Les programmes ont changé cette année, l'année dernière il n'y avait aucune notion d'algèbre...
http://spiral.univ-lyon1.fr/15-parco...ours_flash.asp Licence ST => Parcours Physique.
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Les programmes ont changé cette année, l'année dernière il n'y avait aucune notion d'algèbre...
http://spiral.univ-lyon1.fr/15-parco...ours_flash.asp Licence ST => Parcours Physique.
c'est vrai qu'à Angers il y a un nombre non négligeable de licenciés en SVT. En L3 bio, ils étaient plus de 140 inscrits.après le taux de réussite je ne le connais pas mais ca reste pas mal dans une ville dite "moyenne".
je reviens sur le fait que l'université doit accompagner ceux qui ont "échoués".
moi je veux bien mais qui doit le faire.
est ce le rôle du maitre de conf? je ne pense pas.
du secrétariat?mieux vaut ne pas trop leur en demander
qui?
normalement auprès de chaque université doit se trouver un CIO, c'est à eux de faire ce boulot.malheureusement je trouve que leur capacité de renseignement sont tres limité et le personnel n'aide pas tant que ca, au mieux ils indiquent du doigt une étagère avec des fiches périmées et dépassées.
donc un vrai travail en amont doit etre fait et je pense que le lycée doit mieux préparer les élèves à l'après bac.
dans mon ancien lycée, ils invitent les anciens élèves à parler de leur filière voir de leur boulot. une cinquantaine de personnes sont invités et un large panel de filières sont présent.
je pense que ce genre d'initiative permet aux lycéens de construire une ébauche de projet scolaire.
eh bien mauvaise pioche pour ta fac mais tu n'as aucun élèment pour généraliser le niveau des premiers cycles en FranceLes programmes ont changé cette année, l'année dernière il n'y avait aucune notion d'algèbre...
http://spiral.univ-lyon1.fr/15-parco...ours_flash.asp Licence ST => Parcours Physique.
Enfin, je trouve que c'est tout de même la faute du "tout" si une université propose des cours pareils. Entendre dire "pas de chance, t'es mal tombé" ça me plairait pas. Ce n'est pas la faute des étudiants, qui pour certains, veulent réussir.
Il y a des choses à changer à la fac, c'est bien une chose sûre.
Et pour Gwyddon, je peux au moins dire qu'en PCSI, on ne voit pas la théorie des ensembles, le reste est vu. En PC, peut-être que ça sera vu, j'sais pas.
Ne vous ne faîtes pas pour moi, je suis conscient de la situation et je fais tout pour me remettre à niveau, mais quant est-il des autres étudiants ?
Qui plus est, un enseignement d'aussi mauvaise qualité est tout de même inadmissible pour une université.
C'est au fac de proposer un projet pédagogique, s'il n'y a pas de cours d'algèbre c'est de la responsabilité de la fac.
ce n'était pas dans ce sens là, et Etile l'a bien pris.Entendre dire "pas de chance, t'es mal tombé" ça me plairait pas. Ce n'est pas la faute des étudiants, qui pour certains, veulent réussir.
effectivement ce n'est pas de sa faute. mais l'avantage, comme il le souligne, le travail perso à la fac n'est pas énorme et ca permet de travailler lui même certains cours.
mais au regard de ta licence, certains cours semblent très intéressant. j'ai des amis qu'auraient bien voulu avoir de l'astrophysique et d'autres cours comme "capteur et mesure" ne sont pas dispensés dans les prépa
pour les cours de maths nécessaires pour la physique, de toutes facon s'ils ne sont pas au programme ils seront revus d'un point de vue physique lors des cours les utilisants.
j'ai eu des cours sur les séries de fourier pour des mathématiciens et franchement il y a pas mal de théorèmes qui ne servent à rien pour la physique.
Je pense effectivement que c'est aux CIO et aux SCUIO de le faire, ce n'est pas le rôle des professeurs qui ont déjà plein de tâches sur leur dos et qui ne connaissent pas les débouchés et les réorientations possibles dans d'autres secteurs. L'accompagnement dans l'orientation doit être revu, et bizarrement ça n'a jamais été une revendication forte des mouvements étudiants, du moins pas assez pour que ça change.je reviens sur le fait que l'université doit accompagner ceux qui ont "échoués".
moi je veux bien mais qui doit le faire.
est ce le rôle du maitre de conf? je ne pense pas.
du secrétariat?mieux vaut ne pas trop leur en demander
qui?
Je pense que l'accompagnement des étudiants est aussi important, il faut que les profs aient un lien plus personnel avec leurs éléves. Il faut aussi que la hierarchie de la fac s'interroge sur les origines des abandons et des echecs et ça peut se faire que par un audit. Il y a bien eu un recensement général il y a deux ans j'espére que cela portera ses fruits. Pour exemple une étudiante assidue du tele enseignement de Marseille ne se présente pas aux exams ... ca n'interesse personne de l'encadrement , elle avait pourtant une raison étonnante de ne pas venir puisqu'elle s'est scuicidée!
Je sais qu'un véritable feed back est possible car à Marseille un service handiacap avec une personne dynamique le pratique pour la population
d'étudiants handicapés.
je ne pense pas que les profs aient le temps de suivre individuellement chaque élève. l'université ce n'est pas le lycée. a plus de 90% les enseignants à la fac sont des enseigants-chercheurs. Cad qu'ils doivent à la fois assurer des cours et de la recherche. a ça il faut parfois ajouter le suivi d'un ou plusieurs thésards et une quantité astronomique de papier administratifs pour les responables de formations ou de labo.
mais les profs suivent les élèves quand les promo sont réduites mais lorsqu'on a plus de 50 élèves c'est impossible.
je pense qu'ils connaissent les raisons. elles ont été citées dans ce fil.Il faut aussi que la hierarchie de la fac s'interroge sur les origines des abandons et des echecs et ça peut se faire que par un audit.
après il faut savoir la portée d'action de la fac.
-ce n'est pas la fac qui fixe les critères ni les montants des bourses.
-pour le séchage c'est à l'étudiant d'être responsable, elle n'a pas a fliquée les étudiants. dans d'autre université absence a 3 TD = ajournement dans la matière, perso je pense que ce n'est pas la solution car on peut avoir X raisons de pas venir ou tout simplement décider de travailler tout seul certains cours.
-pour les logements, c'est au CROUS de s'en occuper
cependant je pense que la fac decrait plus intervenir dans les lycées
il y a bien les journées portes ouvertes ou les fetes de la science où le grand public peut rencontrer les enseignants mais ca ne se fait que trop rarement dans l'autre sens.
parfois des lycées visitent mon université mais il y en a jamais plus de deux ou trois par an.
Il y a les confs NEPAL (Noyau, Energie et Particules Au Lycée), mais je ne les ai jamais vu au lycée malheureusement
tu peux donner plus de détails sur ces conf?stp
belle initiative!
de toutes facon, tu n'as pas eu besoin de voir ces confs pour te passionner au sujet
c'est vrai que s'il y avait des exposés du genre vulgarisation, un peu comme dans les livres "ce que disent les fluides" ou "la physique de tous les jours" ca sortirait la matière du contexte scolaire
Bonjour,
Parce que les prépas font des efforts pour accompagner leurs étudiants???
Désolée mais pour avoir vu débarquer en seconde année de DEUG bio des personnes ayant échoué en prépa, je peux te dire que la plupart se contrefoutent autant du devenir des éjectés, et pareil pour ceux qui n'ont aucun concours en fin de seconde/troisième année
Je suis d'accord avec Chebij et Felnor pour dire qu'il faut relativiser cette notion d'échec (mais ça sert efficacement à descendre le système fac et à dire qu'il est nul). Pas mal d'étudiants bifurquent vers d'autres formations ou entrent directement dans la vie active... le plus gros problème de la fac est je pense de ne pas pouvoir assurer un suivi des étudiants (qui montrerait je pense que les "échecs" ne s'en sortent en fait pas si mal). Balayer d'un revers de main la formation de la première année pour ceux qui arrêtent est aussi peut-être aller vite: ou alors il faudrait aussi se désoler que tant de personnes qui ont passé le bac ne travaillent pas dans une profession qui soit une profession demandant le bac...
Si on regarde à l'étranger, qu'on sait tellement bien nous montrer en exemple quand il s'agit de dire que tout va mal en France: les parcours atypiques, les étudiants qui suivent une formation, l'interrompent, font autre chose... c'est encore plus courant qu'en France et on ne considère pas que ça soit anormal, mais que chaque parcours est une expérience qui peut être valorisée.
Je me demande pourquoi en France on a cette utopie du "parcours linéaire et sans fautes".
Est-ce si dramatique si une personne qui a fait biologie (et peut-être même pas validé ses exament) se lance dans la gestion d'espaces verts, ou devient libraire spécialisé en littérature scientifique par exemple?
Le problème de la transition fac-lycée est je pense plus un problème du lycée, qui échoue de plus en plus à rendre les élèves autonomes (combien d'élèves arrivent à la fac... ou ailleurs en sachant prendre des notes?). Prétendre qu'un encadrement plus serré limiterait les échecs et prendre en exemple d'autres formations est encore un leurre je pense: la population d'étudiants intégrant des formations sélectives dès l'entrée n'est pas la même...
De plus, l'encadrement dans d'autres pays ne me semble pas bien plus personnalisé, et les étudiants doivent tout autant prendre leurs responsabilités, choisissent ou non d'aller en cours...
Et où sont les liens avec les autres formations?Pourquoi cette absence de liens entre la fac et le lycée ?
K
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
C'est peut-être alors à nous étudiants de solliciter nos anciens lycées pour créer un lien avec la fac, en imaginant par exemple une sorte de conférence avec plusieurs intervenants de divers parcours qui expliquent un peu comment ça se passe et à quoi ça mène.
Arrêtons donc d'être hypocrites et voyons les choses comme elles sont.
Les gens qui vont à la fac n'y sont, dans leur absolue majorité, que parce qu'ils n'ont pas pu aller en CPGE ou en IUT (pour certains).
Ce sont tous les rejetés du système scolaire éducatif qui se retrouvent bien malgré eux dans une "poubelles" géante (j'entends par poubelle un milieu désordonné on l'on met ce qui n'a pas grande valeur).
La fac est comparable aux filière technique pré-bac.
Je me demande encore comment certains d'entre-vous peuvent ensuiter s'étonner de voir qu'il y'ai autant d'échec, alors même que le lycée n'enseigne plus du tout les pré-requis nécessaire à un bon démarrage à l'université, sans compter que le type de personnes qui la rejoignent n'ont pas eu le choix.
Tout ceci est valable pour les trois premières années. En master, c'est différent.
Tu oublies qu'il y a des gens qui choississent d'aller à la fac, qui sont de bons élèves au lycée, qui se passionnent pour ce qu'ils font et qui y réussissent très bien
Et alors ?
J'y réussi aussi très bien à l'université, et crois moi, je n'y suis pas passioné.
Mais il faudra bien qu'un jour on explique aux lycéens que ça sert à rien d'aller en fac sans être motivé et sans avoir de projet, car quand on sait pas pourquoi on y est c'est facile de se noyer...
Et tu veux les mettres où ? BTS tourisme ? BEP sanitaire et social ? Soyons sérieux un peu...
Ben où ils veulent, à la fac si c'est leur choix, mais bon c'est quand même plus sérieux de prévenir un peu les gens et de les faire réfléchir un peu à leur orientation!
Je crois bien qu'ils le savent. La "réputation" de la fac, tout le monde connaît, certains n'ont pas le choix, ne savent pas quoi faire d'autres. L'orientation est d'une nullité en France, soit on sait se débrouiller seul ou/et on a un projet, soit... c'est tout de suite plus difficile
C'est quand même hallucinant ces microfacs qui proposent des filières avec 10 étudiants en fin de premier cycle. La vraie question c'est surtout la raison d'etre de toutes ces microfacs qui n'ont ni le potentiel recherche/enseignement des facs normales, ni les ressources matérielles et l'ouverture sur le marché du travail des écoles d'ingénieurs. Tout ça coute énormément d'argent en structure et administration car ces facs il faut bien les faire tourner. Tout celà pour un résultat frolant l'indigence. Ce gaspillage d'argent est absurde, il faut fermer ces facs et en faire des logements sociaux par exemple, au moins celà servira utilement a la population...
A+
J
Je pense que le problème de ces étudiants qui traînent en fac sans y avoir leur place vient tout simplement du lycée, et même du collège. Le bac (et le brevet) est "offert" à tout le monde, donc, tout le monde pense qu'il a sa chance en fac.
Tant qu'on ne se décidera pas à remonter le niveau, et à oser dire à certains qu'ils sont nuls, et donc, à les orienter au bon moment et vers quelque chose à leur niveau, on aura toujours le même problème.
Et, comme cela a été dit, on ne peut pas tout mettre sur le dos de la fac. Elle accueille tout le monde, c'est bien, ce n'est pas bien, je ne sais pas. Mais on ne va pas dire à quelqu'un à qui on a donné le bac : "ah non, on ne vous veut pas en fac", ça ne serait pas logique.
Bonjour,
En ce qui concerne l'orientation il me semble qu'on a fait quelques progrès depuis mon époque (où on était une majorité à rentrer en fac sans avoir même une idée de ce qu'est un IUT par exemple).
Ensuite, j'en ai un peu marre qu'on présente la fac dans son ensemble comme une grande poubelle accueillant des nuls qui ne savent pas ce qu'ils souhaitent faire.
Dans la filière que je connais, biologie, la majorité des étudiants qu'on récupère ne sont pas là "pour passer le temps", mais aiment la biologie. Par contre ils sont souvent assez naïfs par rapport au niveau demandé et aux enseignements autres que biologie qui sont aussi nécessaire.
Donc là on a un problème d'information et d'orientation.
A mon époque on voyait pas mal d'étudiants redoubler une première année mais ensuite s'en sortir pas si mal. D'autres se réorientaient rapidement sur des filières plus courtes, ou passaient des concours de l'administration.
On parle souvent du coût de ces étudiants (coût très modeste par tête): je pense qu'il faut bien considérer que s'ils n'étaient pas accueillis par la fac, une partie se retrouverait direct sans emploi (comme tous ceux qui arrêtent direct après le bac), certainement encore plus perdus que sur les bancs de la fac... et ils coûteraient aussi cher à la société.
On parle pas mal, maintenant que le service militaire est supprimé, du rôle d'intégration et de responsabilisation que celui-ci avait. Je pense que c'est aussi un peu pareil avec la fac: c'est souvent la première occasion pour pas mal de jeunes de sortir d'un environnement trop protégé, de prendre des responsabilités, de découvrir des personnes venant d'horizons très divers. Est-ce que cet aspect doit être négligé? Et même si ceux qui ne brillaient pas au lycée et s'épanouissent ensuite à la fac ne sont peut-être pas légion, ne doit-on pas considérer que ça vaut le coup de leur donner une chance?
Je ne suis pas certaine que du côté de la diffusion de l'information beaucoup de pays brillent plus que la France... le problème de la France est aussi un problème de lisibilité et complexité du système.L'orientation est d'une nullité en France, soit on sait se débrouiller seul ou/et on a un projet, soit... c'est tout de suite plus difficile
Que les lycéens doivent en partie se débrouiller pour trouver l'information n'est à mon sens pas un problème, si l'information est accessible (pas nécessairement "diffusée", mais trouvable facilement en la cherchant). Je pense que c'est une question d'apprentissage de l'indépendance... évidemment on peut discuter de la maturité actuelle des jeunes à 18 ans. J'ai tendance à penser qu'à 18 ans, on a le droit de vote, on est adulte, donc on doit ccommencer à se prendre en charge, mais la réalité est peut-être qu'on a des jeunes de plus en plus immatures (mais est-ce à la fac de s'adapter et de devenir une "nurserie"?).
K
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Arrêtez de dire que la fac n'est qu'une poubelle....
C'est quand même incroyable de lire ca tout le temps. A la fac vous trouvez des professeurs agrégés, des leaders mondiaux dans leur domaine. Vous voulez quoi de plus?
Alors il est certain que ces personnes ne vont pas personnellement s'occuper de chaque étudiant de premier cycle, faut pas rêver. Mais il vous donnent les clés pour pénétrer leur discipline, il vous donne des références, des documents de travail qui ne sont pas juste là pour décorer le cours. Il faut s'investir, prendre le temps d'approfondir, de nouer éventuellement des contacts. La séléction elle se fait là, par votre capacité à sortir de l'anonymat, à vous faire une place. Les notes c'est bien mais c'est loin d'être tout. Le cours seul ne permet pas mieux que d'avoir la moyenne de la promo. Si vous voulez dépasser cela il va falloir proposer une vision, montrer que vous maitrisez la matière.
Y a pas tant de personnes que cela qui y parviennent.
Cordialement,
piwi