J'ai un manuel qui reste en cours de rédaction depuis des années.Je pense qu'elle est difficilement délégable à un autre membre de la famille, qui n'en aurait pas la pratique, y compris en situation "critique"...lui, on sent bien qu'il se règle ça, aux "petits oignons"
Le ballon peut être considéré totalement chargé quand la température d'eau à la sortie du poêle atteint et dépasse les 90°C, la flambée doit être arrêtée un peu avant (le dernier rechargement doit le prendre en compte) , sinon on arrive à une situation identique à la mienne, un risque d'ébullition dans le bouilleur/chaudière car le retour venant du bas du ballon est très chaud (>75°C ?) et que le feu réchauffe encore cette eau.Dans le cas où j'entretien le feu plusieurs heures d'affilées pour profiter de la chaleur qui se dégage, une fois le ballon chargé, où vont les calories produits?
Dans un système avec deux circulateurs la chauffe des radiateurs est indépendante de celle du ballon, si tout les radiateurs se ferment, le ballon chauffe alors plus vite, la surchauffe n'arrivera que quand le ballon sera "plein".
C'est mon dada, les thermomètres autour du foyer, visibles de loin, un coup d’œil pendant toutes les autres activités permet de savoir où on en est de la chauffe, un pour les fumées qui indique la qualité de la combustion et avec l'expérience quand le feu de braises va finir, un pour la sortie de l'eau qui permet d'anticiper la fin de chauffe en surveillant le risque de surchauffe, un pour le retour en amont du recyclage qui donne une idée de la charge du ballon.
C'est ce que l'on décrit dans les derniers messages, le ballon doit être dimensionné pour pouvoir accueillir l'énergie du feu pendant toutes la durée pendant laquelle on l'entretien.SK, tu dis qu'avec les bouilleurs et installations actuelles, il n'y a plus trop de risque. Connais-tu les points sur lesquels il faut êvigilant ?
On revient au début du fil ou je parlais de la durée et de la capacité de chargement du foyer en fonction des présences où vous êtes disponibles pour le feu.
Avec une chaudière qui pourrait chauffer le ballon en une charge ce serait plus facile qu'avec un bouilleur, mais pas de vision des flammes, pas de chaleur dans la maison sans radiateurs chauds.
Il y a plusieurs méthodes pour gérer le risque, chez moi c'est une injection d'eau froide dans le circuit, chez d'autres c'est un serpentin de refroidissement indépendant de l'eau du circuit, chez d'autre c'est un échangeur en thermosiphon au dessus du foyer.D'ailleurs à ce propos...SK, dans ton installation dont tu m'avais donné le schéma il y a quelques années, il me semble que tu avais un système de sécurité, qui injectait de l'eau froide du réseau en cas de coup dur...je me trompe ?...
Il faut regarder ce que préconise le fabricant du bouilleur ou de la chaudière, chaque méthode ayant des avantages et des inconvénients.
Le chauffagiste qui a monté mon système n'avait jamais fait, il a consulté un "hydraulicien" avec mes schéma de l'époque et est revenu avec des modifications préconisées pour le devis, dans les préconisations de "l'hydraulicien" : Un ballon de 300l......Celui qui t'a dit "pas de problème...", est-ce qu'il a déjà installé une chaudière à bois ?...
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