Allez, un topic sympa comme celui des intégrales.
N'hésitez pas à donner vos sommes aussi
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Allez, un topic sympa comme celui des intégrales.
N'hésitez pas à donner vos sommes aussi
Bonjour,
ça commence bien, qui est ? N'importe quel entier ? Ou bien faut-il sommer jusqu'à ?
Romain
En effet, n est un entier (un peu évident ^^).
Ben réfléchis un peu, la somme écrite comme ça est tout à fait correcte...
Ah, pourtant dès que 3k est supérieur à n, ça n'a plus aucun sens... mais bon.
EDIT : après vérification, il semble que par convention, vaut 0 si k est plus grand que n
Ben je sais pas mais le jour où tu l'auras dans un DS écrite comme ça, tu pourras philosopher longtemps, je ne sais pas si ça te donnera des points...Y a une convention pour ça, comme pour le binome de newton...
Une autre classique (et plus facile):
On travaille aves des entiers toujours ^^
Y a longtemps que j'ai plus ça dans mes DS
C'est très important de se poser la question de la bonne définition des formules qu'on te donne dans un énoncé.tu pourras philosopher longtemps, je ne sais pas si ça te donnera des points...
Surtout que je ne suis pas sûr que tu connaisses la définition de série, et donc de la signification du signe
Romain
Bon, comme j'aime bien le principe :
en passant par exemple par :
(et en vérifiant au passage que les séries convergent)
Mais pas sûr que ça passe au lycée...
Pour celle-ci, je propose une démarche (il faudra admettre quelque chose au milieu quand même) :
Pour tout entier n , on définit l'application :
avec :
(1) Montrer que pour tout ,
(quand n tend vers l'infini)
On pose définie par
(2) Calculer
On admettra le résultat suivant (qu'on prouve avec le théorème de convergence dominée, facile à appliquer ici) :
(3) Pour tout entier n, calculer
(4) En déduire le résultat voulu.
Romain
Jtrouve ça un peu complexe, quand même
Ce qui est complexe, c'est de faire toute la théorie de la mesure pour prouver le théorème de convergence dominée, et ainsi pouvoir l'appliquer ici
Sinon, cet exercice n'est pas difficile
Remarque, peut-être existe-t-il une autre méthode plus rapide/simple...
Romain
Et bien faire admettre à des élèves de terminale des outils qu'ils ne verront pas avant au moins une grosse année, et donc ils n'auront pas le droit de se servir, jsais pas si c'est très formateur XD
Admettre dans ce cas précis que la limite de l'intégrale c'est l'intégrale de la limite, ce n'est pas si absurde... Enfin, je crois.
Il suffit qu'ils gardent à l'esprit que ce n'est pas toujours le cas, mais que sous certaines conditions (ici vérifiées), ça marche.
Salut à tous,
En me fiant sur la démarche proposée par Romain-des-Bois, voici ce que j'obtiens (vous m'excuserez si certains passages manquent de rigueur à votre goût ou si je ne connais pas ce qu'est le théorème de convergence dominée ; les méthodes pédagogiques n'étant pas les mêmes au Québec qu'ailleurs, je ne fais pas les mathématiques de la même façon exactement).
Le développement en série de Taylor de pour tout est le suivant :(1) Montrer que pour tout ,
(quand n tend vers l'infini)
On pose définie par
(2) Calculer
On admettra le résultat suivant (qu'on prouve avec le théorème de convergence dominée, facile à appliquer ici) :
Posons , d'où . Cela donne :
(3) Pour tout entier n, calculer
Ainsi
Peut-être aurait-il été plus simple de partir du développement en série de Taylor de la fonction pour tout et constater que la somme était égale à .
Il s'agit du problème de Bâle et la méthode suivie par Euler est peut-être la plus simple (où est-ce la seule que je connaisse ), bien qu'elle repose sur une importante supposition (enfin, c'était une supposition à l'époque).
Amicalement
Tu n'étais pas obligé de considérer la série de Taylor. Simplement considérer la somme d'une suite géométrique suffit ici.
OK
Posons , d'où . Cela donne :
OK
OK, même si le "ainsi" cache effectivement beaucoup de chosesAinsi
Oui, mais ici, on est sensé se passer des développements de Taylor sans oublier qu'en général, on donne la convergence sur l'ouvert donc, on ne sait rien en 1...Peut-être aurait-il été plus simple de partir du développement en série de Taylor de la fonction pour tout et constater que la somme était égale à .
Et bien, tu peux proposer ta méthode, si elle reste accessible J'en connais une qui est plutôt rapide, mais pas pour ici...Il s'agit du problème de Bâle et la méthode suivie par Euler est peut-être la plus simple (où est-ce la seule que je connaisse ), bien qu'elle repose sur une importante supposition (enfin, c'était une supposition à l'époque).
EDIT : un petit à toi quand même
En effet
Oui, j'ai sauté un peu les étapes ; en fait, de ce qui est écrit plus haut, on en déduit ce résultat (même si je ne l'ai pas explicité).OK, même si le "ainsi" cache effectivement beaucoup de choses
Oups alorsOui, mais ici, on est sensé se passer des développements de Taylor sans oublier qu'en général, on donne la convergence sur l'ouvert donc, on ne sait rien en 1...
La méthode d'Euler n'est pas 'habituelle', je veux dire par là que je n'ai jamais employé ce type de méthode pour résoudre en classe des sommes (en fait, en classe, on a jusqu'à présent résolu les sommes grâce aux séries de Taylor, la résolution de sommes n'étant pas le sujet du cours, contrairement aux tests de convergences...). Deux méthodes sont montrées sur wikipédia, dont celle d'Euler. Je n'ai pas encore vraiment porté mon attention sur la seconde démonstration, qui de toute façon utilise des formules sur les nombres complexes.Et bien, tu peux proposer ta méthode, si elle reste accessible J'en connais une qui est plutôt rapide, mais pas pour ici...
Eh puis, même si c'est plus ou moins rigoureux (les mathématiciens qui ont suivi Euler ont beaucoup travaillé à justifier ce que wikipédia appelle une supposition «audacieuse»), je trouve vraiment que la méthode d'Euler a quelque chose de très ingénieux. Enfin bref
On peut aussi le montrer d'une autre manière :
avec
La dernière égalité, on peut la prouver avec la méthode des rectangles, en considérant la fonction sur .(Intégrale)
Toutes ces égalités sont vites balancées, mais on peut vérifier que tout est correct.
Salut,
Deux pistes de résolution sont données dans les parties intitulées « Utilisation de polynômes » et « Utilisation des intégrales de Wallis » du sujet de CAPES externe de maths (2007) [1]. Dans les deux cas il y a environ cinq questions qui permettent d'aboutir à la valeur de la somme en n'utilisant que des connaissances de terminale S. Ceux qui arriveront jusqu'à la question II-5 pourront même calculer les valeurs des trois sommes
[1] : http://www.capes-math.org/2007/ep1_2007.pdf (la partie « Utilisation de polynômes » n'a pas l'air sympathique au premier abord mais il n'y a rien de fondamentalement difficile)
Il serait tout de même plus simple de se passer de tous ces sigmas, et d'aller jusqu'à la dernière somme en écrivant avec des "ptits points" ...Toutes ces égalités sont vites balancées, mais on peut vérifier que tout est correct.
et ça aurait surtout évité de s'embêter à réfléchir aux indices de départs des sigmas, et donc de faire une erreur au sigma juste après les points de suspension.
oui mais avec les petits points, c'est moins rigoureux.Il serait tout de même plus simple de se passer de tous ces sigmas, et d'aller jusqu'à la dernière somme en écrivant avec des "ptits points" ...
et ça aurait surtout évité de s'embêter à réfléchir aux indices de départs des sigmas, et donc de faire une erreur au sigma juste après les points de suspension.
L'auteur de ce fil est perdu ou quoi ?
Ta somme n'a aucun sens , et tant que tu n'as pas compris que la précision est capitale en mathématique(s) , n'espère pas en faire .
sa somme a un sens puisque pour tout entier naturel k la notation "3k parmi n" a un sens. c'est juste que la somme écrite sous forme d'une somme infinie est en réalité finie puisque la suite sommée est nulle à partir d'un certain rang. Mais pas de probleme de définition.
Selon les définitions, c'est par définition ou par convention qu'on dit que lorsque k dépasse n, k parmi n vaut 0.
Ouais mais j'aime bien les sigmas, ca fait classeIl serait tout de même plus simple de se passer de tous ces sigmas, et d'aller jusqu'à la dernière somme en écrivant avec des "ptits points" ...
et ça aurait surtout évité de s'embêter à réfléchir aux indices de départs des sigmas, et donc de faire une erreur au sigma juste après les points de suspension.
Les sigmas ca fait SUPER classe . Mais il faut savoir les utiliser à bon escient .
Bonsoir
Je ne voudrais pas casser l'ambiance... Mais ne pensez vous pas que cette discussion a plus de place dans "mathémathiques du supérieur" ?
Je crois qu'on est vraiment loin du niveau terminale.
Personnellement, en maths j'ai un bon niveau de fin de sup bio et je n'ai qu'un très léger aperçu des sommes infinies de termes. Le théorème de convergence dominée ou le développement en série de Taylor, je n'en n'ai jamais entendu parler... Alors un élève de terminale, imaginez un peu ^^
Guillaume
Salut à tous,
Vous m'excuserez si je n'utilise pas que des notions de niveau terminale, mais étant (comme je l'ai déjà mentionné) du Québec, je n'ai aucune idée des notions qui sont abordées au niveau terminale. Néanmoins, l'éducation en France semblant être plus avancée qu'ici (à âge égal) et ne pensant pas maîtriser des mathématiques supérieures... enfin vous voyez
Exprimons tout d'abord la fraction «à sommer» (le nom précis ne serait-il pas l'argument de la somme?) en fonction des constantes A,B et C sous formes de fractions partielles, comme suit:
En multipliant chaque côté de l'égalité par le dénominateur de la fraction initiale, on obtient l'équation, valide pour tout k:
Ainsi, en posant k=0, nous trouvons que . Pour k=-1, nous avons et finalement, avec k=1, on obtient
On peut donc réécrire la somme initiale comme étant :
En posant on peut réécrire cette dernière équation sous la forme :
On en conclut que pour toute valeur de n (même pour n tendant vers l'infini), on a :
On peut vérifier facilement que pour n tendant vers l'infini, la série converge bien, soit en faisant la limite quand n tend vers l'infini de la suite des sommes partielles de la suite (on sait alors que la série converge vers la valeur 1/4) ou en remarquant que pour tout ,
Ainsi, la série recherchée est inférieure à la série de l'inverse des nombres cubiques dont nous connaissons la convergence. Donc la série recherchée converge aussi.
De façon analogue, pour la dernière série proposée par Romain-des-Bois, soit , sachant que , on en déduit la série est convergente, puisque :
Sachant que cette dernière série converge (et pour répondre à une autre question posée, elle converge vers ), on en déduit que converge, ce qui répond à une question posée par Romain-des-Bois.
Là, comment déterminer la valeur de cette série, c'est autre chose...
Amicalement
y'a quand meme un petit problème dans ton calcul de la première somme, pare que déjà pour n = 1 on trouve 1/6 ^^
Il s'agit de la série harmonique (on s'y ramène 3 fois avec des changement d'indice) donc la série ne converge pas.On en conclut que pour toute valeur de n (même pour n tendant vers l'infini), on a :
On peut vérifier facilement que pour n tendant vers l'infini, la série converge bien, soit en faisant la limite quand n tend vers l'infini de la suite des sommes partielles de la suite (on sait alors que la série converge vers la valeur 1/4) ou en remarquant que pour tout
De plus :
Ça se peut fort bien Je devrais prendre l'habitude de vérifier avec les fractions partielles Milles excuses. J'm'en veux quand même...