous les murs sauf le mitoyen (faut poser/sceller les gaines avant, et avant ça faut faire au moins le corps d'enduit du mur du PC avant la pose de ses gaines)
- la pièce étant trapézoïdale alors que la voute est droite, et les murs latéraux ayant pas mal de fruit, redressage partiel au corps d'enduit chaux-prompt en plusieurs passes
Ouf, en écrivant tout ça, finalement, je crois qu'on n'a pas chômé!!!
Je vous passe les quelques surprises et galères au fil de l'eau.
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Quelques photos pour illustrer
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
B'jour,
Il y a 8 jours et ce week-end, j'ai nettoyé et fini d'équiper la cuve edp.
- vidange à la pompe vide-cave eaux chargées 900W, puis écope. Un peu de dépot fin au fond. Un peu de brossage des parois. Une paire de bestioles à moitié décomposées au fond, probablement passées par les 2 tuyaux non scellés pour la jauge.
- l'électrode en cornière inox de la future jauge présentait un poil de rouille à la limite et des traces minérales sur toute la longueur.
- Equipement du tube PEHD D32 avec la crépine flottante (+clapet+1,5m de flexible 1"). On voit sur la photo que j'ai mis un peu de téflon côté raccord PE D32 et flexible, et de la filasse à la liaison connecteur PE -> coude 26x34. Je m'attendais à une crépine avec anneau pour relier le flotteur, et en fait la chainette est bêtement boulonnée dans la crépine. Coût ~120€ pour la crépine flottante, une dizaine d'euros pour le raccord PE et le coude.
- j'avais d'abord mis en place le coax du capteur de la jauge en le cappelant à une cordelette chanvre tendue entre cornière et poteau central de la cuve. Avec un bout de chaterton pour que le bout de la jauge ne se fasse pas la malle, sans conviction. Une semaine après, j'ai remplacé ça par une potence vissée d'un côté et scellée au prompt de l'autre. Avec la bonne blague de patauger dans 8cm de flotte suite à une bonne pluie entre temps.
- la cornière inox a été reliée à la terre, chose que j'aurais dû faire il y a lurette!
- l'arrivée à la cuve, à l'origine, est faite par un manchon D100 FF rapporté. Sauf que j'avais besoin d'être en 125, donc j'avais fait sauter ce manchon et m'étais retrouvé avec une arrivée grosso-modo D115 qui s'écoule en bordure du support du préfiltre au lieu d'arriver "au milieu". C'est trop gros pour mettre un coude D100 F juste coincé, et trop petit pour passer un D125 mâle. Ca m'embêtait, et j'ai enfin trouvé la "solution" : un bout de drain à cunette D110! Cunette vers le haut, bien sûr. On verra à l'usage ce que ça donne...
En tout cas, ça y est, côté cuve, c' est prêt à être branchée sur une pompe dans la maison. Et faire à l'occasion l'électronique de la jauge
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Avancement limité depuis aout : boulot, trucs prévus, imprévus, et je ne parle pas du covid, la
- Corps d'enduit chaux hydraulique sur les 2e et 3e murs. Dont un magnifique sloutch-patatras d'un quart de m2, la ou l'enduit était nettement plus épais pour récupérer le fruit du mur vu de l’entrée. D'un, la reprise de planéité avant corps d'enduit était insuffisante a cet endroit. De deux, c’était trop lisse comme accroche. Et en plus j'ai du finir de rattraper le fruit avec la couche de finition.
- Calage/montage a blanc de la porte, suivi de quelques petites reprises de maçonnerie sur la feuillure (quelques éclatements au forage, au chevillage). C'est de la réutilisation d'une porte démontée lors d'autres travaux dans la maison, donc pas mal ponçage et de reprises sur la menuiserie aussi, en plus de démonter/reformer le linteau sinon ca ne passe pas en hauteur. C'est du boulot, mais on y gagne en authenticité par rapport a une porte monobloc moulée ou en carton-pâte.
- un peu de meuleuse-perfo-deblai pour la tranchée de passage de la ventilation et trémie cave-rdc, le tout en lieu et place d'une conduite desaffectée un peu plus petite a la base. Y'a une surprise, c'pas gagné c't'histoire...
- Montage a blanc du bypass, y compris recoupe de l'embouchure du puits canadien en grès. C’était au final inutile de faire dépasser autant l'abduction du puits canadien, 5cm aurait suffit. Matos commandé chez econology peu avant confinement, avec des délais de livraison très approximatifs. Et une fois la livraison partie y'a plus personne au bout du fil. J'avais commandé un clapet motorisable, ils m'ont livrés un clapet manuel et n'ont jamais répondu pour corriger le tir => moralité, c'est fini, je ne commanderai plus rien chez econology, même si ca me coute un peu plus. Dommage pour eux, j'ai toute le ventilation de la baraque a faire dont probablement une VMC2F, et j'aurai surement d'autre trucs de ventilation a faire pour la famille ici et la.
- Enduit de finition sur 3 murs (3,5 bétos). 1 Chaux aérienne, 3 sable d'Ambonil (le même que pour les joints de la voute) + 4 bols de terre tamisée par bétonnière (une ombre, quoi). Finition talochée, puis apres quelques jours de prise un coup de balai et un coup de taloche éponge pour égaliser les teintes & faire ressortir les grains de sable. Cette touche finale n'était pas prévue a la base, mais on a eu ici et la un enduit parfois 'grillé'. Pas évident de bosser a deux sur la meme paroi tout en evitant ce genre de souci... Et aussi le fameux endroit avec pas mal de fruit a récupérer, donc tendance a micro-fissure qui oblige a re-mouiller au pulvérisateur puis retalocher pour fermer ca. Et puis un poil d'eau chaulée qui coule en remouillant la ou on n'a pas les yeux, ce qui fait des traces. J'avais qu'a faire un corps d'enduit avec la planéité finale a pouilleme près!
- Montage final du 1er montant de porte dont reprises de maçonnerie au chaux-prompt (un looong apres-midi). C'est fixé par trois 6x100 dans un sens, et deux 6x120 double filet dans l'autre. C'est un pote charpentier qui m'a conseillé les double-filets sans tête en m'expliquant qu'au moins ça ne bougera pas même si une cale se fait la malle.
J'ajoute une photo de la rampe qui me sert a descendre les brouettes de matière. Au début elle avait en plus un chevron au milieu (overkill) et reposait directement sur nez de marche (il a pas aimé!) avant ajout du bout de bastaing. Il vaut mieux être deux pour la manip, ne serait ce que pour ne pas en renverser pendant la descente, et moins de risque de sortie de route
En attendant que la prise des enduits soit plus avancée et recevoir quelques accessoires ventilation supplémentaires (dont la fameuse platine), fil ouvert cote bricolage concernant le futur éclairage de la cave voutée
https://forums.futura-sciences.com/b...ve-voutee.html
Avec un zolie photo au passage
Les travaux extérieurs sont en attente. Meme si ca n'en a pas l'air, l'objectif n'est pas de finir la cave voûtée pour le plaisir des yeux, c'est gérer notre problème radon (dont le taux temps a remonter en cette saison). Pour ca, il faut finir en priorité tout ce qui a besoin de l’être pour amener l'air frais et sain depuis le débouché du puits canadien jusque dans l'habitat...
Dernière modification par Yoghourt ; 02/11/2020 à 15h23.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
B'soir,
Les dernières nouvelles :
- Après réception du clapet avec platine motorisable, montage définitif du réseau aéraulique dans la cave voutée. Le tout est suspendu aux murs via chevilles laiton et tige filetée M8. L'astuce classique : monter un écrou suffisamment serré sur contre-écrou pour entrainer la tige sans flinguer les filets. L'enduit de finition a un peu éclaté en cône malgré un pré-perçage soigneux, tant pis.
- Enrobage des tubes de ventilation D160 et D80 avec une mousseline chacun pour les désolidariser mécaniquement et chimiquement, mise en place des 3 gaines électriques (230V, 24V servomoteur + data, 24V luminaire) et au passage scellement du boitier électrique pour la connexion du luminaire
- Scellement et rebouchage en bourrant bien au mortier chaux-prompt + caillou ajouté à façon. C'est quand même un mur d'enceinte de la maison, autant faire costaud tout en étant relativement homogène avec la dureté relative du mur. Vive les gants de travail en caoutchouc!
- Un peu de décaissement d'un bout de sol en remblai quelconque + de reprise de tranchée + une trémie dans la cave pour ménager le passage de la ventilation sous le couloir de la cave, car il n'y a pas assez de hauteur et déjà trop de bazar au plafond. Et trier tout ce bazar pour en réutiliser le maximum sur place (le gros ira combler la fosse, le moyen en granulat dans le béton tout venant évoqué ci-dessous, le fin bourré de fines servira à sabler le D160 qui passe sous le couloir)
Afin de limiter les coudes brusques, le tuyau va plonger à 45° vertical pour sortir de la chaufferie puis s'échapper à 45° horizontal de la cloison avant d'aller vers l'emplacement où on peut le monter au RdC.
Devinette : comment on trouve l'angle entre deux vecteurs quelconques u et v dans l'espace?
...
...
...
Réponse : cos phi = u.v / ( ||u||.||v||)
En l’occurrence, cos phi = -sqrt(2)/2 * sqrt(2)/2 = -1/2 -> jonction par un coude à 60°- Mauvaise surprise dans le conduit désaffecté où je voulais passer l'amenée d'air neuf de la cave à l'habitat : non pas juste un petit bout de tube fonte vaguement scellé au milieu d'un conduit propret, mais 2 tubes fontes de 3m bien scellés + 3 cuivres eau sanitaire en eau mais qui ne vont nulle part (ça, c'est super pour faire de la salmonelle, pour le coup) + 3-4 gaines élec scellées à la one again + conduit d'origine saccagé (saignée beaucoup trop profonde pour un mur porteur!). On a déposé tout le bazar inutile, bouchonné la plomberie côté cave, bien pschitté pour nettoyer, puis mise en attente bâche plastique pour limiter l'effet cheminée à air froid et radon.
Faire un trou énorme dans le salon, avec force gravats et poussière, y'a mieux pour le moral...- Pour finir les petites niouzes, bétonnage des parois avec un D200 de récupération comme forme de fond. Je n'ai pas coulé de coulis avant bétonnage, c'est ballot, j'ai dû reprendre ça à la main après décoffrage le lendemain.
Alors, la grosse surprise, c'est que la découpe propre des tubes galva, c'est loooong. Probable que je ne sais pas y faire et suis trop consciencieux, mais faire crade et coupant, non merci!
Toujours pas d'avancée côté extérieur...
La température a bien chue. Pour réduire drastiquement les cycles de 10 minutes d'ouverture en grand du RdC, il faut vite qu'on réduise les entrées trop faciles pour le radon et qu'on amène l'air neuf directement au rez. En effet, n'en déplaise à "docteur C", ouvrir en grand une fenêtre ne conduit aucunement à un renouvellement "quasi instantané" de tout l'air intérieur, sinon mon capteur radon passerait en 2 minutes de par exemple 750Bq/m3 à un taux dérisoire bien en-dessous de la recommendation OMS de maxi 150Bq/m3.
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
La grande nouvelle, c'est que l'air neuf issu du puits canadien arrive enfin dans l'habitat! Ca reste du temporaire avec un ventilo de PC peu puissant.
J'avais fait le montage en wrapping. Ca faisait longtemps que je n'en avais fait, et maintenant je me souviens pourquoi
Protégé par sac plastique, ce circuit est finalement mort, entre splash occasionnels d'enduit, arrachage involontaire de fils, bugnes, et composants montés en l'air qui se tordent.
Ledit ventilo est actuellement en extraction dans la cave voûtée. Sans régulation, le débit est démesuré. Aussi, j'ai refait hier le régulateur, sur strip board cette fois. Pourquoi sur strip-board? Blabla solidité, durabilité, tout ça... Et bien pas du tout. Impossible de remettre la main sur mon labdec. Greuh. Toute la soirée pour faire une implantation strip-board propre + débug. Sur labdec, c'est moins costaud/pérenne, mais ça n'aurait pris que 20 minutes à tout casser.
Voici la base retenue :
https://www.multisim.com/content/tf7...multivibrator/
Avec R=5,6kR pour les résistances de charge/déchage et potar 47kR, un condo de temporisation de 60nF, un condo de découplage de 100µF (il est anormalement absent du schéma donné en lien), un CI 556 plutôt qu'un 555 donc le reset du 2e timer à 0 et le reste en laissé en l'air. Il me reste une résistance 560R du précédent montage dont je ne sais pas où elle allait Mais comme je ne me souviens pas si c'était le même schéma ou pas, pas bien grave.
=> Fréquence 1,8kHz, réglage linéaire du rapport cyclique d'environ 1% à 99%.
A part ça, tuyau D160 implanté avec finalement un bout de D200 de récup' utilisé pour faire la traversée de la dalle rez-de-chaussée, plâtre projeté en protection sur les ferrailles IPN apparentes, fond de scellement du D200 au chaux-plâtre, puis 48h plus tard béton de chaux hydraulique. Une petite partie de la cave était en simple remblai. J'ai décaissé tout ça, et on a coulé enfin coulé la dalle béton (la moitié nivelé à la volée, j'ai zappé les traditionnels plots+latte, ça reste une cave quand même!). Bien évidemment les remontées + trappe de visite du tuyau de ventilation avaient été préalablement calfeutrés, avec une mousse qui sera recoupée et jointoyée à terme. Et depuis dimanche matin, cure du béton par vaporisation d'eau toutes les 2h quand on y pense.
La météo était dernièrement presque la pire qui soit pour les remontées de radon. Après tous ces travaux de semi-étanchéïté au radon d'un bout de la cave + petite insufflation air neuf propre, le taux de radon est enfin redescendu à des niveaux gérables de façon moins pénible. C'est à dire qu'on est passé, d'une situation avec pics occasionnels à plus de 1000Bq/m3 en fin de nuit, à 250-500 en conditions similaires. La préco France est 300Bq/m3, et la préco OMS à 100.
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Hello,
Quelques nouvelles de ce bouquet de travaux :
- Chape coulée sur un autre bout de sol fort mal bétonné de la cave.
- La fosse septique désaffectée se remplit progressivement de caillou un peu sale et gros gravat : + 4m3 depuis fin 2020. Il reste 2-3m3 à bazarder avant de pouvoir enfin la sceller. Pour mémoire, elle est sous la maison, et c'est probablement maintenant la principale source de radon entrant dans l'habitat.
- En attendant de pouvoir remblayer, la voûte de la cave enterrée était protégée par un polyane. Celui-ci est pas mal cuit à force. Et avec toute l'eau qu'il y a eu, les murs de la cave en-dessous n'arrive pas à sécher. On a viré tous les blindages qui retenaient la terre au droit des futurs drains de part et d'autre de la voûte, débâché, nettoyé rapidos, rebâché avec une bâche moins étanche, et re-blindé (avec du bricolage moins lourd à manipuler). M'en serais bien passé
- Pose de la porte, fabrication d'un faux-linteau ajusté à la voûte pour finir joliment sans trop se casser la tête.
- Et enfin gobetis + corps d'enduit du 4e mur
- Côté extérieur, créneaux météo "à enduit" trop courts! J'ai eu 2 pépins de bout d'arrête saillante/chanfrein flingués par le gel
- Du coup, j'ai décidé de ne pas attendre la Saint Glinglin et poser plus tôt le bout d'isolation périphérique horizontale qui est sous le niveau des futurs drains. Mise à plat fuyant vers l'extérieur, petite couche de sable chaulé CL90, 16cm de liège en y passant diverses chutes, blocage latéral à la terre sableuse, bâchage approximatif à base d'emballages du liège, sable chaulé, terre tamisée, remise à niveau du futur drain (en terre).
La couche de finition du 4e mur de la cave voûtée sera fait ce week-end. S'ensuivra l'électricité, et hop, fini! Ou presque.
Pour le remblai et les drains latéraux, je reste suspendu à la météo afin de faire d'abord le corps d'enduit sur liège.
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Hello,
Quelques nouvelles de ce gros chantier.Chuss,
- Cave voûtée, à quelques broutilles près, c'est fini (*). Il y aura une chape anhydre à couler pour finir le sol, mais ça, je ferai faire.
- ITE soubassement, une bonne petite blague des familles côté nord : les maçons qui ont fait la dernière extension de la maison on carrément coulé leur béton sans dépose des regards edp, dont l'assise est un peu moins profonde que les fondations. Gougnafiers!!!
- Pose du géotextile + epdm + géotextile, puis pose des drains latéraux et remblai pouzzo à 15-20cm du sol fini, ça, c'est fait. Pour une assise correcte des drains routiers dans les boites, j'ai fait un méplat à la disqueuse. Et là, j'ai été bien bête : j'ai gratté 1cm sur la profondeur d'arrivée des brins => se traduit par petite garde d'eau stagnante alors que c'est une zone de faiblesse de l'étanchéïté par l'epdm. Ma qué crétino...
- Pour le même prix, vous avez droit à une 2e erreur! J'ai fait passer le TPC + PE qui pompe dans la cuve enterrée sous le tuyau edp qui alimente la cuve. Or mon terrain est plat. Vous voyez le pb? Non? Et bien, avec les très grosses pluies jusqu'à il y a 2 semaines, la cuve était plus qu'à toc. Vase communicant avec la cave où ledit TPC arrive => glouglouglou... Il va falloir que je décaisse ce bazar pour rectifier. Pourquoi personne ne parle de ce pb ou ne le suggère dans les schémas de cuve d'eau de pluie?
- Côté puis canadien, 29°C ce week-end et l'air qui sortait était à un peu moins de 17°C
- (*) Mais, pour le PC, une blague inattendue... Air entrant 29°C et 50% d'humidité relative. Vous voyez le souci? Oui? Non?
A 990hPA, ça fait 14,4g/m3 d'humidité absolue.
L'air refroidit à 16-17°C => ça condense
On va supposer que l'air sort à 16,5°C et 95% d'humidité => condensation 14.4-13.4=1g/m3
Pour un un débit de, disons, 60m3/h, ça fait environ 1,5l d'eau par jour!
Alors, dans les plaquettes PC en terre-cuite, il est dit qu'il n'y a pas de condensation car le matériau absorbe l'excédent. Et bien, dans les conditions actuelles, ce "réservoir" déborde!
Du coup, il va falloir que je regarde de plus près par où l'eau suinte de mon montage, et trouver quoi faire comme bitoniau pour ménager une évacuation des condensats pas déconnante vs. radon. Si vous avez des idées...
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bonjour,Hello, Quelques nouvelles de ce gros chantier. ........
- Côté puis canadien, 29°C ce week-end et l'air qui sortait était à un peu moins de 17°C
- (*) Mais, pour le PC, une blague inattendue... Air entrant 29°C et 50% d'humidité relative. Vous voyez le souci? Oui? Non?
A 990hPA, ça fait 14,4g/m3 d'humidité absolue.
L'air refroidit à 16-17°C => ça condense
On va supposer que l'air sort à 16,5°C et 95% d'humidité => condensation 14.4-13.4=1g/m3
Pour un un débit de, disons, 60m3/h, ça fait environ 1,5l d'eau par jour!
Alors, dans les plaquettes PC en terre-cuite, il est dit qu'il n'y a pas de condensation car le matériau absorbe l'excédent. Et bien, dans les conditions actuelles, ce "réservoir" déborde!
Du coup, il va falloir que je regarde de plus près par où l'eau suinte de mon montage, et trouver quoi faire comme bitoniau pour ménager une évacuation des condensats pas déconnante vs. radon. Si vous avez des idées...
je suis un "petit connaisseur" PC et DF ... pas un expert bien évidemment
Si tu as cru aux tubes "terre cuite" ... pardon tu t'es fait avoir, désolé mais il ne faut pas rêver ! Et avec le temps (la durée) ça ne s'arrange pas crois moi
L'air sortant du PC à 17°C le 14 juin 2021 alors qu'il n'y a eu aucune canicule en France à cette date ... il faudra voir la température moyenne du 14 juillet au 14 septembre avec 1 ou 2 canicules
Je sais que tu es un expert DIY dans le domaine de la maison individuelle ... et je le pense vraiment. Reste que pour le PC en France en 2021, si tu n'es pas un PC à au moins 3 mètres de profondeur et plutôt avec une installation au nord ou bien ombragée ... en PC H24 7/7 il y a du souci à ce faire, en hiver mais surtout en été.
PS) et là je ne parle que d'un PC en direct, c.a.d non connecté à une DF