en le disant positivement pour Davian, cet exercice est justement intéressant à ce titre.
cordialement.
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en le disant positivement pour Davian, cet exercice est justement intéressant à ce titre.
cordialement.
Merci pour ces remarques !(iv) Les polynômes irréductibles à coefficients réels sont exactement les polynômes de degré 1, et les polynômes de degré 2 à discriminant strictement négatif (s'écrivant aX2 + bX + c, avec a non nul et b2 – 4ac < 0).
(v) Tout polynôme non constant à coefficients réels s'écrit comme un produit de polynômes à coefficients réels de degrés 1 ou 2.
Donc un polynôme de degré 2n est réductible en produit de polynômes de degré 1 ou 2 ( ces derniers avec déterminant strict négatif ).
Ceux de degré 1 sont exclus, car il ne peut y avoir de racines réelles, reste ceux de degré 2 à coeffs réels.
Et il a été montré qu'il n'en existait qu'un seul de degré 2.
Il se trouve que j'ai pu trouver la solution au problème sur le site euler : Je disais qu'il s'agissait d'un problème présenté à la pépinière mathématique 2019, eh bien les corrigés ont été mis en ligne. Voici le lien :
https://euler.ac-versailles.fr/IMG/p...iere_euler.pdf à la page 9.
Autrement, je tiens à préciser que je trouve votre argumentation plus claire que celle du corrigé merci encore !
Je dis ça je dis rien mais j'le dis quand même.
Effectivement,
ce corrigé est un peu rapide. Et même déficient à la fin quand il dit "Dans cette dernière égalité, les polynômes des deux membres n’ont pas les mêmes degrés. " Comme on ne sait rien de S(x), à part qu'il est de degré inférieur à celui de Q et de R, il est possible que R(x)S(x+1)+S(x)r(x+1) soit de degré inférieur à S(x)S(x+1). Ce point n'étant pas abordé, le corrigé est fautif.
Cordialement.
Dans la continuité de cet exercice, j'en ai trouvé un autre :
Soit , tels que .
Prouver que .
En fait, j'ai essayé d'introduire une fonction telle que :
En supposant c constant, et d'après la relation abc = 1, on a b = 1/ca, et donc :
Finalement, le mininum de cette fonction est atteint pour et est :
Ensuite, j'ai étudié la fonction
On trouve que le minimum est atteint pour .
En injectant ça dans f, on obtient finalement que le minimum de f est :
Et ce n'est pas 3... Je ne vois pas pourquoi ?
Merci d'avance
Je dis ça je dis rien mais j'le dis quand même.
sans avoir vérifié tes calculs, tu arrives à un résultat >3 donc pas de pb.
ceci dit, comme on ne demande pas de calculer expressément le min, je me demande si il n'y a pas une solution "astucieuse" pour montrer directement ce >= 3 sans passer par des analyses de fct.
mais je n'y ai pas réfléchi.
En fait, la démo doit être fausse ( méthode ).
supposons a=b=c=1
abc=1 et a+b+c=3 pile ( sup à ton "minimum" )
pardon de tripler ....
la formule est symétrique selon a,b et c.
supposons a<=b<=c
b=xa ( x>=1)
c=ya ( y>=x)
abc=a3xy=1
a+b+c=a(1+x+y)>=a(1+1+1)=3a et
a=x=y=1 satisfait a3xy=1.
Donc je me suis juste trompé sur l'étude de g(c) ?
@ansset, la solution astucieuse, c'est de remarquer que a + b +c >= 3 => (a+b+c)/3 >= 1, et que abc = 1 => racine_cubique(abc) = 1
Or, l'inégalité des moyennes géométrique et arithmétique nous dit tout de suite que (a+b+c)/3 >= racine_cubique(abc)
Et le tour est joué.
Mais pour ça, il faut connaître cette inégalité ;-(
Je dis ça je dis rien mais j'le dis quand même.
C'est bon ! J'ai trouvé mon erreur : J'avais juste mal dérivé...
Je dis ça je dis rien mais j'le dis quand même.
J'ai juste compris que tu as prouvé que a+b+c>=3a
et je ne comprends pas ce que montre ce que tu écris après :
a=x=y=1 satisfait a3xy=1.
a+b+c=a(1+x+y) avec 1<=x<=y
donc c'est bien >=3a, mais en plus 3a est le minimum ( correspondant au min de x et y )
par ailleurs, si a=1 ( en plus de x=y=1) on a bien
abc=a3=1
je ne vois pas ce qui "gène".
ok, 3a est le minimum de a+b+c (en supposant que a <= b <= c).
Par exemple a peut valoir 1/2 dans ce cas a+b+c > 3/2.
Je ne vois pas le lien logique pourquoi tu prends a = 1.
pour satisfaire la contrainte abc=1.
heu... abc = 1 n'implique pas a = 1.
si on avait posé :
abc=2 + recherche d'un minimum pour a+b+c.
on aurait abouti de même à a=b=c avec une autre contrainte.
ce qui aurait donné de la même manière
a^3=2 soit a=b=c=2^(1/3)
On retrouve d'ailleurs le même résultat en prenant la méthode proposée initialement par Davian.
bon c'est pas grave.
On peut raisonner ainsi :
a,b,c jouent des rôles symétriques donc lorsque le minimum est atteint on a forcément a = b = c.
pour que abc=1 ca implique forcément que a=b=c=1. donc a+b+c, a pour minimum 3.
Mais l'axiome "a,b,c jouent des rôles symétriques le minimum est atteint pour a=b=c" qui parait évident doit néanmoins être admis (je ne sais pas si les éléments du langage de la logique permet de le démontrer ou s'il faut le rajouter explicitement).
Dernière modification par Merlin95 ; 07/03/2019 à 00h40.
Cet "axiome", ce principe n'est valable que s'il y a un seul minimum (*), s'il y en a plusieurs (**), les permutations peuvent faire passer de l'un à l'autre, sans que les trois valeurs soient égales.
Cordialement.
(*) minimum global
(**) minimums locaux
Oui bien vu merci de cette correction.